Islamisme, Printemps arabe et Révolution

La poussée islamiste ne répond pas uniquement à un ressentiment à l’égard de l’Occident dominant, mais également à une quête d’un Idéal qui réconcilie les affirmations identitaires avec des attentes et des aspirations sociales, une recherche d’une adéquation entre les valeurs véhiculées par le substrat culturel et les normes du monde moderne.

Les questions économiques selon Hizb al Tahrir (Partie I)

Takieddine Annabhani, le fondateur du « Hizb al Tahrir » considère que la crise des musulmans contemporains, réside dans la passion qu’ils éprouvent pour les idées « capitalistes » et dans leurs tentatives de les concilier avec l’Islam, voire de les suivre telles quelles. De là, il voit qu’il revient « au missionnaire de l’Islam, d’examiner les fondements des prescriptions et des solutions capitalistes, de montrer leur faux caractère et de les abattre.

La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie III)

Dans le domaine économique, et pendant les années de décolonisation, des « spécialistes » ont décrété l’incompatibilité de l’Islam avec le Capitalisme, thèse que Maxime Rodinson s’est employé à réfuter dans un ouvrage portant le même titre. Aujourd’hui, le libéralisme devient la panacée qui permet aux yeux de ses promoteurs de faire sortir l’Islamisme de son carcan fondamentaliste.

Le dilemme d’Ennahdha

Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.

L’AKP est-il un parti islamiste ?

Considéré, à tort, comme un modèle d’islamisme réussi, il a renforcé le virage libéral entamé par les organisations islamistes. Ne prenant pas en compte la spécificité du cas turc, les islamistes prennent pour modèle ce qui constitue en vérité un contre-modèle !

Dégage ! Thamma Atraf !

Par khaled Ridha – Le 14 janvier, le ciel de Tunis a été déchiré par un cri saccadé émanant de la foule rassemblée devant le ministère de l’intérieur. Un slogan ravageur est né : Dégage ! Scandé par les manifestants, il signifiait au dictateur la rupture consommée avec les citoyens. Tel un chant joyeux accompagné par une chorégraphie qui rappelle le battement d’ailes, il annonçait la liberté de tout un peuple.

Le système Destour

Par khaled Ridha – Je lis et j’entends souvent que la révolution piétine à cause su « système Ben Ali » ce qui à mon sens n’est pas tout à fait exact. Peut-être cela est-il dû au fait que la révolution a été l’œuvre d’une jeunesse qui n’a connu que l’ère du dictateur déchu. En vérité, la révolution tunisienne a en face d’elle le système-Destour. Je m’explique : Dès l’époque coloniale, le parti Destour a tenu à contrôler les organisations de masse…

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