مدنين: شهادات حول وفاة شاب إثر مطاردات أمنية لفض الإحتجاجات التي تلت تصريحات السبسي

على إثر الإحتجاجات التي شهدتها مدينة مدنين يوم الخميس 27 نوفمبر 2014 المنددة بتصريحات الباجي قايد سبسي، وإثر مطارة أمنية لتفريق بعض الشباب المحتجين، لقي الشاب صفوان الحمودي حتفه بعد أن سقط من سطح أحد المنازل حين كان يحاول الفرار.

Le Front Populaire est-il toujours de gauche ?

Depuis les élections de la constituante, le Front Populaire a fait prévaloir la lutte idéologique entre le courant laïc et le courant islamiste, au détriment d’une lutte primordiale sur les réformes socio-économiques qui vise à atténuer la fracture régionale et sociale, à l’origine de la révolution. La remise en question du modèle de gouvernance hérité de l’ancien régime, qui freine notre développement, est passée au second plan.

Silence, on manifeste dans le sud

Tous les voyants sont au vert pour les contre-révolutions du monde arabe. Le 29 novembre restera un jour noir pour les familles du millier de morts de la révolution égyptienne, avec l’acquittement de l’ancien dictateur Hosni Moubarak, précédé par une tirade révisionniste du juge. En Tunisie, si la restauration se fait plus subtilement, elle n’en est pas moins sur des rails.

Au Sers, le cauchemar des ouvriers agricoles face aux abus des investisseurs

Autrefois, on l’appelait le grenier de Rome. Aujourd’hui, la Tunisie n’arrive plus à combler ses besoins en agroalimentaire. Le secteur souffre, depuis des décennies, d’une mauvaise gestion qui le fragilise. Les retombées de la corruption, du népotisme et de la privatisation non-étudiée de l’ancien régime y ont, grandement, contribué. C’est le cas des fermes du Sers au Kef, où des ouvriers sont décidés à ouvrir les dossiers de corruption, réformer le secteur et créer des complexes agricoles, comme il y en a, partout, en Tunisie.

Les discours fétides de Marzouki et de Caid Essebsi, ou comment faire tanguer une démocratie fragile

Il s’agit ici, ni de journalistes, ni de politiciens « primaires » et encore moins de sympathisants qui se livrent à une « guerre des mots », mais bel et bien de deux candidats à l’investiture suprême, qui comme le stipule l’article 72 de la Constitution tunisienne, se doit d’être le « symbole de l’unité » de l’Etat. C’est ce caractère fédérateur, que doit représenter le futur président de la République qui doit se placer au-dessus de toute allégeance partisane comme le stipule l’article 76 de la Constitution : « le président de la République ne peut cumuler ses fonctions avec toute responsabilité partisane», et ce afin de justifier son autorité de représentant de tous les citoyens.

A Douar Hicher et Cité Ettadhamen, « à 18 ans, on est déjà mort » !

Leur insurrection singulière a tissé la narration d’une révolution annoncée. Ce fut un moment éphémère de gloire et d’espérance. Entre le 12 et le 13 janvier 2011, les jeunes insurgés de Cité Ettadhamen ont bien cru que l’isolement, où on les maintenait, allait être levé. Mais, il n’en fut rien. Au contraire, après les délits de pauvreté et de délinquance, le salafisme est venue exacerber les discours de stigmatisation qui empoisonnent la vie des habitants.

Cette encre d’infériorisation qu’on défend mal !

Dans cette nouvelle tentative, basée sur une expérience longue et répétée sur le terrain, M. Jemal cherche à démontrer, à l’aide d’exemples étrangers du Sud, « le bénéfice apporté par l’utilisation de l’encre dans le déroulement de l’opération de vote, en particulier la possibilité qu’elle offre pour éviter la confusion dans les Centres de vote et empêcher certains électeurs malintentionnés de profiter du désordre pour circuler entre les rangs et diffuser leurs messages. » Voilà la meilleure illustration de ce qu’il ne faut pas faire en Tunisie ; se réclamer de l’exemple des autres, qu’il soit juste ou faux, pour justifier nos insuffisances. Car, l’auteur de l’article rapporte l’exemple d’autrui comme preuve du caractère incontournable de l’encre ; or, que je sache, chaque peuple a une spécificité sociale et psychologique et, dans notre pays, on a la prétention de se réclamer d’un modèle sui generis !

