TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.
Alerte rouge : Vers la création d’un super ministère arabe de l’information
L’événement sur lequel je souhaite attirer l’attention est la tenue d’une réunion (très peu médiatisée, comme quoi pour vivre heureux, vivons caché!) à Tunis le 15 janvier courant pour avaliser le projet de création d’un rapporteur chargé de la liberté d’information dans le monde arabe, rattaché à la Ligue des États arabes et qui serait annoncée, à Rabat le 3 mai prochain, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de l’information. Ce projet me paraît dangereux à plus d’un titre.
تحالف للإمعان في سفك الدم العربي
بعد توقيع محسن مرزوق في الولايات المتحدة بروتوكولا يجعل من بلادنا حليفا استراتيجيا للولايات المتحدة الامريكية هاهي حكومة الحبيب الصيد تعلن عن انضمام تونس لما يسمى بالتحالف الدولي ضد تنظيم “الدولة الاسلامية ” وهكذا تكون تونس قد ترجمت عمليا تحالفها الاستراتيجي مع اكبر قوة استعمارية في العالم واشدها دفاعا عن الكيان الصهيوني وعداءا لطموحات الشعوب في الحرية والانعتاق.
لا حرية للوطن و لا تقدم للمجتمع بغير الديمقراطية
بين عامي 1967 و 1979 اثنا عشر عاما وعدة حروب وهزائم عربية. بين التاريخين أيضا حروب وانتصارات غير عربية. بين التاريخين كذلك عدة متغيرات عميقة شملت العرب وغير العرب المنتصرين والمنكسرين على السواء. ولكن لماذا العام 1967 ولماذا العام 1979؟ ألأنهما بالنسبة لنا نحن العرب، هما على نحو ما تاريخ واحد؟ فالهزيمة العربية المدوية-وفي القلب منها كانت الهزيمة الناصرية-لم تثمر العلقم إلا في معاهدة الصلح المنفرد، بمعنى أن العدو انتظر أكثر من عشر سنوات ليجني ثمار حرب الأيام الستة.
Hkeya #3 : Vous avez dit « Monumentales » ?
« Monumentales ». C’est le deuxième terme qui accompagne, actuellement, le titre d’une exposition à l’Institut du Monde Arabe. Précisément, « Œuvres monumentales », sont un ensemble d’ouvrages de l’artiste plasticien français Stéphane Pencréac’h, entre peinture et sculpture, qui se présentent sous trois thématiques de notre histoire contemporaine immédiate : le « Printemps » arabe, le conflit syrien et les dernières journées meurtrières qui ont pris Paris pour cible en Janvier 2015.
Vers une intervention militaire en Libye ?
4 ans après la révolution tunisienne et le déclenchement du “Printemps arabe”, les choses ont beaucoup changé depuis l’échec en Syrie et l’effet domino inverse qui avait suivi. Plusieurs facteurs semblent aujourd’hui réunis pour une accélération des évènements au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Il faut donc revenir sur des faits importants de l’année dernière et les connecter pour voir que des tendances existent.
Public opinion and personae non gratae in post-revolution Tunisia: pro-Israel, doublespeak, and fundamentalism unwelcome
Polemical public figures who provoke protests upon their arrival or an outpouring of public response to their ideologies and work are as telling of the values and issues precious to Tunisian public opinion as they are of the controversial figures themselves.
South to North and the Sea in Between: Politics of Migration in the Mediterannean
At the beginning of the month, Journalist Farhat Othman criticized the Italian Interior Minister’s visit to Tunisia, observing that an offering of patrol boats, in the guise of support against terrorism and contraband, could only be intended for support against clandestine immigration since it consists of «patrol vessels mandanted by the cooperation agreement linking Tunisia and Italy since 2011 after the massive wave of Tunisians to Italy.» As if to provide a caricature of European politicans obsessed by preserving EU security, Nicolas Sarkozy addressed a cheering crowd of supporters in Nice earlier this week, calling for the «refounding» of the Schengen Area and «a real immigration policy to put an end to social tourism in our country.»
Pourquoi Ennahdha a confié sa communication à la très controversée agence de relations publiques Burson-Marsteller ?
Le manque de transparence d’Ennahdha autour de son accord avec Burson-Marsteller suscite des soupçons inévitables sur la transaction qui, au contraire d’encourager des «élections libres et équitables en Tunisie», pourrait, en fait, les miner. L’ambiguïté autour de l’aspect financier de la transaction, (“Frais à déterminer à une date ultérieure,” lit-on dans le document d’enregistrement officiel) est un sujet de préoccupation particulier, après la mauvaise gestion financière des partis, lors des dernières élections. En effet, certaines questions s’imposent : qui a financé ce projet ? De quel fond sera-t-il financé ? Quelles sont les modalités de paiement ?
