Grâce à Cactus Prod, Belhassen Trabelsi et son associé Sami Fehri ont amassé des millions de dinars issus des caisses de la télévision publique. Saisie après la révolution, elle est restée une « idée » exclusive de son représentant légal précédent Sami Fehri. Jusqu’aujourd’hui, il utilise les studios et le matériel de Cactus pour produire les émissions d’El Hiwar Ettounsi. Depuis les premières plaintes déposées à son encontre en avril 2011, le feuilleton judiciaire, qui dure depuis plus de 6 ans, n’a pas encore connu sa fin. Les pressions politiques n’ont pas été en reste sur ce dossier, aussi bien sous Ennahdha que sous la coalition dirigée par Nidaa Tounes.
تحقيق: كاكتوس برود، من المماطلة القضائية إلى المصالحة الإدارية [جزء 1]
شركة كاكتوس برود، الحصّالة التي كَدّس فيها بلحسن الطرابلسي وشريكه سامي الفهري مئات الملايين المتأتية من خزينة التلفزة التونسية المُموّلة من جيوب دافعي الضرائب. طالتها المصادرة بعد الثورة ولكنها ظلت “فكرة” حصرية لوكيلها القانوني السابق سامي الفهري الذي مازال يستغل استوديوهاتها ومعداتها في إنتاج برامج لقناة “التونسية-الحوار التونسي”. منذ الشكايات الأولى المرفوعة ضدها في أفريل 2011 لم يفض مسلسل التقاضي الطويل –الذي استمر أكثر من 6 سنوات- إلى استرجاع مقدرات الشعب المنهوبة. هذا ولم يسلم ملف كاكتوس من الضغط السياسي، سواءا في فترة هيمنة حركة النهضة على مراكز القرار أو بعد صعود نداء تونس إلى سدة الحكم. من خلال هذا التحقيق، نرصد مسار شركة كاكتوس منذ تأسيسها في فيفري 2003 إلى ديسمبر 2017، محاولين بذلك الكشف عن ملمح للفساد، ظل يتجدد بأشكال وميكانيزمات مختلفة.
Affrontement Guellali/Laamari : de la responsabilité des médias
Je dois vous avouer que j’ai cessé de regarder la télévision depuis plus d’un an et je ne m’en porte que mieux. Il m’arrive néanmoins de visionner quelques extraits d’émissions qui font réagir ma communauté d’amis réels ou virtuels. C’était le cas des numéros du talk-show Klem Ennes du 8 et du 22 novembre 2017 dans lesquels le chroniqueur vedette s’en est pris à Amna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch.
Youssef Chahed, une idée de Sami Fehri
« Une idée de Sami Fehri », cette mention aux génériques de plusieurs émissions d’El Hiwar Ettounsi a toujours attiré à la chaîne privée offenses et sarcasmes des internautes. Et pour cause, les concepts sont plagiés. Le chef du gouvernement s’est soumis à la doctrine de la chaîne lors de son interview de dimanche dernier en calquant un vieux numéro de l’émission de France 2, « Des paroles et des actes ». Pourquoi ? Et pour quel résultat ?
Célébration du 14 janvier sur les chaînes privées : Indifférence et opacité
Chaque fois qu’ils invitent des caciques de l’ancien régime, sans lien avec l’actualité, ils invoquent la mémoire nationale comme prétexte. Or, pour le 14 janvier 2017, El Hiwar Ettounsi et Attessia étaient aux abonnés absents. Place aux starlettes des productions maison dans Labess et à la Coupe d’Afrique des Nations sur Attessia. Quant à Nessma, l’initiative d’« un politique » se terre sous son édition spéciale.
Concepts TV : Les plagiaires tunisiens inspirés par la télé-poubelle française
Deux nouvelles émissions viennent de faire leur entrée dans les grilles de programmation d’Attessia et d’El Hiwar Ettounsi : “100 Façons” et “Oumour Jeddia”. Le plagiat de concepts d’émissions françaises est devenu une tradition dans le paysage télévisuel tunisien. Pire : C’est surtout la télé-poubelle de l’Hexagone qui commence à faire école en Tunisie.
Elections américaines : Prière de l’absent sur les chaînes TV tunisiennes
Les élections américaines ont été une occasion pour observer l’intérêt des chaînes TV tunisiennes pour l’actualité internationale. A l’épreuve d’un tel événement majeur, leur couverture et leur traitement se sont montrés faibles en raison de l’inexistence d’émissions spécialisées et de la rareté des programmes à vocation informative. La tendance générale pointe surtout vers un intérêt post-électoral.
توفيق بن بريك في برنامج لاباس : الإنحدار في تضخّم الأنا
توفيق بن بريك من أكثر الضيوف إثارة للجدل عندما يحظر في برامج تلفزيّة. و لقد كان ظهوره الأخير في الحلقة الخامسة من الموسم السّادس من برنامج لاباس فرصة سانحة أمام ليقدّم آخر كتبه “الإخوة هاملت”. نوفل الورتاني أعلن منذ البداية أنّه سيحاور ضيفه بخصوص كتابه الجديد لكنه اختار أن يجاري بن بريك، ويطلق له العنان ليخرج عن طوره.
