Ce que dit le peuple à ses élus

Amis députées et députés, occupés à vos intérêts pour la plupart, vous n’entendez plus ce que vous dit à tue-tête le peuple qui vous a mis là où vous êtes. Pourtant, l’un de vous, franc et honnête, vient d’oser vous le rappeler, mais vous vous êtes pris à lui comme s’il ne disait pas vrai. Alors, écoutez ce que vous dit notre peuple, je vous le rapporte ici tel que je l’ai relevé le plus fidèlement

Quand l’immunisation de la Révolution sert à politiser une Administration attachée à sa neutralité

De quoi s’agit-il? De cette agitation à laquelle on assiste dans le pays, et surtout à l’intérieur de nos administrations, au nom d’une soi-disant immunisation des acquis de la Révolution et qui n’est, au vrai, qu’une stratégie d’asphyxie lente et méthodique de l’Administration tunisienne dans ce qu’elle a de meilleur : son professionnalisme et sa neutralité politique.

Sit-in d’une trentaine de réfugiés du camp de Choucha à la Kasbah

Une trentaine de réfugiés du Camp de Choucha ont observé un sit-in ce matin à la Kasbah. Depuis le 29 mars, une quarantaine d’entre eux sont en grève de la faim devant les locaux du UNHCR aux Berges du Lac à Tunis. Des hommes ainsi que des femmes et des enfants sont installés devant les locaux du Haut Commissariat aux Réfugiés et espèrent être réinstallés à l’étranger. Il sont venus aujourd’hui dire leur désaccord avec le programme de réinstallation en Tunisie qui leur est proposé.

Apostrophe des trois Présidences : la Révolution tunisienne est en péril; votre devoir est de réagir vite et fort !

Un homme politique a été incarcéré pour sodomie présumée, et cela se passe dans la Tunisie de la Révolution !Or, juridiquement la base légale de pareil acte judiciaire est inexistante. En effet, l’abrogation de l’ancienne Constitution a entraîné de facto celle de tout l’arsenal légal en usage sous la dictature pour réprimer les libertés. Or, le droit à la vie privée en est une manifestation éminente.

Femmes tunisiennes : pourquoi s’engagent-elles en politique ?

A l’occasion du 8 mars et alors que beaucoup en Tunisie se remettent à douter de l’intérêt que l’engagement en politique peut avoir, il a semblé intéressant de donner la parole à quelques femmes qui sont dans le domaine. Ghada Louhichi, Mehrezia Labidi, Zeineb Turki et Emna Menif expliquent pourquoi elles ont voulu s’engager et pourquoi les femmes doivent être présentes dans ce domaine.