Violence 76

La liberté de la presse : un droit des citoyens

En Tunisie la liberté de la presse et la liberté d’expression ne sont toujours pas garanties. Et chaque jour est une bataille. Si ce ne sont pas des dirigeants mis à la tête de médias publics sans concertation, ce sont des violences à l’égard des journalistes, des restrictions dans la pratique professionnelle, des blogueurs et artistes victimes du système judiciaire.

Face à la remontée de la violence en Tunisie, le congrès national contre la violence s’impose…

Il est certainement crucial de lancer un processus de lutte contre la violence nécessitant une intransigeance officielle à l’encontre des fauteurs de troubles et des instigateurs. Néanmoins, il est indispensable de prendre des mesures sociales et économiques au profit des couches populaires pour installer un climat de paix sociale nécessaire à toute transition démocratique capable d’unifier le peuple contre toute atteinte à ses acquis révolutionnaires et ses aspirations.

Répression à Siliana : Le rapport de la commission accable les forces de l’ordre

A la fin du mois de novembre 2012 alors que la population de Siliana manifestait son mécontentement face à sa situation socio-économique elle subissait une répression violente de la part des forces de l’ordre. Alors que Ali Laarayedh, ancien ministre de l’Intérieur, et aujourd’hui Premier ministre du pays, n’a toujours pas rendu de compte quand au déroulement des événements, une commission indépendante mise en place à l’initiative du FTDES vient de rendre un rapport.

Rapport Crisis Group | Tunisie : Violences et défi salafiste

Crisis Group publie aujourd’hui un rapport intitulé : Tunisie : violences et défi salafiste. Michaël Ayari, analsyte au sein de l’ONG qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés explique : « Nous avons commencé à travailler en juin 2012. Nous nous sommes intéressés à la transformation de l’islamisme politique. La question salafiste était sur le devant de la scène avec une utilisation de termes non objectifs. »

La polit-Revue : Chokri Belaïd au panthéon de la gloire

En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.