Le « Oui » l’a emporté avec 94% des voix exprimées lors du référendum tenu dimanche. Pourtant, diverses organisations, partis et autres militants indépendants ont levé leurs voix à la veille du scrutin. Leurs slogans mettent à nu un projet constitutionnel autocratique et théocratique.
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Prison Constitution Religion Réforme Immigration Corruption Liberté d'expression Magistrature ViolenceCrise des réfugiés : Le calvaire tunisien et l’impuissance de l’UNHCR
Pendant des semaines, des réfugiés et demandeurs d’asile ont manifesté devant le siège de l’UNHCR à Tunis. Des jeunes hommes mêlés à des femmes et des enfants campaient sur place. Ils criaient leur colère, réclamant dignité et évacuation de la Tunisie. Cette crise n’est que la face émergée de l’iceberg dans la gestion épineuse des flux des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile en Tunisie.
Tunisie. Le viol de l’intimité comme arme politique
Une campagne de lynchage public a été enclenchée contre 3 femmes magistrates révoquées par Kais Saied pour des affaires de mœurs. Le nom de l’une d’entre elles et les résultats d’un examen génital qu’elle avait subi ont fait le tour des réseaux sociaux. « L’onde de choc est telle que les magistrats sont devenus eux-mêmes conscients de la gravité de ces tests qu’ils ordonnaient. Ça se retourne contre eux. Personne n’échappe à cette ignominie», déplore Bochra Bel Haj Hmida.
Sexisme en Tunisie : Il y en a marre !
Depuis 2011, plusieurs femmes sont publiquement victimes du conservatisme patriarcal et des préjugés sociaux. Et voici qu’une magistrate est aujourd’hui clouée au pilori. Or il n’est pas question de renoncer à des libertés individuelles, toujours menacées, ni de regretter la dictature policière de Ben Ali. Mais comment défendre la société tunisienne contre le bon vouloir de ses dirigeants ?
Prison pour femmes en Tunisie : châtiment sans réhabilitation
Les femmes représentent 3,2% de la population carcérale en Tunisie. Parmi elles, Asma. Elle raconte à Nawaat l’ignominie des conditions carcérales pour femmes. En effet, le parcours des détenues est souvent jonché de violences, aussi bien socio-économiques que psychologiques. Une étude de Beity et ASF lève le voile.
Femme rurale, tu n’hériteras point !
Les femmes rurales tunisiennes sont victimes d’inégalités criantes en matière d’accès à l’héritage. Les entraves sont à la fois de nature sociale et personnelle, législatives, logistiques et liées au fonctionnement même de la justice. Une étude fait le point sur la question.
Reportage : La fripe, baromètre du pouvoir d’achat des Tunisiens
La friperie a émergé en Tunisie après la seconde guerre mondiale. C’est dire qu’elle est ancrée dans les habitudes de consommation de nos concitoyens. Implantée dans le tissu socio-économique, elle fait vivre plus de 200 mille personnes. Mais le secteur vit une crise sans précédent.
L’arbre qui cache la forêt : Exploration des violences familiales
L’adoption de la loi n° 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en 2017, a remarquablement permis de rompre le tabou concernant les violences domestiques en Tunisie. Même si la violence conjugale a fait couler beaucoup d’encre, on peut la considérer comme l’arbre qui cache la forêt : les violences familiales et leurs diverses implications pour les femmes à l’âge adulte demeurent une sorte de secret de famille. Il est temps de mettre en lumière cette facette de la violence à l’égard des femmes.
Dossier-Droits des femmes: l’éternel alibi du pouvoir
Nous célébrons aujourd’hui la journée internationale des droits des femmes. A cet égard, la Tunisie aime à s’afficher en premier de la classe d’un monde arabe attardé, dans la continuité de la longue tradition nationale de féminisme d’Etat.
Reportage : El Sabbaghine, Jelma town en plein Tunis
Pour devenir propriétaire de son commerce à la rue El Sabaghine, Riadh a dû vendre des terres dans sa bourgade d’origine, Jelma, située à 50km au nord-ouest de Sidi Bouzid. Un investissement rentable à l’époque. Les affaires allaient bon train avec la Libye. Mais depuis, les temps ont changé. Le souk d’El Sabaghine n’est plus ce qu’il était.
Consultation nationale : « Au nom du peuple »… exclu !
Lancée le 15 janvier, la consultation nationale est présentée par le président Kais Saied, comme un outil démocratique pour sonder le peuple. Encore faut-il qu’elle soit accessible à toutes et à tous. Une condition qui fait défaut mais qui ne semble pas faire vaciller la volonté saiedienne d’assoir son projet.
Femmes en postes de responsabilité : loin de la figurante… la sorcière
Le féminisme d’Etat affiché comme faire valoir démocratique avait pour corollaire un sexisme anti-femme pratiqué à une large échelle dans la vie publique et distillé régulièrement dans les journaux contrôlés par les officines du ministère de l’Intérieur. A l’intérieur de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), certains membres masculins avaient du mal à accepter une femme à leur tête. Le délit d’indépendance est celui qu’on pardonne le moins. J’en ai fait l’expérience.