La plus grande entreprise de chantage et d’extorsion mondiale

« J’ai beaucoup d’amis aux voix puissantes qui pourraient bien être écoutées dans le monde. Ils auraient voulu, sans doute, et, continuent de vouloir exprimer leur indignation contre ce cortège de sang, mais certains d’entre eux, avouent, à voix basse, qu’ils n’osent pas le faire, de crainte d’être tout de suite accusés d’antisémites. Je ne sais pas s’ils sont conscients de ce qu’ils sont en train concéder – au prix de leur âme – devant ce chantage inadmissible »

Halte à la banalisation des agressions contre les femmes !

[…] J’étais au ‘Passage’ à Tunis et me dirigeais rapidement vers la poste de “Tunis Thameur” avant qu’elle ne ferme ; j’ai alors croisé un individu d’une quarantaine d’années qui, en passant et l’air de rien, m’a empoignée par les fesses. J’ai réagi en l’interpellant « hakka ? fi romdhane ? yelli ma tehchemch, ya goor,… », il m’a insultée à son tour de façon ordurière et m’a brutalement giflée, j’ai alors sorti de mon sac un spray au poivre et je l’ai aspergé. Ce n’est pas la première fois qu’un inconnu me gifle dans la rue […]

J’accuse…! Lettre aux responsables humainement irresponsables d’Europe

Le rayonnement de l’Europe hors ses frontières a couronné sa vocation incarnée par un grand siècle de travail, de vérité et de liberté malgré les affres de la colonisation. Mais quelle tache de boue sur son nom — j’allais dire sur celui de chaque Européen — que ce qui se passe à Gaza, camp de concentration postmoderne où le capitalisme financier avide et rapace se fait apocalypse.

Les élections en Tunisie : Quel choix ?

Les sondages – dont on se demande parfois s’ils n’ont pas pour autre fonction d’orienter et d’inciter le choix des électeurs – donnent, évidemment, les mouvements Ennahda et Nida Tounes au coude à coude mais néanmoins loin en tête des intentions de vote devant les autres formations politiques. Comme si nous étions condamnés à subir une bipolarisation « inéluctable » obligeant du même coup les autres formations à courir derrière les deux « grands » pour survivre et espérer glaner quelques strapontins. On est loin des 115 « partis » et des 1517 listes des élections de 2011.

Portrait : Sonia Jebali, cette battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat

Sonia Jebali, 35 ans, ex-ouvrière et ex-déléguée syndicale à l’usine de Latelec-Fouchana, a entamé une grève de la faim pour contraindre ses patrons à réintégrer les ouvriers licenciés. Sur les dix ouvrières licenciées en mars 2013, sept ont été réintégrées. En revanche, avec sa compagne de route, Monia Dridi, elle aussi déléguée syndicale, Sonia n’a pas réussi à imposer sa réintégration optant pour des indemnités de licenciement conséquentes. Portrait d’une battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat.

L’ultime retour des barbares

c’est la deuxième guerre du Golfe qui allait constituer le vrai champ d’expérimentation du chaos, une avant-première de la tragédie qui secoue aujourd’hui l’Afrique du nord et le Moyen Orient. Il ne s’agit plus de vaincre une armée ou de renverser un pouvoir ou même d’occuper un pays mais de détruire des états avec toutes leurs institutions et de diviser dans le sang des sociétés en dressant les groupes ethniques et confessionnels les uns contre les autres. Il faut toutefois préciser que cette gigantesque manœuvre de déstabilisation du monde arabe, cyniquement appelée « printemps arabe » s’inscrit dans une démarche dont les racines remontent bien loin dans le temps.

Futures élections : les critiques de l’ISIE se font jour et les observateurs aux aguets

Suite à la troisième réunion du dialogue national consacrée aux élections, le vote de la majorité des partis politiques a favorisé les élections législatives qui passeront avant les présidentielles. Cette décision met un terme au flottement que certains redoutaient, principalement l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections, surtout que l’ouverture de l’inscription démarre le 23 juin 2014. Maintenant, c’est au tour de l’Assemblée Nationale Constituante de fixer une date officielle pour les élections.

Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !

Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.

Haro sur la parité : les limites de la justice constitutionnelle en Tunisie

Il s’avère que la parité n’est pas qu’un principe, mais aussi et surtout une stratégie. En ignorant l’obligation de moyens qui incombe à l’Etat pour garantir la parité égalitaire, la décision de l’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de loi apparaît donc comme contestable. D’autant que ce jugement fera, sans doute, jurisprudence pour l’interprétation future de la Constitution.