Est-ce bien raisonnable de voter pour Marzouki ?

Malgré qu’il y ait quelques bonnes intentions au niveau économique et régional, les effets sont restés dans l’attente, et c’est bien sur ce point, concernant le niveau de vie quotidien, que les Tunisiens n’ont pas pardonné ni à lui ni aux partis de la troïka, et c’est à ce niveau que les rcdistes ont pu jouer sur la souffrance et le malheur des Tunisiens. Au point que des citoyens lambda ont préféré l’ère du dictateur.

Tunisie : qu’est-ce que le conseil constitutionnel et quel est son rôle ?

La création de la Cour constitutionnelle et son attribution d’un certain poids considérable peut s’interpréter en termes de logique de situation. Elle résulta en effet de la volonté de ceux qui ont défendu, dans l’ANC, le régime semi-présidentiel, s’opposant ainsi à Ennahdha qui revendiquait un régime parlementariste. Cette Cour présente un frein quant à la démocratie majoritaire. Bref, la Cour constitutionnelle est devenue la pièce maîtresse d’un système de contre-poids et s’inscrit dans une formulation moderne de la séparation des pouvoirs.

تغوّل الحوار الوطني و تدشين أول خرق لدستور تونس الجديد

نظرا لأن الفصل 89 محور الإشكال يندرج ضمن القسم الثاني من الباب الرابع المنظم للحكومة وبالتالي فإنّ المسألة محسومة دستوريا وكل تدخل للحوار الوطني يدخل في إطار محاولته فرض آرائه بدون أي موجب قانوني أو دستوري. ولئن وجد رئيس الجمهورية المنصف المرزوقي نفسه موضع اتهام إثر قيامه بتطبيق ما جاء في الدستور ضمن صلاحياته فإنّ رئيس المجلس التأسيسي سيكون أيضا موضع اتّهام بتعطيل قرارات الحوار الوطني إثر توجيهه دعوة لمجلس النواب المنتخب لعقد جلسة افتتاحية يوم 2 ديسمبر القادم. فباجتماع المجلس الجديد لن يكون أمام الحزب الفائز سوى إعلام رئيس الجمهورية الحالي بتكليفه رئيسا للحكومة من أجل تشكيل الحكومة الجديدة وأي تأخير سيعتبر خرقا للدستور.

Regards croisés sur le processus électoral dans la circonscription de Bizerte.

Nous avons choisi de croiser les regards de deux personnalités de cette circonscription qui se sont investies dans le processus électoral de la région depuis le 23 octobre 2011. Pour la première personnalité, il s’agit de Sihem Zaouali, l’une des figures de la ville de Bizerte, militante de longue date au sein de la société civile de la région. Elle a suivi, en tant qu’observatrice avec ATIDE, les différentes élections depuis le 23 octobre 2011.

Victoire de la Destourie victoire à la Pyrrhus

Les résultats de la présidentielle montrent finalement que les adeptes de l’ancien régime ne pèsent finalement qu’un petit « 10 % » de la population en âge de voter. Cela est confirmé par les voix qui se sont portées sur le presque nonagénaire, rescapé de la Destourie, et véritable patriarche de la bourgeoisie tunisienne.

L’encre électorale et les dérives qui menacent la Démocratie

Suite à ma participation dans un Centre de vote aux élections de 2011 et 2014, j’ai voulu montrer dans un article publié dans Leaders le 7 Nov. 2014 le bénéfice apporté par l’utilisation de l’encre dans le déroulement de l’opération de vote, en particulier la possibilité qu’elle offre pour éviter la confusion dans les Centres de vote et empêcher certains électeurs malintentionnés de profiter du désordre pour circuler entre les rangs et diffuser leurs messages.

مشروع الإصلاح الجبائي: لعبة ليّ الأذرع والمصالح المتضاربة

في الثاني عشر والثالث عشر من شهر نوفمبر الجاري، نظّمت وزارة الماليّة اجتماعات موسّعة مع جميع الأطراف المساهمة في صياغة مشروع الإصلاح الجبائيّ تحت عنوان “الاستشارة الوطنيّة حول إصلاح المنظومة الجبائيّة” في نزل البلاص بقمرت. وقد كان فريق نواة حاضرا خلال ورشات النقاش التي عرضت خلالها اللجان المختلفة أعمالها وتصوّراتها التي أدرجت في مشروع الإصلاح الجبائيّ