musique 72

La colère gronde contre Mokded Shili

Le 17 décembre, Halim Yousfi, musicien et chanteur, a été empêché par la police touristique de chanter dans un restaurant de la Goulette. Selon l’artiste, les policiers ont interdit à son groupe de chanter faute de cartes professionnelles. Conduits au poste, Halim et ses amis ont été relâchés mais leurs équipements ont été confisqués. A l’origine de cette bavure, Mokded Shili, président d’un syndicat minoritaire. Depuis, la colère gronde dans le milieu musical.

La musique de variété, cheval perdant de Maghreb 24 Tv

Lancée en mars 2015, Maghreb 24 Tv ne figure toujours pas dans les estimations d’audience établies par les agences de sondage. En total détachement avec le contexte actuel, elle a parié sur un cheval perdant. Sa programmation repose essentiellement sur la musique de variété. Un choix obsolète puisque la popularité de ce registre est en chute libre depuis que la révolution a changé la donne.

Médias : Kafon et Balti à Carthage, les chaînes tv à l’ouest

Trois chaînes tv, c’est tout. Parmi une dizaine, elles ont été les seules à couvrir le concert donné par Kafon, Balti et leurs acolytes, le 16 août dernier, au Festival International de Carthage. A part le faible intérêt accordé à l’événement, le traitement qu’elles lui ont réservé a été désastreux. Elles confondent rap et reggae, underground et mainstream, le hip hop en tant que mouvement culturel et le rap comme genre musical.

Amazigh Kateb (Gnawa Diffusion) : « Nos peuples ont été habitués à l’infantilisme »

Gnawa Diffusion démarre sa tournée estivale en Tunisie, vendredi 07 août, avec un concert au Festival International de Hammamet, avant de jouer le 08 à Boukornine, le 09 à Gafsa et le 10 août à Bizerte. Gumbri en main, Amazigh Kateb, la voix du groupe, chantera la fierté africaine, les dilemmes algériens, la détresse palestinienne et les amertumes des peuples opprimés. Nawaat l’a rencontré. Nous avons parlé politique.

Sur Hannibal Tv : L’art de massacrer le reportage culturel

Tenu mercredi 03 juin à la Maison des Arts, centre culturel associatif, l’événement s’intitule « Carte Blanche à Imed Alibi ». Evoluant essentiellement dans la scène européenne, ce percussionniste tunisien propose un univers musical hétéroclite. Rythmes et mélodies des quatre coins du monde s’y rencontrent avec subtilité. Dans les magasins du vieux continent, son disque « Safar » est classé dans les bacs réservés à la « world music ». Des éléments d’informations zappés par le reportage de « Zoom Ala Al-Thaqafa ». Même le lieu du concert, il ne sera mentionné que dans un carton de bas de page d’une durée de 10 secondes. Tout le reste, les téléspectateurs n’en sauront rien.

La musique, sa portée et l’islam

Chose étrange que cela ! Chose littéralement étrange que de sentir l’extase monter à l’esprit quand, en lisant un texte profond, mettons de philosophie ou d’histoire, une musique (ou une chanson) adoucit au même moment l’humeur tout en impulsant cette excitation de la connaissance dans le sujet qui reçoit simultanément, et la musique, et l’écrit.

Au-delà du Oud, l’interview “Souvenance” d’Anouar Brahem…

« Les artistes imitent, les génies s’approprient », disait Picasso. Et comme Anouar Brahem, ils ne sont que quelques-uns sur la scène mondiale à s’être approprié leurs instruments d’une façon aussi exceptionnelle. À l’instar d’un Stéphane Grappelli et son violon, Éric Galliano et son accordéon, Petruciani et son piano, Miles Davis et sa trompette, Jo Jones et sa batterie, Django Reinhardt, Frank Zappa ou Joe Satriani et leurs guitares…, ils ne sont, en effet, que quelques-uns à avoir su marier la virtuosité instrumentale avec le génie musical. Des enfants prodiges qui ont maîtrisé les 24 caprices de Paganini, il y a eu et il y en aura encore. Mais rares seront ceux qui laisseront une créativité musicale défiant le temps.

La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)

Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.

Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef

Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.

La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?

En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.

Tunisie : le rap et l’engagement politique

Depuis quelque temps, on entend beaucoup parler du rap engagé ou le rap politisé. Qui sont les rappeurs ? Ce sont tout simplement des jeunes gens enthousiastes qui ne savent pas forcément ce que veut dire une musique engagée, mais pourtant ils sont plus engagés que certains qui ont monopolisé cet art et ont toujours considéré que le rap n’est qu’une forme d’expression vocale qui ne se soumet à aucune loi de musique ni de poésie

CheckPoint 303 Live in Tunis

Le 24 avril dernier, L’Association des arts pour le cinéma et le théâtre du Kef a régalé les amateurs de musique électronique en conviant sur la scène de l’Institut supérieur des arts dramatique , un des groupes les plus emblématique de la scène underground tunisienne, j’ai nommé Check Point 303

Anouar Brahem à Genève

Le samedi 12 novembre dans la salle prestigieuse du Victoria Hall à Genève j’ai eu le plaisir et le bonheur d’assister au concert de Anouar Brahem et son New Quartet. J’avais manqué son précédent concert au Cully Jazz Festival pour cause de voyage et ne pouvais absolument pas manquer cette nouvelle opportunité de venir saluer son talent ainsi que celui de l’excellent pianiste Moncef Genoud.