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Hip hop: Yasiin Bey et Debo enflamment Tunis Block Party

La 3ème édition de Tunis Block Party a été marquée par la présence de Yasiin Bey. Icône de la scène hip hop mondiale, cet artiste américain, précédemment connu sous le nom de Mos Def, s’est produit, le 10 mai, au Carpe Diem à la Marsa face à un public assoiffé de groove new-yorkais et de rimes engagées. Sa performance a été précédée par celle de Dj Youstaaz, Massi, Pazaman, Tiga Black’na et Vipa du collectif hip hop tunisien Debo. De quoi les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes en présentant leur nouvelle mixtape « Debo fou9 E’tawla ».

Yasiin Bey alias Mos Def à la rencontre de la scène hip hop tunisienne

Autrefois connu sous le nom de Mos Def, Yasiin Bey se produira, jeudi 10 mai, au Carpe Diem à La Marsa pour le Tunis Block Party (TBP). Tout comme les deux premières éditions organisées par les collectifs Frd & Friends, Upper Underground et Debo, l’évènement rassemblera la crème de la crème des DJs, Bboys, rappeurs et graffeurs tunisiens. Après le succès des deux premières éditions de Tunis Block Party, une performance assurée par le « Bey de Brooklyn » va sans doute réunir un plus grand nombre d’aficionados pour cette troisième édition.

Salah Farzit, l’autre facette du “zoufri”

Rencontre avec l’un des monuments de la musique populaire tunisienne qui révélera des facettes méconnues de l’artiste. Celle de l’auteur de poésie dans une langue arabe aussi classique que châtiée. Le chanteur, célèbre pour son cultissime mezoued lancinant, est aussi un passionné de littérature et de poésie. Entretien dans le vieux Tunis, avec un artiste dont les refrains incisifs n’ont pas perdu de leur tranchant au fil des années.

Interview avec Habibi Funk à Tunis [Vidéo]

Pour le finissage de Geniale Dilletanten, exposition itinérante de l’Institut Goethe (20-28 janvier), la performance de djing d’Habibi Funk fait salle comble au Marengo Club, au centre-ville de Tunis. De son vrai nom, Jannis Stürtz, co-fondateur du label Jakarta Records à Berlin, donne, à travers le projet Habibi Funk une deuxième et parfois une première vie aux œuvres méconnues d’artistes de la scène underground des années 70 et 80 de la Tunisie, d’Algérie, d’Egypte, du Soudan et du Liban. A l’occasion de son séjour tunisois, Nawaat l’a rencontré. Interview.

Reportage à Tabarka : Le festival de jazz, réussira-t-il à relancer le tourisme local ?

Sur la côte du nord-ouest tunisien, à 18 km de la frontière algérienne, s’étendent les plages rocheuses de Tabarka. Sur leurs nids perchés en haut des poteaux, les cigognes ressemblent à des statues. Des lauriers-roses bordent l’autoroute qui mène vers la ville. Un énorme saxophone de 6 mètres occupe le carrefour à l’entrée de la ville. Ici, et aussi sur la gigantesque contrebasse au centre-ville, des affiches bleu-ciel annoncent le Tabarka Jazz Festival, qui s’est tenu du 22 au 29 juillet 2017. Cette édition qui marque le comeback du festival, permettra-t-elle à la ville de redorer son image et accroitre sa compétitivité en tant que destination touristique ?

Erkiz Hip Hop : Rappeurs tunisiens et français explorent le groove du mezoued

Venus de France pour célébrer la Fête de la Musique à Tunis, les rappeurs Demi Portion, Ichon et le groupe 3ème Œil ont partagé la scène avec leurs homologues tunisiens, Vipa, Massi et Belhassen du groupe Empire. Organisé par le collectif tunisien Debo et l’Institut Français de Tunisie (IFT), le concert Erkiz Hip Hop, présenté à l’Avenue Bourguiba le 21 juin, entend rapprocher le rap des deux rives de la Méditerranée et rassembler un public de curieux à la croisée de la culture hip hop et du mezoued. Une première en Tunisie.

“Yamma lasmar Douni” : la crise de la lutte contre le racisme anti-noir en Tunisie.

Un producteur Tunisien voulait, apparemment manifester son intérêt à la question du racisme anti-noir et participer, en conséquence, à la lutte contre ce phénomène pervers dans notre pays. La présence des noirs dans le clip représente à peine 15% du temps, si ce n’est moins. Sachant que le clip, si nous avons bien compris, veut mettre en valeur la diversité et bien évidement une égalité entre tous, le résultat est plutôt : « Egaux mais pas trop ». Par Maha Abdelhamid*

TrackTour #27 : Focus sur la bande sonore de la révolution et l’évolution de ses auteurs

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Nous vous proposons, dans cette rubrique, des playlists thématiques de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre alphabétique selon les noms de leurs auteurs

TrackTour #26 : Le rap de la diaspora tunisienne

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

TrackTour #24 : La scène musicale émergente fait son cinéma

TrackTour est une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

TrackTour #23 : La tendance Trap domine la rentrée musicale en Tunisie

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

TrackTour #22 : Quand la Tunisie inspire la scène alternative arabe

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Hip Hop en Tunisie : Trappa, le gardien du temple Debo

Après plus d’une décennie entre les Etats-Unis et la France, le rappeur Trappa, de son vrai nom Mohamed Seddik Kekli, est revenu en 2012 dans un Tunis en pleine effervescence artistique postrévolutionnaire. En 2013, il a cofondé le collectif Debo, devenu rapidement une association doté d’un studio. Activiste du mouvement hip hop, Trappa a désormais rangé sa casquette de rappeur pour se draper de la cape du gardien du temple Debo. Portrait.

TrackTour #21 : De la Jamaïque à la Tunisie, la musique Dub trace sa route

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
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TrackTour #20 : De Neshez à Hmenou, retour sur dix ans de reprises insolites

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Festival de Carthage : Entre variété et classicisme, inodore et incolore

A force de se vouloir « pour tous », le Festival de Carthage est devenu, au fil des années, inodore et incolore. Confus sur son identité et sa vocation, cet événement culturel majeur, aujourd’hui à sa 52ème édition, se laisse dominer par deux tendances : une sourde adhésion à la musique de variété et aux artistes surplaylistés par les radios privés et un classicisme étouffant sans nulle proximité avec le grand public. Les aspirations annoncés par ses organisateurs se retrouvent trahies par leur propre programmation.

TrackTour #19 : Quand la musique ethnique inspire la scène expérimentale

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

El Banda, le rap tunisien à l’épreuve de la maturité

Les rappeurs du spectacle El Banda revendiquent l’héritage d’un mouvement hip hop tunisien riche de deux décennies, une succession non sans ruptures. Ils se sont donnés pour mission d’en incarner la synthèse épurée. Leur approche « originale » tourne le dos aux « copies », refusant de répondre aux diktats de l’establishment médiatico-culturel. Fortement attachés aux sources de la culture hip hop, ils arrivent à concilier son aspect festif et sa veine contestataire dans un rap authentiquement tunisien.