Liberté d’expression 422

La bande dessinée d’Hélène : À chacun son destin !

À chacun son travail, à chacun son destin… surtout celui du journaliste ! Que les journalistes sachent qu’ils ne sont jamais à l’abri de la violence est un fait, mais que cette violence demeure impunie, cela relèvera toujours de l’insupportable !

Tunisia: Harmonizing Politics and Media for and before the Elections

As much as instruments to monitor and ensure transparency and the constitutional operation of state powers and processes, the HAICA and the ISIE are, just several months into their roles, equally accountable for their own transparency and constitutional operation. The next six months will not only measure their competency and capacity to fulfill this dual responsability but will more generally decide the nature and successfulness of elections and the direction of the country through and beyond the transition period.

In the Name of National Security, ATT Poses Threat to Freedom of Expression, Separation of State Powers

Two recent articles from The International Business Times (New York) and Index on Censorship (a London-based organization that works to «protect freedom of expression around the world») resonate with the skepticism in publications from Tunisian media outlets and pose questions pertinent to national controversies that embody the challenges of post-revolution social and political transition.

Mesh Sayada : entre fantasme et réalité

Dans un article paru sur le New York Times du 20 avril, sous le titre « US promotes networks to foil digital spying », Sayada est mise à l’honneur comme la première ville tunisienne à se doter d’un réseau communautaire sans fil (WIFI) local gratuit pour tous. Ce projet pilote appelé « Mesh Sayada » permet aux habitants de se connecter à un serveur local hébergeant des services libres d’accès aux quelques 14000 habitants de cette ville côtière.

‘US Promotes Network to Foil Digital Spying’ …while Sayada Builds Network to Foster Digital Justice

That the Mesh Sayada case study has been presented in the context of US surveillance operatives is relevant to one discussion but is meanwhile a superficial and imprecise presentation of the project for citizens who participated in its development and to whom it belongs. The mesh network was not brought to Sayada; it was built in Sayada as a locally-devised, collaboratively-implemented initiative to promote Open Source and Open Data principles.

À propos du Rapport 2014 du SNJT sur les libertés : Entre menaces de la loi et violence banalisée, la transition médiatique prise en otage.

A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a présenté, lors d’une conférence de presse, son rapport 2014 sur les libertés. Trois ans après, le bilan n’est pas très réjouissant […] C’est dire le contexte difficile des médias locaux ballotée entre l’Insécurité des journalistes et les insuffisances du cadre légal (I). Ce même cadre aux carences encourageant l’autocensure et menaçant l’étendue de la liberté d’expression (II) dans une atmosphère, le moins que l’on puisse dire où la violence banalisée devra nécessiter beaucoup de lucidité pour être contenue (III).

Un deuxième round dans l’affaire de Jabeur Mejri : gracié mais pas libéré

Enfin du nouveau dans l’affaire de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion, après le 14 Janvier. La présidence de la République a annoncé à travers Adnen Mnasser, son porte parole, qu’une grâce présidentielle a était signée en faveur de Jabeur Mejri, ces derniers jours. Cependant, Jabeur Mejri reste en prison. Sans détails, Adnen Mnasser laisse entendre que Jabeur est inculpé dans une affaire de malversation sans préciser le pourquoi du comment.

« Free Jabeur : 7 ans de sa vie et vous ? »

Le comité de soutien de Jabeur Mejri, avec le soutien de la FIDH, d’Amnesty International Tunisie, de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, de l’Organisation Tunisienne pour la Citoyenneté, de TAHHADI, de Doustourna, de l’ATFD, et de La League of Tunisians Humanists et du Manifeste du 20 Mars, a organisé, hier, un événement « Free Jabeur : 7 ans de sa vie et vous ? »

Le cas Dieudonné, une nouvelle affaire Dreyfus ?

L’affaire Dieudonnée pollue le débat public français depuis plusieurs jours en occupant le devant de la scène. Incontestablement, de manière volontaire ou non, l’envolée politico-médiatique qui la caractérise n’est qu’un écran de fumée captant l’attention du citoyen et l’empêchant de suivre en profondeur et avec sérieux ce qui le regarde le plus, principalement sur les plans de l’économie, du chômage ou du niveau de la dette.

Manifestation de soutien à Jabeur Mejri. Tunis. 13 décembre 2013.

Tunisie : le passé s’oublie et l’histoire se répète

En 1994, Moncef Marzouki, actuel Président de la Tunisie, avait tenté de se présenter aux élections présidentielles. Il avait payé fort le prix de son ambition : 4 mois dans les geôles de Ben Ali ! Moncef Marzouki avait alors retrouvé la liberté grâce à l’intervention de Nelson Mandela pourtant le 10 décembre 2013, M. Marzouki a refusé pour la troisième fois de gracier Jabeur Mejri, condamné le 28 mars 2012 à 7 ans et demi de prison pour atteinte aux bonnes mœurs.

Des visages, des ONGs et des enjeux : Regard subjectif sur la 6e édition du Forum de la presse arabe.

Des visages, des ONGs et des enjeux : Regard subjectif sur la 6e édition du Forum de la presse arabe.

Au-delà de l’objet même du Forum, c’est aussi une des rares occasions durant lesquelles se réunissent quelques-uns parmi ceux qui ont à cœur le devenir de la profession ainsi que son indépendance. Derrière ce combat pour la liberté de la presse, il y a d’abord des femmes et des hommes, mais également des ONGs qui font un travail forçant le respect depuis des années. Durant ce Forum, les membres de Nawaat ont eu l’occasion d’évoquer, d’une part, les incidences de la situation économique désastreuse de la presse arabe et, d’autre part, la place des nouveaux médias ainsi que le cadre juridique porteur de cette menace permanente, de droit, qui pèse sur les journalistes. Ces derniers pouvant être, à tout moment, privés de leurs libertés sans jamais avoir été condamnés par un tribunal compétent.