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Les Tunisiens et le « sacré »

Les insultes visant « le sacré » des Musulmans en Tunisie se font de plus en plus dangereuses et menacent désormais la paix et l’unité même de la société Tunisienne et les acquis révolutionnaires. On se rappelle tous, la violence, les émeutes et clashes que les fameux tableaux de l’Ebdelléa. La sensitivité populaire aigu visa vis des œuvres « blasphèmes » et le potentiel du dérapages en Tunisie est donc un fait clair à tous.

Street art in Gafsa: The first victim of Ramadan?

Eighteen months after the popular uprising which put an end to the Ben Ali regime, one of the few tangible signs of this event remains, undeniably, the sense of free speech which it engendered. Graffiti, tags and the different forms expression that can be seen in the art of the streets have come to represent a concrete manifestation of this freedom of speech and thought.

L’art de rue à Gafsa : Première victime du Ramadan ?

Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.

الحركات الفنية المقاومة و التمرد على جغرافيا المكان : مجموعة “اهل الكهف” و “فني رغما عني” نموذجا

الواقع ليس مجرد سلطة سياسية تقابلها محاولة سياسية لتغييرها او هيمنة اقتصادية يقابلها بديل اقتصادي اخر ، بل يمكن ان يندرج ضمن رؤية تبحث عن احلال قيم جمالية و اشكال فنية جديدة تتناسب مع هدف الانعتاق و التحرر او لنقل الحرية في مفهوم اعمق و اشمل .

Tunisie : Quand l’art devient lutte

Il paraît que l’art permet à l’être humain de rêver. Ça c’est pour le premier rôle. L’art est aussi un un baromètre. Il sent la société, perçoit ses mouvements, s’en inspire et donne à voir. Et puis il finit toujours par représenter le monde et surtout par le transformer.

Tunisie : Culture et décentralisation culturelle.

Par Amira Chebli – On ne peut pas parler de révolution en Tunisie sans parler de culture et de décentralisation culturelle, parce que la marginalisation qui s’est faite pendant deux dictatures successives n’était pas que économique et sociale mais elle était aussi et surtout culturelle. […]

Tunisie : A quelque chose malheur est bon

Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une inconditionnelle des droits de l’homme et des libertés dans leur sens le plus large. Je ne soutiendrai dans aucun cas le projet islamiste.Toutefois, certains raisonnements me laissent perplexe. Je voudrais poser quelques questions aux artistes qui expriment leurs inquiétudes quand à la régression de la liberté d’expression avec l’avènement des islamistes au pouvoir.

SOS Culture

Par Hind Mandy – A un moment historique ou les tunisiens devraient fêter leur révolution, j’emploie le terme fête dans son sens le plus large comme dépassement et renversement des normes, rien à l’horizon ni à l’est ni à l’ouest ni au sud, il n’y a plus rien dirait Ferré. Ni nouvelle pièce de théâtre, ni film, ni festival, ni fêtes populaires ne sont visibles.