Why has Ennahdha signed on with controversial American PR firm Burson-Marsteller?
Ennahdha’s lack of transparency around its agreement with Burson-Mersteller gives rise to inevitable suspicion that the transaction, contrary to encouraging «free and fair elections in Tunisia» might in fact undermine them. Ambiguity around the financial aspect of the deal (“Fees and expenses to be determined at a later date,” reads the official registration document) is a particular concern after political parties’ financial mismanagement in past elections.
Between a Rock and a Hard Place: Tunisia and Israel, Tunisia and the US
As much as Tunisia’s initial, post-independence, political transition was influenced by the extent and nature of economic support from the West, the success of the country’s waning post-revolution «democratic transition» is significantly impacted by the same US and EU powers. A misnomer that diminishes the scope and complexity of international alliances and enmities that it encompasses, the Arab-Israeli conflict bears greatly upon Tunisia’s relations with Western democracies, the primary prospective investors and financial backers of political transition in Tunisia for the past half century.
Marzouki’s Request: Rendering a «Possible Foreign Military Sale to Tunisia» Actual and Immediate
It is perhaps owing to the urgency of his message, the grave threats that political instability in Libya and regional terrorism pose to Tunisia’s political climate in these next three months, the potential dissipation of a democratic alliance in the MENA region, the very straightforward request for military training and equipment, and more specifically twelve Black Hawk helicopters, that Marzouki’s appeal has been so widely diffused across US and international media outlets.
What is pertinent to note is that Marzouki’s request is the precipitous disbursal of materials that the US has already promised Tunisia.
Addressing Terrorism at the Borders and Beyond, Overlooking Its Sources Within
As hightened political instability in Libya threatens to permeate the region, Tunisian media and political figures are preoccupied with issues at the borders and beyond, whereas few are looking inward to the geographical, social, economic factors associated with terrorism.
L’ultime retour des barbares
c’est la deuxième guerre du Golfe qui allait constituer le vrai champ d’expérimentation du chaos, une avant-première de la tragédie qui secoue aujourd’hui l’Afrique du nord et le Moyen Orient. Il ne s’agit plus de vaincre une armée ou de renverser un pouvoir ou même d’occuper un pays mais de détruire des états avec toutes leurs institutions et de diviser dans le sang des sociétés en dressant les groupes ethniques et confessionnels les uns contre les autres. Il faut toutefois préciser que cette gigantesque manœuvre de déstabilisation du monde arabe, cyniquement appelée « printemps arabe » s’inscrit dans une démarche dont les racines remontent bien loin dans le temps.
Bon pays, Etat fragile : La Tunisie au révélateur des index
Plusieurs études viennent démontrer, aujourd’hui, la position qu’occupe la démocratie tunisienne par rapport à l’ensemble des pays de ce monde. En effet, prenant en compte plusieurs indicateurs, Le « Good Country Index » (l’indice des bons pays) et le « Fragile States index » (l’indice des pays fragiles) situent différemment la place occupée par la démocratie tunisienne au sein du monde.
Interventionism, Systematic Alignment Instill Political Divisiveness – and No Resolve for Gaza
In Tunisia, there is a great deal of skepticism regarding the competency and «responsible governance» of the interim government in juxtaposition with Tunisia’s international image as the ‘sole democracy in the Arab world’ as citizens sense that technocrats and politicians are incapable of rising above their own political and electoral trajectories to synchronise a unified, coordinated national response to aggression that is tantamount to a Palestinian holocaust.
Division, dette, absence de projet de lutte…
La question qui se pose est : Le pourquoi de ce positionnement arabe d’un côté, applaudissant de l’intervention israélienne “le cas égyptien”, et de l’autre côté des manifestations fragiles et incohérentes avec l’ampleur de l’événement “l’agression israélienne” à caractère global qui touche “civils, infrastructure, maisons, résistance…” ?
Good Country, Fragile State, the Arab World’s Sole Democracy : Tunisia by International Measures
Several comparative studies featuring Tunisia have recently caught our attention at Nawaat, and here we reflect on them conjunctively in the context of a sort of comparative examination of our own. The Good Country Index passes as the most engaging for its pragmatic persective and reassuring assertion that the index is one alternative perspective that is to be considered in conjunction other indices and analyses; the Fragile States Index is mildly interesting without presenting any strikingly revelatory insight, while two articles from The Economist that examine the so-called Arab World are flagrantly devoid of research- and critical thinking-based material for relevant, constructive discussion.