La lectrice de la rue Dabaghine, un roman qui dépoussière l’engagement littéraire

Plusieurs écrivains et artistes tunisiens semblent vouloir inscrire la problématique de la sexualité au cœur de leur engagement. Il y a eu Aymen Daboussi avec ses chroniques débridées dans les couloirs de l’hôpital psychiatrique d’El Razi. Voici Sofiène Rjeb et ses jeux littéraires vertigineux autour du thème de l’identité sexuelle.

Sophie Bessis : « l’histoire n’a pas commencé le 7 octobre et Israël est en train de perdre la guerre médiatique »

Sophie Bessis a sans cesse été attentive à l’histoire politique et culturelle de la Tunisie avec des livres indispensables comme Les valeureuses (2017). Elle a aussi exploré les décombres de la modernité dans le monde arabe avec La double impasse (2014), où elle réfléchit sur « le désordre d’un monde qui forge sans relâche les outils de sa perte ». Propagande, religion, normalisation : dans un entretien avec Nawaat, l’historienne franco-tunisienne livre un point de vue lucide sur la guerre à Gaza et ses répercussions majeures sur le débat public tunisien.

Que dit l’annulation des JCC sur l’engagement pour la Palestine ?

L’annulation surprise de la session 2023 des Journées cinématographiques de Carthage, prévues du 28 octobre au 4 novembre, a laissé un vide. Mais cela a également permis de réfléchir sur le rôle du cinéma, et de l’art en général, dans la défense des droits humains des palestiniens.

Théâtre : Pièce cruelle et désespérée pour les 20 ans de L’Artisto

Ghazi Zaghbani est le fondateur de L’Artisto, un théâtre privé dont la compagnie vient de fêter ses 20 ans. Dans la foulée, La Ferme, la nouvelle production de la rentrée 2023, vient marquer un bilan mitigé.

Les filles d’Olfa : rencontre avec deux jeunes actrices sur la corde raide

Dans un mélange des genres étourdissant, Les filles d’Olfa, sorti le 20 septembre, suit la trajectoire d’une famille brisée par l’embrigadement à Daech. Au cœur de ce dispositif, deux jeunes actrices nous parlent de leur expérience dans ce film déroutant. Rencontre.

Un livre tunisien sulfureux, à la conquête de la France et de l’Algérie

Deux prestigieuses maisons publient la version française des « Carnets d’El-Razi », le 5 octobre en Algérie et en France. Et l’éditeur français qui ne pensait pas qu’un tel livre pouvait sortir en Tunisie a été choqué à sa lecture, lance l’auteur.

Livres en Tunisie : Un classique féministe interdit par la douane

La version arabe d’un livre de Virginie Despentes, a été renvoyée au Maroc par la douane tunisienne. « Un responsable m’a donné le motif verbalement : outrage aux bonnes mœurs », déplore son traducteur, Walid Soliman, qui a entre autres traduit Andrei Kourkov, Mario Vargas Llosa et Gisèle Halimi.

A Sidi Amor : Bâtir autrement en temps de crise climatique

Des gens se démènent sur les hauteurs de Sidi Amor, du côté de l’Ariana, pour expérimenter l’avenir écologique de nos habitats à l’ère du dérèglement climatique. Alors que le bâtiment est le deuxième secteur le plus polluant en Tunisie. Reportage.

«La Disparition» de T. Chibani: porte-drapeau de la science-fiction tunisienne

Des citoyens disparaissent, engloutis sous les yeux sidérés de leurs proches. « La ville » finit par être bouclée par l’armée et la police, complétement dépassées par les évènements. Les habitants vont ainsi se retrouver enfermés dans cette prison à ciel ouvert. C’est l’univers de La Disparition, un roman tunisien atypique, entre thriller et science-fiction.

Plages interdites en Tunisie : quand des organismes publics noient le poisson

Un organisme public alerte les citoyens sur une catastrophe à laquelle d’autres organismes publics ont contribué. Tout se passe comme si l’inventaire des plages polluées était le stade terminal d’une fuite en avant des institutions. Une dérive extrêmement dangereuse, un summum de l’absurdité, déplore un spécialiste.

Portrait : Mohamed Issa Meddeb, le roman historique comme éloge de la diversité

A la dernière Foire du livre, tous les exemplaires de Balas Disca ont été épuisés lors des séances de dédicace de l’auteur. Mohamed Issa Meddeb fait partie de ces quelques romanciers dont le lectorat contredit les prévisions sur l’effondrement du livre en Tunisie. De sa voix à la fois grave et chaleureuse, il tente d’expliquer cet engouement, entre deux gorgées de Celtia. Entretien.

Organic products in Tunisia: Why aren’t consumers biting?

Organic has yet to become commonplace in the day-to-day of Tunisian consumers. Even though the surface area of organically-grown crops has increased by 1,000 over the past 25 years, local consumption of organic goods remains minimal. Some point a finger at consumers themselves, while others blame the government. What exactly has prevented organic from taking off in Tunisia?

« Le Frankenstein tunisien » : mais qu’y a-t-il dans le livre?

Même s’il a été qualifié de « roman » par plusieurs médias, Le Frankenstein tunisien est un pamphlet en bonne et due forme. L’écrivain Kamel Riahi donne libre court à son indignation contre le régime Saied, qualifié de « tyrannique » et de « décadent ».

La masculinité en question : Deux nouvelles parutions bousculent les normes

Deux livres percutants pointent le malaise de la masculinité dans la culture maghrébine et arabe. Il s’agit de King Kong Théorie, l’essai cultissime de Virginie Despentes, enfin traduit en arabe, et Les styles de la masculinité, écrit par de jeunes chercheurs et chercheuses, sous la direction de l’islamologue tunisienne Amel Grami. Objectifs affichés : déconstruire une masculinité mortifère.

«Barg Ellil», nouvelle traduction d’un roman anti-raciste et insolent

Certaines œuvres artistiques et littéraires sont indémodables, à tel point qu’elles ont le pouvoir de ressurgir avec une insolence salutaire dans l’actualité. C’est le cas de Barg Ellil de Béchir Khraïef, roman de 1960 dont le personnage principal est un esclave d’Afrique centrale, et dont la traduction française par Samia Kassab Charfi vient de paraitre chez Sud Editions.

Produits bio en Tunisie : pourquoi la consommation ne décolle pas ?

Le bio n’a pas intégré les pratiques quotidiennes en Tunisie. Sa consommation reste minoritaire, en dépit de la multiplication par 1000 de la superficie de ses surfaces cultivables, durant ces 25 dernières années. Certains culpabilisent le consommateur, d’autres pointent l’Etat ? Mais qu’est-ce qui ne marche pas ?

Tunisie : Chiens errants, dans le viseur d’une politique cruelle et contre-productive

Chaque année, des municipalités font abattre des chiens de rue accusés de transmettre la rage et d’attaquer les passants. Des associations de défense des animaux montent au créneau pour alerter l’opinion publique sur cette pratique cruelle. Or si la stérilisation se généralisait dans tout le territoire tunisien, le problème des chiens errants et de la rage serait résolu en 6 ou 7 ans, souligne une vétérinaire.

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