Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.
Assassinat de Chokri Belaid : De l’utilité de “l’internationalisation” de l’affaire…
La semaine dernière, “l’Initiative de Recherche de la Vérité sur l’Assassinat » et le collectif des avocats de Chokri Belaid ont annoncé aux médias qu’une plainte a été déposée auprès de la commission africaine des Droits de l’Homme afin de saisir la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Liquidation de Kamel El Gadhgadhi : Coup dur à l’intégrisme ou expiration d’un faux jeton
Qu’on le veuille ou non, il parait que le décès de Gadhgadhi, présumé responsable de l’assassinat de Belaid et des combattants de l’armée à Chaâmbi, met de la poudre aux yeux sur « l’armoire noire » de l’assassinat politique en Tunisie. Avec l’achèvement des sept terroristes de L’Ariana, La main « justicière » s’enlise d’avantage dans l’anonymat et la précarité.
La Polit-Revue : Terrorisme, est-ce « la lutte finale » ?
Deux opérations antiterroristes en une semaine ne sont pas sans répercussions politiques. Le coup de filet de samedi à dimanche à Borj Louzir a convaincu les plus sceptiques de la réalité d’une guerre aussi obscure qu’impitoyable.
Gouvernement Jomaa, des profils et des intérêts à surveiller attentivement…
Les biographies et CV des “ministres-élus” ont fait le tour dans l’Assemblée nationale constituante, mais aussi dans les médias nationaux, internationaux et sur les réseaux sociaux. Mais,les médias ont-ils examiné attentivement les profils de nos ministres ? Ces CV sont-ils aussi irréprochables comme nous les ont vendu les médias de la place ? Qu’en est-il vraiment de cette équipe gouvernementale qui ambitionne, comme celles qui ont précédé, de réussir la stabilité politique, sécuritaire, économique et sociale ?
La Polit-Revue : IIème République, toute ressemblance avec la première est fortuite
Riche en solennités en tous genres liées à la proclamation de la IIème République, la semaine du 27 janvier au 1er février est moins barbante qu’il n’y parait. C’est en effet une mini séquence d’alternance politique que vient de vivre le pays, sans élections, agrémentée de révisionnisme historique à chaud et de casseroles de la nouvelle équipe gouvernementale. Une équipe qui pourrait s’avérer plus politisée que prévu.
La Polit-Revue : Mehdi Jomâa quitte ou double
C’est une partie d’échecs de haut vol qui s’est jouée dans la nuit de samedi à dimanche, l’une de ces soirées où le pouvoir vacille, cette fois sous l’effet de jeux politiciens aussi subtils que pernicieux. Faute d’accord obtenu dans les délais impartis par la loi, Mehdi Jomâa est contraint d’annoncer l’échec de la formation d’un nouveau gouvernement.
L’article 62 de la nouvelle constitution : comment museler le parlement et renforcer le gouvernement
L’article 62 n’est qu’un copier-coller bâclé d’une traduction de l’article 49 de la constitution française qui stipule que « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique. » Cette règle n’est pas transposable au contexte Tunisien dans lequel l’action de contrôle par le parlement de l’activité gouvernementale n’est qu’à ses débuts.
La liberté de changer de parti après avoir été élu : avantages et inconvénients
Le Samedi 11 Janvier 2014 l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) tunisienne a refusé un amendement de l’article 54 de la constitution interdisant à un député de changer de parti une fois élu. Bien que l’ANC a dit son mot, plusieurs citoyens dans les médias sociaux ne comprennent pas les raisons de ce refus. Dans ce qui suit, nous allons jeter un peu de lumière sur la question.
La Polit-Revue : Constitution, rien ne sert de courir
Avec une Constitution arrivée aux deux tiers de sa rédaction, une passation des pouvoirs entre Larayedh et Jomâa et la recrudescence des émeutes nocturnes, le pays vient de vivre une semaine historique à plus d’un titre. Politiquement, en deux votes à l’ANC, le mythe de la discipline des partis de la majorité a volé en éclats.