Vaste, vaste sujet que celui de la timidité du renouveau intellectuel tunisien depuis 2011. Si vaste, qu’on ose à peine l’aborder, tant on marche sur des œufs. Mais aujourd’hui, alors que le réformisme tient encore le haut du pavé, la question devient de plus en plus lancinante : Où est la jeune pensée critique en Tunisie ?
المثقفون المغالطون وكلاب الحراسة الجدد في تونس
بعد قراءة افتتاحية المغرب بقلم الأستاذة أمال قرامي بتاريخ 06 جوان 2018 بعنوان ”تعديل البوصلة”، والتي خصصتها لكارثة غرق مركب يُقل أكثر من 180 مهاجر غير نظامي قضى أكثر من نصفهم، جعلني أعيد طرح ذلك السؤال القديم الجديد المتعلق بدور المثقف في الفضاء العام، فهل عليه أن يكون منحازا إلى ”الضعفاء“ و”المُهيمن عليهم“ أم أن بإمكانه أن يختار السلطة ويكون صوتها؟ أليس هنالك نوع من الالتزام الإتيقي للمثقف إزاء المجتمع، أي أنه مُلزم بالقول المعرفي الذي يساعد المجتمع أن يتفكر على نحو انعكاسي من خلال المعرفة التي ينتجها المثقف حوله؟
Manich Msamah : Retour critique sur un moment politique
Ce retour critique que je prends l’initiative de faire sur la campagne de Manich Msemah, a pour objectif de contribuer à faire le bilan d’un moment politique qui s’inscrit dans une conjoncture complexe, marquée par l’échec d’une tentative de révolution et par un constat aujourd’hui non discutable, l’incapacité des forces politiques en scène à mener un processus de changement véritable ou même à faire obstacle à une contre-révolution rampante.
Pourquoi je n’ai pas aimé « El Jaïda » de Salma Baccar ?
J’ai pu assister la semaine dernière à la projection du film El Jaïda de Salma Baccar actuellement projeté dans plusieurs salles de cinéma de la capitale. Sarcastique, j’ai écrit sur ma page Facebook : « j’aurais aimé que le film soit appelé « c’est ça le vrai Bourguibisme » au lieu d’être appelé El Jaïda ». Beaucoup de mes amis ont cru que c’est une position « politique ». Certains ont pris mes propos pour un anti-bourguibisme primaire. D’autres ont interprété cela comme étant une position contre la réalisatrice.
العفيف الأخضر: السيرة النبوية الأخرى
من الزيتونة إلى كلية الحقوق ثمّ من لبنان إلى باريس، يبدو أنّ كتاب “من محمّد الإيمان إلى محمّد التّاريخ” هو خلاصة و صفوة تجربة العفيف الأخضر الذي حاول أن يساهم في تسليط الضوء على أماكن يخشاها العديد من المفكّرين و الأكاديميين.
« Diva Mother F… » de Jihène Charrade : la modernité du burlesque
Fin août, Jihène Charrade publie son premier livre « Diva Mother F… ». Un recueil d’histoires drôles de jeunes femmes tunisiennes racontées dans un style burlesque qui défraye la chronique. Personne n’avait peint avec autant d’humour le comportement de la jeunesse féminine tunisienne. L’auteure développe une singularité qui, en aucun moment de ses chroniques, ne la quitta et ne la dévia d’un pas de ses satires jubilatoires envers ses compatriotes du même sexe.
« Hedhoukom » : Du web à la télé, la conversion réussie d’ « El Ta7ana »
« Hedhoukom » est une comédie imprégnée d’humour décalée, puisant dans le burlesque d’une manière décomplexée. Elle rappelle une vérité marginalisée par la production ramadanesque du paysage audiovisuel tunisien : humour et reflexes citoyens ne sont pas antinomiques. Il suffit de servir la bonne dose tout en ayant du piquant en background pour réussir la recette.
Un an de critique TV sur Nawaat : les confessions de l’auteur
Déjà un an depuis ma première chronique de critique tv sur Nawaat. Une occasion pour revenir sur la genèse de cette collaboration, ses leitmotivs et ses partis pris. Une opportunité pour partager notre back office avec nos lecteurs, sans qui notre travail n’aurait pas de sens.
Bilan critique des partis politiques via un exercice de style inédit !
Le 17 février s’est tenu la première rencontre -inédite en Tunisie- d’une série initiée par trois partis politiques et portant sur leurs bilans critiques depuis la révolution. Ces partis sont le «Forum démocratique pour le travail et les libertés (Ettakatol)», le «Courant Démocrate» et l’«Alliance Démocratique».
Pour que le gouvernement ne creuse pas sa tombe et celle de la Révolution
“Quoi de neuf ?” “Ya-t-il du nouveau ?” “De nouvelles informations ?” C’est ce que chuchotent quotidiennement les partisans. Et le plus souvent la réponse est aussi étrange que la question : “pas assez pour être rassuré“.
Maître Tartuffe
Par Abdellatif Ben Khélifa – C’est fou ce que les tunisiens adorent qu’on leur raconte des salades ! Ils ne s’en rassasient jamais, depuis Bourguiba, en passant par Ben Ali et enfin au règne éphémère de Maître Tartuffe. Ce dernier auréolé de son âge, donc de son expérience, et du prestige acquis lorsqu’il avait lancé un Non retentissant au “combattant suprême”, nous a dorloté pendant près d’un an de discours soporifiques agrémentés de citations coraniques, auxquelles il ne croyait que modérément, tout comme son idole Bourguibienne d’ailleurs.
Est-il permis de critiquer l’opposition ?
Il est des exercices on ne peut plus précieux pour la garantie de la pérennité d’une action et la dynamique […]
La Dictature nuit à l’image de notre pays – Lettre ouverte aux blogeurs Tunisiens
La censure est un complément de la propagande dans les pays autoritaires. Elle sert à promouvoir l’image du pays que […]