La poussée islamiste ne répond pas uniquement à un ressentiment à l’égard de l’Occident dominant, mais également à une quête d’un Idéal qui réconcilie les affirmations identitaires avec des attentes et des aspirations sociales, une recherche d’une adéquation entre les valeurs véhiculées par le substrat culturel et les normes du monde moderne.
Tunisie : Le Dialogue National ou le Dé-voilement archéologique d’une Révolution?
Quelles ont été les conditions de cette émergence de la révolution, le prix dont elle a été payée, ses effets sur le réel et la manière dont, liant un certain type d’objet à certaines modalités du sujet, elle a constitué, pour un temps, une aire et des individus donnés, l’a priori historique d’une expérience possible ?
Le centrisme politique du Président Marzouki, ou la conciliation des impossibles
Plus qu’un programme politique rigoureux, c’est une ligne politique centriste. Et c’est une philosophie politique avec des références ouvertes et diversifiées culturellement à plusieurs grands philosophes que présente le Président tunisien.
Patrimoine et politiques culturelles dans la Tunisie postrévolutionnaire : Vers une nouvelle approche
Il peut paraître surprenant que le mot « patrimoine » est issu d’un vocabulaire juridique, son utilisation, dans les acceptions que nous lui connaissons remonte à la fin des années 1980. II est alors utilisé pour désigner l’ensemble des productions humaines à caractère artistique que le passé a laissées en héritage.
La Polit-Revue : L’avant dialogue national, ou la grande guéguerre pour le pouvoir
Le coup d’envoi effectif du dialogue national n’engage plus que ceux qui y croient encore. Plus de 2 mois de blocage, des belligérants qui se tournent le dos et même une intervention américaine en coulisses feraient presque passer la crise tunisienne pour un nouveau casse-tête type Proche-Orient. Une lueur d’espoir est cependant venue apporter samedi la promesse de mettre fin aux querelles politiciennes.
La Tunisie postrévolutionnaire et le temps de la responsabilité citoyenne
Après trois ans d’expérience révolutionnaire en Tunisie, les demandes de changement ne manquent pas, provenant de catégories sociales différentes et de diverses familles politiques. Depuis le 14 janvier 2011, le pays débarrassé de son dictateur, vit un changement radical dans son activisme politique.
« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…
Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage
Tunisie : la fin des certitudes
Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.
Une question de dignité et de liberté !
Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.
La Tunisie à la croisée des chemins
Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.