Les zones humides constituent un important réservoir de biodiversité. Or elles subissent en Tunisie des agressions aux conséquences incalculables. La faune et la flore sont menacées. Et le coût humain risque d’être exorbitant.
Requins en Tunisie : Menace imaginaire, extinction réelle
Les fake news alarmantes se multiplient. Pourtant, aucune blessure ou mort due à un requin n’a été jusqu’ici relevée en Tunisie. Et des rapports préviennent même contre leur extinction massive en raison de la pollution et de la pêche illégale.
Tunisie : Ces animaux qui disparaissent (II)
De grands et petits Mammifères se raréfient en Tunisie. Laxisme des autorités, braconnage, destruction de leurs habitats naturels, superstition, contribuent à la raréfaction des espèces animales dans notre pays. Une prise de conscience est nécessaire pour tenter d’inverser la tendance.
Tunisie : Ces animaux qui disparaissent (I)
Une crise globale de la biodiversité perdure depuis des années. Et les ressources vivantes de la Tunisie sont aussi touchées. Cet article se penchera sur des cas d’espèces animales en voie de raréfaction sous nos cieux, en tentant d’explorer les causes du phénomène.
Menaces sur les aires protégées en Tunisie
En Tunisie, la gestion des aires protégées peut être résumée en une formule simple : clôturer et interdire ! Les interdictions ont d’abord affecté les communautés qui ont l’habitude d’utiliser ces espaces avant leur mise sous protection. Des conflits ont éclaté dans certains sites, mais l’administration a imposé son choix aux populations locales. Il y avait pourtant une chance de parvenir à un compromis, mais cela n’a même pas été tenté.
Tunisie : Chiens errants, dans le viseur d’une politique cruelle et contre-productive
Chaque année, des municipalités font abattre des chiens de rue accusés de transmettre la rage et d’attaquer les passants. Des associations de défense des animaux montent au créneau pour alerter l’opinion publique sur cette pratique cruelle. Or si la stérilisation se généralisait dans tout le territoire tunisien, le problème des chiens errants et de la rage serait résolu en 6 ou 7 ans, souligne une vétérinaire.
Raréfaction des escargots terrestres en Tunisie, à qui la faute ?
Une récente prospection en Tunisie orientale nous a permis de constater la rareté, voire l’absence d’escargots terrestres dans plus d’un site. L’interdiction de ramassage des escargots entre les mois de mars et de mai par les autorités n’est pas respectée. Et l’exportation massive ne se nourrit pas uniquement de l’élevage. L’énormité des volumes exportés met en évidence les pressions exercées sur les populations naturelles.
Gestion des aires protégées : Le cas de la réserve de Bou Hedma (I)
Selon les textes en vigueur, ces aires sont protégées à des fins de conservation de la biodiversité, de recherche et d’éducation. Soit, mais est-ce qu’elles assument réellement ces fonctions en Tunisie, et quelles sont les priorités en matière de conservation qu’on peut leur assigner ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en prenant pour exemple la gestion de la réserve de biosphère de Bou Hedma.
Biodiversité en Tunisie: les Parcs nationaux, un besoin d’évolution !
Le mode de fonctionnement des aires protégées tunisiennes est appelé à évoluer. C’est ce qui ressort de l’expérience cumulée dans le cadre de leur gestion. L’avenir des espèces animales de nos parcs nationaux est plus qu’incertain si rien n’est fait pour faire évoluer le suivi dans le temps et l’espace.
Alerte aux Physalies en Tunisie : plus de peur que de mal ?
La découverte de l’espèce de physalie, présentée comme mortelle pour l’humain, sur les côtes tunisiennes a suscité de nombreuses inquiétudes et interrogations. Cet animal, assimilé à une méduse, présente des dangers. Mais est-il susceptible de gâcher nos baignades cet été ? Et comment s’en prémunir ?
Inventaire de la biodiversité. De nouvelles techniques en Tunisie
L’expérience a été initiée par l’Association Tunisienne des Randonneurs d’Akouda, qui a d’abord tenté d’inventorier les félins dans les parcs de Bou Hedma et Jbil, situés respectivement dans les régions de Sidi Bouzid et Kébili. Voici une partie des résultats obtenus par l’utilisation des caméras détectrices de mouvement, dans le parc de Bou Hedma.
Journée de l’Environnement : Les leçons du Covid-19
Le monde célèbre, le 5 juin de chaque année, la Journée de l’Environnement. L’occasion de s’interroger sur nos avancées et nos reculades à la lumière des leçons tirées de la crise du Covid-19 qui secoue le monde depuis quelques mois.
Gazelles dama en Tunisie : les racines d’une disparition
La disparition des gazelles dama (Figure 1) du parc de Bou Hedma (zone 3) a provoqué un émoi chez certains. Pourtant, leur disparition était prévisible depuis quelques années.
Covid-19, les animaux sont-ils contagieux aussi ?
Intervenu sur les ondes de Mosaïque Fm, le 21 mars, le président du Conseil de l’ordre des vétérinaires Ahmed Rajab a alerté sur la contagiosité des animaux comme les chiens, les chats et les volailles porteurs du virus.
Vers la disparition du petit monarque ?
Ce papillon a été le premier à avoir été représenté, il y a environ 3500 ans, sur une tombe de la vallée des rois en Égypte. Il a été signalé en Tunisie depuis 1953, mais l’espèce est menacée par la destruction de son habitat.
Espèces en péril, dans l’attente de mesures urgentes
Tous les grands mammifères herbivores sont en sursis. Certains oiseaux chanteurs ont presque complètement disparu de nos contrées. Tandis que l’extension phénoménale de nombreuses espèces exotiques et envahissantes passe quasiment inaperçue. D’où l’urgence de réclamer des comptes aux structures en charge de l’environnement dans le pays.
La Sebkha de Séjoumi : Trésor caché ou malédiction ?
La Sebkha de Séjoumi qui s’étend sur 3000 hectares n’est pas uniquement une source de moustiques et d’odeurs pestilentielles. D’un point de vue écologique, il s’agit d’une zone humide unique au monde. La région accueille des espèces menacées d’oiseaux migrateurs et notamment les fameux flamants roses. Sur les rives de la Sebkha, s’étalent des hectares de terres agricoles particulièrement fertiles. Une fois valorisée, la zone pourrait se transformer en pôle économique. Cependant, les marais sont également à l’origine de bien des désagréments pour les habitants de la région. Surtout en l’absence d’une vision stratégique et d’une volonté politique d’appréhender la question.
Nouvelle en Tunisie, l’hermine est-elle native ou invasive ?
L’hermine (Mustela erminea) est un petit mammifère carnivore. Elle se distingue de sa congénère, la belette, avec laquelle elle risque d’être confondue, par le bout de la queue présentant une touffe de longs poils noirs. Une population d’hermine a été découverte en Tunisie centrale il y a peu de temps. Dans le texte qui suit, nous présentons les caractéristiques écologiques de l’espèce et nous nous interrogeons sur ses origines possibles.