Il ne s’agit pas ici d’établir une hiérarchie entre les libertés et les droits économiques et sociaux. Il s’agit de souligner le paradoxe que donne à voir aujourd’hui la scène politique tunisienne, entre une forme de progressisme de droite d’un côté, et de cas sociaux de l’autre, dont certains directement issus des évènements de la révolution et qu’aucune famille politique ne représente vraiment, encore moins l’actuel gouvernement technocrate trop occupé à relancer l’économie par toujours plus de libéralisme.
Pour la première fois depuis la Révolution, Ben Ali serait sorti de son silence.
Sous réserve que le site de nos confrères très sérieux de Oumma.com n’ait pas été “hacké”, Ben Ali se serait […]
La Polit-Revue : L’effroyable paralysie de la classe politique
La semaine du 14 au 19 avril a offert coup sur coup deux rendez-vous avec l’Histoire à la classe politique tunisienne : répondre au scandale retentissant de l’acquittement des symboles de l’ancien régime, puis réagir au simulacre d’élections présidentielles en Algérie. Dans un cas comme dans l’autre, l’ensemble de la classe politique s’est montré incapable de se hisser à une hauteur honorable, celle qu’on est en droit d’attendre d’institutions issues de la révolution. C’est dans ce climat léthargique qu’a eu lieu la reprise du dialogue national, un dialogue cette fois à teneur plus économique que politique.
Réformes et art du «Storytelling» du gouvernement Jomaâ
Force est de constater que nous assistons depuis quelque temps à un discours général sur l’état de notre économie de plus en plus alarmiste. Membres du gouvernement, hommes politiques, économistes et médias reprennent en chœur un même discours parfois contraire aux prévisions, allant même à contresens des précédentes déclarations plutôt optimistes.
Recommandations du Carter Center : un appel à agir pour harmoniser les lois
Dans un communiqué de presse publié le 10 avril dernier , le Carter Center incite les autorités Tunisiennes à prendre les mesures législatives nécessaires, quant à la consécration des droits humains au sein de la Constitution Tunisienne. Les recommandations préconisées par le Carter Center sont axées sur 3 volets : Droits de l’Homme, mise en œuvre de la Constitution et enfin un volet intitulés : institutions.
La Polit-Revue : Le verdict de la honte
Samedi 12 avril, jour noir dans l’histoire récente de la Tunisie post-révolution. Le verdict en appel tombe dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution. Le tribunal militaire allège considérablement les peines de prison ferme prononcées en première instance à l’encontre de Rafik Haj Kacem, d’Ali Seriati, ainsi que plusieurs généraux et directeurs de la sûreté impliqués dans diverses exactions.
La Polit-Revue : Maigre butin US et vautours héritiers du bourguibisme
Beaucoup de bruit pour au final pas grand-chose de concret. C’est en ces termes que l’on pourrait résumer la visite officielle de Mehdi Jomâa aux Etats-Unis, sorte de semaine d’échange culturel aux retombées plus symboliques que tangibles. Sur le plan national, à Monastir la ferveur autour du passé controversé de l’ex « despote éclairé » est supplantée par un présent sordide de guerre entre factions bourguibistes.
Mon rôle dans la confiscation : Riposte face à la haine
Dans un article paru récemment sur la toile et dans un style revanchard anti-Cpriste qui prédit tout sur les allégeances et alliances entre journaleux et mafieux, on en félicite Monsieur le président de la commission de confiscation des biens mal-acquis de s’être enfin libéré du joug de l’ex-ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières (moi-même).
Droit de réponse de madame Sihem Bensedrine : L’Instance Vérité et Dignité ne sera pas le cimetière de notre mémoire
Nombreux ont été les lecteurs qui ont partagé l’article publié par Khawla Euchi dans la rubrique politique de Nawaat, rien qu’en lisant le titre accrocheur et trompeur « est ce que les RCDistes et les corrompus de l’ancien régime vont devenir membres de l’Instance Vérité Dignité ?», surfant sur la vague d’écœurement qui a saisi tous ceux qui voyaient défiler les anciens responsables de la dictature, vantant avec arrogance leurs « mérites » dans la gestion prédatrice de l’Etat !
Dialogue Stratégique entre la Tunisie et les USA : Une lettre et des questions
Pour la plupart des signataires que nous avons pu contacter, de telles lettres adressées à leurs gouvernements ont déjà eu échos par le passé et peuvent contribuer à changer la politique étrangère américaine en Tunisie, cette dernière s’étant focalisée sur plusieurs autres fronts, délaissant « le laboratoire démocratique » qu’est la Tunisie.