Politics 2312

La Tunisie en perdition : Vers un populisme de gauche

Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.

Une chicha, une glace et 10 questions aux 100 partis … pour éviter une addition salée !

Chers 100 partis, vous êtes nombreux, vos noms sonnent comme des slogans. Comme Tunisien, je ne sais pas réellement ce que vous valez, ni ce que vous allez apporter à notre chère Tunisie. Certains d’entre vous étaient déjà là sous Ben-Ali, avec plus ou moins de connivence avec son régime. D’autres germaient à l’étranger avec je ne sais quelles fréquentations et influences.

La vie embryonnaire de la politique tunisienne (partie 2)

Au moment de s’adresser au public venu l’acclamer au palais des sports d’el menzah, que devait penser Hamma El Hammami ? Sorti de la clandestinité, pour retourner en prison la veille du départ du dictateur, l’homme pouvait avoir des sentiments bien mitigés. Savourait-il la victoire du premier meeting tenu…mais que de chemin parcouru et que de concessions faites. Derrière l’apparat radical qu’on veut bien lui prêter pour le décréditer, le leader du PCOT en a fait des concessions. Il a dû composé avec les islamistes, avec Nejib Chebbi et avec tant d’autres. Et Dieu sait qu’il ne les porte pas forcément dans son cœur.