Violence 76

La hausse alarmante des violences envers les enfants, Interview avec Moez Cherif

Les enfants tunisiens sont vulnérables et exposés à de multiples violences. En témoigne, le dernier rapport des délégués à la protection de l’enfance, publié fin décembre. En 2022, les délégués ont reçu 8 mille 135 signalements d’enfants victimes de violences, contre 7 mille 100 en 2021.Nawaat a interviewé Moez Cherif, le président de l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant pour plus d’éclaircissements sur la situation des enfants en Tunisie.

L’arbre qui cache la forêt : Exploration des violences familiales

L’adoption de la loi n° 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en 2017, a remarquablement permis de rompre le tabou concernant les violences domestiques en Tunisie. Même si la violence conjugale a fait couler beaucoup d’encre, on peut la considérer comme l’arbre qui cache la forêt : les violences familiales et leurs diverses implications pour les femmes à l’âge adulte demeurent une sorte de secret de famille. Il est temps de mettre en lumière cette facette de la violence à l’égard des femmes.

Violences obstétricales en Tunisie : des témoignages alarmants !

Alors que le décès de 7 nouveau-nés à l’hôpital de Nabeul agite la toile même pas quatre mois après les 22 cas de la Rabta, nous nous sommes penchés sur une réalité moins connue mais répandue : il s’agit des violences que subissent les femmes dans les hôpitaux et les cliniques lorsqu’elles mettent au monde un enfant. Paroles déplacées, gestes inappropriés, pratiques non consenties, mépris, examens brutaux… Les premiers témoignages sur les violences obstétricales émergent douloureusement.

Regards croisés sur le mal-être de la jeunesse tunisienne

A l’occasion de la présentation, le 2 mai, du rapport « Les dynamiques d’inclusion/exclusion de la Jeunesse en Méditerranée », commandé par l’Agence de Développement Française (AFD), Rim Ben Ismail, psychologue, et Imed Melliti, sociologue, ont apporté sur le mal-être de la jeunesse tunisienne des éclairages que les politiques ne sont pas toujours prêts à entendre.

Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !

Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.

Azyz Amami

Les enjeux de l'”affaire Amami”, tels que pertinemment appréciés par le magistrat Faouzi Maalaoui

Sans aucun doute, il s’agit pour nous, à ce jour, du meilleur article écrit suite au non-lieu dans l'”affaire Amami” (cf. l’article, joint ci-bas). Dans un style concis, le magistrat Faouzi Maalaoui contextualise la décision du tribunal correctionnel, pour lui donner le sens qui est le sien par rapport à tant d’aspects, hélas -ô combien hélas- tantôt ignorés par mauvaise foi, tantôt par légèreté, tantôt par ignorance.

Kasserine : Portrait d’un marginal résistant à toutes les injustices

Ce témoignage ne fait de Rabii Gharsalli ni un héro ni une victime, mais seulement un témoin qui remet à l’ordre du jour une partie de la problématique du « terrorisme » que personne ne veut évoquer. La lutte contre le terrorisme ne réussira jamais sans justice, sans démocratie et transparence. L’issue de cette crise sécuritaire et sociale ne se fera jamais sans réforme et lutte contre la violence de l’Etat.

LiveBlogging : Tunisie, le bras de fer des “légitimités”

Dernière mise à jour: Mercredi 31 juillet @1H30 Jeudi 25 juillet vers midi le député Mohamed Brahmi, démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Attayar Achaabi était assassiné devant chez lui. Depuis des mouvements de protestations ont lieu dans le pays. Le bras de fer, débuté avec le lancement d’un sit-in, entre “légitimité des urnes” et “légitimité de la rue” continue.

Faire l’amour, pas la guerre ; et le sexe aussi !

En ces temps troubles et de confusion, non seulement des sentiments et des valeurs, mais aussi et surtout d’excès en tous genres, versant dans la haine, l’exclusion, la violence et le meurtre, le slogan bien connu de la contre-culture américaine des années hippies est plus que jamais d’actualité : Faites l’amour, pas la guerre !

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.