Culture du viol : héritage national ou patriarcat universel ?
Toute tentative de justifier, expliquer, « réconcilier » un viol promeut la culture du viol qui n’est qu’une invitation au viol. Ce délit n’est pas un acte isolé comme le répète Alaa Chebbi mais est résultat d’une culture qui le tolère, l’excuse et le banalise, une culture influencée par les médias que Alaa Chebbi représente.
Enti fin Si Alaa ?
Aussi, nous espérons que cette fois les autorités concernées prendront ce dérapage au sérieux. Nous espérons également que les organisations de la société civile sortent de leur tour d’ivoire. Et pour cause, en présence de sujets aussi difficiles, certains médias ont pu dépasser le buzz dans le traitement des sujets de société pour élever les consciences. Enti fin Si Alaa ? [ Vous en-êtes où M. Chebbi ?]
Amina sur El Hiwar Ettounsi Tv : Quand la stigmatisation atteint le sadisme
Chassée par la censure et la stigmatisation telle une sorcière du Moyen Âge, Amina Sboui alias Amina Femen a été invité à une émission où la peopolisation de l’insignifiant a servi de passerelle au conservatisme débridé, au point de virer au lynchage public.
Kerkennah-Affaire Petrofac : Retour sur un tissu de mensonges médiatiques
Accusations sans preuves, diabolisation des protestataires, stigmatisation de la population de Kerkennah, certaines chaînes tv se sont converties en usines à intox, entre le 19 et le 22 septembre, période des négociations entre le gouvernement et les acteurs sociaux représentants de Kerkennah. Après notre focus sur le fantasme Hizb Ettahrir, la suite sur un tissu de mensonges.
Wled Moufida : Les frustrations sexuelles au secours d’un navet
Adultère, enfant né hors mariage et abandonné par sa mère prostituée, relation sexuelle entre un fiancé et sa belle-sœur, autant d’éléments qui font de la sexualité des personnages de Wled Moufida un socle dramatique. Une foire à scandales étalée dans une réalisation aux multiples maladresses. Faux raccords et autres incohérences dévoilent un feuilleton qui se sert du racolage comme écran de fumée cachant son amateurisme profond.
Télévision : Les faits divers éclipsent les prochaines élections municipales
Les chaînes tv les plus suivies consacrent plus d’importance aux faits divers qu’à la feuille de route vers les premières élections municipales libres de l’Histoire de la Tunisie et l’annonce de la date prévisionnelle de leur tenue. Un homicide ou un incendie s’avèrent prioritaires dans les éditions de mardi dernier de la plupart des journaux télévisés. « Les faits divers, ce sont des faits qui font diversion », résume bien Pierre Bourdieu.
Attaques de Mnihla et de Tataouine : Couverture TV en convalescence
La course aveugle aux scoops se retrouve sans coureurs. Les animateurs, qui confondaient leur rôle avec celui des seigneurs de guerre, ont fini par donner un coup de frein aux manquements professionnels. Les prétendus « experts stratégiques », aux références hollywoodiennes et aux grilles de lecture identitaires, sont plus ou moins gardés à l’écart. Les politiques aux discours populistes et galvaniseurs aussi. Autant de signes d’un rétablissement malgré une convalescence lente et difficile.
مقداد السهيلي : عندما يصبح الفنان رمزا للفشل و الرجعيّة
في الحلقة 27 من برنامج كلام النّاس على قناة الحوار التونسي، كان مقداد السهيلي ضيفا للتّعليق على ما قرار النّقابة الوطنيّة لقطاع الموسيقى سحب بطاقة الإحتراف من الفنانة نجلاء. و قد جاء هذا القرار بعد أن رأت النقابة أن الأغنية لا تتماشى و أخلاق المجتمع لا بل إنّ الملف أحيل إلى القضاء.
Mariem Belkadhi, décodeur anti-France 24 du discours de Caïd Essebsi
Le coup de gueule de Mariem Belkadhi contre France 24 nous interpelle sur la possibilité de la critique saine entre les chaînes tv suivies par l’audimat tunisien. Sans fondements professionnels, elle s’installe, dans le cas présent, dans l’invective dénuée d’arguments. Parfaitement alignée sur la position présidentielle, Mariem Belkadhi assure les préliminaires. Elle en est même le décodeur.
Contestation sociale : l’intox sur le net, un lacrymogène virtuel
Derrière le fil de l’actualité de la contestation sociale de la semaine passée, une guerre de l’information a eu lieu sur les réseaux sociaux. Qui dit guerre, dit au minimum deux camps. Face à la légitimité des contestations, reconnue par une grande majorité au départ, qui était donc aux commandes des adversaires de la contestation ?