Depuis les premiers pochoirs cyniques et contestataires à l’effigie de Zaba et les premiers slogans « tagués » sur les murs des sit-in successifs de la Kasbah, et surtout depuis les pétitions signées et le groupe crée pour les protéger, « Ne touchez pas aux tags d’El Kasbah, c’est notre patrimoine », un déclencheur s’est mis en route : la quasi reconnaissance ou prise de connaissance des Tunisiens avec tout ce qui peut être de l’ordre de l’inscription urbaine, allant de la simple expression à l’œuvre d’art total.
Appel Aux Forces Sociales Indépendantes De Tunis
et appel pour les Tunisiens, est lancé par un groupe d’individus, ne représentant aucun parti politique, association ou collectif quelconque.
Tunisie : Histoire d’une révolution derrière les barreaux.
« qu’est-ce qu’un Etat en Tunisie, si ce n’est pas un poste de police, un tribunal, une prison et une choôba*». Les manifestants se sont attaqués alors au talon d’Achille du système : les postes de police. Un acte qui est considéré en temps normal comme un délit, mais dans le contexte du pré 14 Janvier, c’était un acte révolutionnaire.
Le Monde musulman, Marx et la révolution : Entretien avec Alain Gresh
Invité par Al-Qotb pour présenter la réédition du livre Islam et capitalisme, écrit par Maxime Rodinson en 1966, dont il vient de signer la préface, Alain Gresh nous a fait l’honneur de nous accorder une interview exclusive. Alain Gresh est journaliste et directeur adjoint du mensuel Le Monde diplomatique. Il a publié plusieurs livres sur le Proche-Orient et sur l’islam, dont le dernier paru en 2010 : De quoi la Palestine est-elle le nom ?
Pour la première fois depuis la Révolution, Ben Ali serait sorti de son silence.
Sous réserve que le site de nos confrères très sérieux de Oumma.com n’ait pas été “hacké”, Ben Ali se serait […]
Procès iniques de la jeunesse : le désenchantement de la révolution tunisienne
En décembre 2010, quand des centaines de jeunes ont investi les rues de la Tunisie, brulé des fourgons et des postes de police, et jeté des pierres, le régime de Ben Ali a choisi la répression comme réponse, et il a perdu. La leçon a été retenue et la jeunesse a cru avoir été reconnue et prise en compte, sans doute pour la première fois, dans ce pays. Les images de la révolte ont fait le tour du monde, et ce que le président déchu avait qualifié de « terrorisme » ou encore de « trouble de l’ordre public » est devenu processus révolutionnaire et résistance.
Parution de “Tunisie : Fragments de révolution”, le livre du rattrapage démocratique
A l’origine du livre, le blog collectif El Kasbah, devenu l’un des repères virtuels des déroutés de l’après-révolution. C’est suite au sit-in d’El Kasbah2, que Riadh Sifaoui, un Tunisien de la diaspora, lance ce blog qui a vocation d’agora et de sentinelle.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)
Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.
Kasserine : Portrait d’un marginal résistant à toutes les injustices
Ce témoignage ne fait de Rabii Gharsalli ni un héro ni une victime, mais seulement un témoin qui remet à l’ordre du jour une partie de la problématique du « terrorisme » que personne ne veut évoquer. La lutte contre le terrorisme ne réussira jamais sans justice, sans démocratie et transparence. L’issue de cette crise sécuritaire et sociale ne se fera jamais sans réforme et lutte contre la violence de l’Etat.
À la recherche de la dignité citoyenne dans les pays du printemps arabe
Aujourd’hui, nous devons penser aux moyens de préserver notre expérience révolutionnaire qui a vu la renaissance du patriotisme au niveau socio-culturel et la réintroduction du citoyen arabe dans le cours de l’histoire. Actuellement, l’un des rôles les plus importants que devra assumer l’élite politique dans ce nouveau contexte est celui de reconnaitre que la dignité citoyenne constitue l’une des fondements de cette nouvelle ère postrévolutionnaire.