Depuis plus d’un mois et demi, les agriculteurs de Lagsab protestent contre l’accaparement de leurs terres ancestrales par un investisseur privé. Ils dénoncent une nouvelle forme de colonisation. Reportage.

Depuis plus d’un mois et demi, les agriculteurs de Lagsab protestent contre l’accaparement de leurs terres ancestrales par un investisseur privé. Ils dénoncent une nouvelle forme de colonisation. Reportage.
Initiatives locales, actions en justice, pétitions : face aux enjeux environnementaux qui bouleversent notre planète et des pouvoirs publics aux abonnés absents, de plus en plus d’acteurs de la société civile se mobilisent.
Alors que le contrat d’exploitation de la décharge de Borj Chakir devait expirer le 4 octobre 2021 et ainsi concrétiser sa fermeture, l’ANGED a pris la décision de le prolonger de six mois. Retour sur ce dossier épineux.
Cinq ans après la création du ministère des Affaires locales, celui-ci a été supprimé. Un faux-problème ou une menace réelle pour le processus de décentralisation ?
Points noirs, décharges anarchiques, ordures éparpillées… les déchets font désormais partie du paysage tunisien et imposent un constat d’échec de leur gestion.
Il y a un an, le conseil ministériel a adopté le projet de loi portant sur la prolongation du congé de maternité: il devait passer à trois mois, contre actuellement 10 semaines dans le secteur public et un mois dans le privé. Mais depuis, plus rien.
Invitée à Tunis dans le cadre d’un séminaire organisé par la Fondation Rosa Luxemburg, Mireille Fanon-Mendes-France, présidente de la Fondation Frantz Fanon et experte au sein du groupe de travail sur les afro-descendants au Conseil des Droit de l’Homme de l’ONU, est venue à Nawaat nous parler de son père Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre, essayiste, penseur majeur de l’anticolonialisme et figure importante du mouvement tiers-mondiste.
Alors que le décès de 7 nouveau-nés à l’hôpital de Nabeul agite la toile même pas quatre mois après les 22 cas de la Rabta, nous nous sommes penchés sur une réalité moins connue mais répandue : il s’agit des violences que subissent les femmes dans les hôpitaux et les cliniques lorsqu’elles mettent au monde un enfant. Paroles déplacées, gestes inappropriés, pratiques non consenties, mépris, examens brutaux… Les premiers témoignages sur les violences obstétricales émergent douloureusement.
Human Rights Watch a récemment critiqué l’inaction des autorités tunisiennes quant au rapatriement des enfants dse combattants tunisiens de Daech. D’après un rapport de cet ONG, 200 enfants tunisiens seraient actuellement détenus dans des prisons et des camps en Libye, en Syrie et en Irak. Dans cette interview avec Amna Guellali, directrice du bureau de Human Rights Watch en Tunisie, nous cherchons à mieux comprendre la situation de ces citoyens tunisiens et les enjeux derrière la revendication de leur rapatriement.