En Tunisie la liberté de la presse et la liberté d’expression ne sont toujours pas garanties. Et chaque jour est une bataille. Si ce ne sont pas des dirigeants mis à la tête de médias publics sans concertation, ce sont des violences à l’égard des journalistes, des restrictions dans la pratique professionnelle, des blogueurs et artistes victimes du système judiciaire.
Face à la remontée de la violence en Tunisie, le congrès national contre la violence s’impose…
Il est certainement crucial de lancer un processus de lutte contre la violence nécessitant une intransigeance officielle à l’encontre des fauteurs de troubles et des instigateurs. Néanmoins, il est indispensable de prendre des mesures sociales et économiques au profit des couches populaires pour installer un climat de paix sociale nécessaire à toute transition démocratique capable d’unifier le peuple contre toute atteinte à ses acquis révolutionnaires et ses aspirations.
Commission sur les événements du 9 avril : L’échec total
Bientôt un an que la manifestation du 9 avril 2012a été réprimée par la violence et toujours pas le moindre rapport de la part de la commission parlementaire mise en place pour enquêter. Excédés par l’immobilisme 10 des 20 députés que compte la commission d’enquête ont présenté leurs démissions, hier vendredi 5 avril.
Sousse : Une jeune femme violée par deux hommes accompagnés d’un agent de police
Le 2 mars 2013, une jeune femme, âgée de 37 ans, chanteuse dans les restaurants et les fêtes de mariage, a été agressée et violée par deux hommes accompagnés d’un agent de police. L’affaire aurait pu passer inaperçue mais la forte implication de l’agent de police, nommé, H.S, lui a donné de l’ampleur.
Répression à Siliana : Le rapport de la commission accable les forces de l’ordre
A la fin du mois de novembre 2012 alors que la population de Siliana manifestait son mécontentement face à sa situation socio-économique elle subissait une répression violente de la part des forces de l’ordre. Alors que Ali Laarayedh, ancien ministre de l’Intérieur, et aujourd’hui Premier ministre du pays, n’a toujours pas rendu de compte quand au déroulement des événements, une commission indépendante mise en place à l’initiative du FTDES vient de rendre un rapport.
Les ballons de la liberté : La Lil Onf. Non à la violence
Le dimanche 17 mars, étant le 41ème jour de l’assassinat de Chokri Belaïd, un collectif de journalistes et d’artistes tunisiens, organise entre 11h30 et 12h30 sur l’esplanade d’El Menzah VI, un lâcher de 1000 ballons. L’opération s’intitule « Les ballons de la Liberté- La lil Onf, non à la violence ».
Non, Cheikh Majeri, on ne tue point qui ne prie pas, l’islam étant liberté !
Cheikh Khamis Majeri, au prétexte de faire l’exégèse du rite de l’imam Malek, école en vigueur en Tunisie, vient de verser dans l’ignorance totale de sa religion en voulant faire montre de son savoir.
Rapport Crisis Group | Tunisie : Violences et défi salafiste
Crisis Group publie aujourd’hui un rapport intitulé : Tunisie : violences et défi salafiste. Michaël Ayari, analsyte au sein de l’ONG qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés explique : « Nous avons commencé à travailler en juin 2012. Nous nous sommes intéressés à la transformation de l’islamisme politique. La question salafiste était sur le devant de la scène avec une utilisation de termes non objectifs. »
La polit-Revue : Chokri Belaïd au panthéon de la gloire
En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.
Tunisie : Situation toujours tendue au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaid
Au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaid la situation continue à être tendue dans le pays. Les citoyens sont encore descendus en nombre dans la rue dans plusieurs villes du pays. Les forces de l’ordre, sans doute énervées du fait du décès d’un policier hier, ont fait preuve de beaucoup d’agressivité.