Le rassemblement des Réformateurs, l’organisation de leurs idées pour mettre en place un projet basé sur une vision est, désormais, une nécessité nationale absolue.
Ennahdha et l’art de la cohabitation passive
Lorsqu’en janvier 2014, Ahmed Néjib Chebbi déclarait que « c’est la stratégie d’Ennahdha qui a au final réussi », l’homme ne croyait sans doute pas si bien dire. En cette semaine de marasme politique, nul ne sait vraiment ce qui se passe dans l’hermétique forteresse de Montplaisir, où ce que d’aucuns appellent « le parti réellement au pouvoir » poursuit son petit bonhomme de chemin et a su se faire oublier par les médias dominants. Si bien que pour s’informer, les observateurs de la scène politique doivent recourir au buzz distillés non sans une certaine insolence par les hauts dignitaires du parti islamiste, tels que les deux derniers en date, respectivement via Ali Laarayedh et Rafik Abdessalem.
Naissance d’al-Irada, scission de Nidaa, le chassé-croisé qui bouleverse la donne politique ?
Si les détracteurs de Nidaa Tounes lui reprochent d’être un parti bâti sur l’unique idée de l’anti-islam politique, al-Irada se propose d’être sans complexe l’alternative à ce qu’il a qualifié dimanche de « restauration » et de « normalisation de la corruption ».
En France comme en Tunisie, les esprits se droitisent
En Tunisie, il est surprenant de constater les réactions de certains commentateurs des résultats des régionales françaises, hier porte-voix de Nidaa Tounes, s’érigeant aujourd’hui en défenseurs des valeurs anti fascistes. Un état de déni, type deux poids deux mesures, qui mérite d’être étudié.
La Tunisie des urgences et du dégoût …
Ni leçons à donner ni des grandes analyses à faire, juste un simple arrêt sur image et avec des mots simples.
Médias : Le service public asservi par le président Caïd Essebsi
Lors de sa dernière allocution, le président Béji Caïd Essebsi a instrumentalisé tous les médias pour concentrer l’essentiel de son discours sur une question partisane. Impliquer les médias privés relève de leur libre choix mais y mêler les médias publics s’apparente à un abus de pouvoir. «La patrie avant les partis» ? Pas vraiment.
Antiterrorisme : la Tunisie est-elle un « failed state » ?
Tunis, “capitale nécropole”, au terme d’une cinquième nuit de couvre-feu. A défaut d’être inventives, les mesures annoncées suite à la réunion d’urgence du Conseil supérieur de la sûreté nationale sont nombreuses. L’opposition dénonce leur orthodoxie, fustigeant un gouvernement Essid en permanence dans la riposte et la réaction.
Antiterrorisme et libertés : inquiétantes analogies entre Paris et Tunis
Il y avait un avant et un après attaque de Sousse en Tunisie, tout comme il y aura un avant et un après attaques de Paris en France. Ces deux massacres avaient été tous deux annoncés par deux attentats quelques mois auparavant. Ces coïncidences pourraient n’être qu’anecdotiques, si elles n’avaient pas des conséquences politiques qui confinent au mimétisme.
Louanges internationales du « consensus tunisien » : quelles conséquences pour l’opposition ?
Après l’inattendu prix Nobel de la paix, deux autres importantes distinctions internationales ont été délivrées coup sur coup cette semaine pour saluer ce qu’il est convenu d’appeler le modèle tunisien. Le 27 octobre, Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi ont été faits lauréats du prix de l’International Crisis Group (ICG) des « pionniers en matière de construction de la paix ». Sayida Ounissi élue Ennahdha, Wafa Makhlouf élue Nidaa Tounes, relativement méconnues, et Yassine Brahim seront quant à eux décorés par L’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), annonce l’Institut américain le 28 octobre. Que récompense-t-on au juste, et quelle sera l’incidence de ces ornements, prestigieux mais probablement hâtifs, sur l’action de l’opposition ?
Un an déjà, la 2e république nous a rendu le sourire !
La Tunisie revient vraiment de loin ! Tant de craintes qui se sont évaporées et tant d’espoirs qui se sont matérialisés. Notre chère patrie a connu une transformation époustouflante, et on ne peut qu’être envahis par le sentiment de fierté.