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Plateau de Ghazi Zaghbani : l’art de terroriser le téléspectateur

Sélectionnée aux Journées Théâtrales de Carthage, Plateau a été jouée vendredi 23 octobre, au 4ème Art à Tunis. La pièce est mise en scène par Ghazi Zaghbeni et produite par le Théâtre National. Elle traite d’un sujet brûlant qu’est la manipulation médiatique au profit des pouvoirs politiques et économiques. Adaptation de la pièce « Nekrassov » de Jean Paul Sartre dans laquelle il critique la diabolisation du socialisme par la presse française, « Plateau » dresse un tableau complexe mais juste des médias tunisiens aux ordres des plus forts.

Tunisie : Comment réussir à échouer

Différents experts ont brossé un tableau noir de la situation économique et politique du pays et ne cessent de tirer la sonnette d’alarme mais les dirigeants politiques ne semblent pas du tout préoccupés. Certains prévoient une aggravation de la situation qui pourrait provoquer une nouvelle révolution. Mais toutes les mesures prises ne peuvent que concourir à la réussite de l’échec de l’administration du pays. Pour quelle raison agit-on de la sorte ?

Suicide : de l’immolation au djihad

>Se donner la mort, consciemment ou inconsciemment, mais volontairement toujours, la démarche suicidaire hante la demeure de nos vies depuis bien longtemps déjà. Elle existe depuis que l’Homme existe, car aussi douloureux et inacceptable soit-il, le sentiment suicidaire, puis son passage à l’acte, sont on ne peut plus humains.

Une jeunesse se fane et se fanatise

La difficulté à appréhender le terrorisme provient du chevauchement et l’enchevêtrement de ses causes dont l’identification est primordiale pour pouvoir trouver une stratégie de lutte dévastatrice de ce fléau ravageur qui non seulement prend de plus en plus de l’ampleur mais trouve du financement. Nous devons commencer par le combat contre le fanatisme religieux afin de sauver une jeunesse qui tombe proie dans les griffes de ses prédateurs car le capital humain est le plus important pour l’industrie de la mort.

Djihadisme : Le jeu trouble d’Al-Jazeera après l’attaque de Sousse

Pour Al-Jazeera, ce qui s’est passé à Sousse, le 26 juin dernier, est une « attaque armée » et non pas « terroriste », comme la quasi-totalité des médias la qualifient. La terminologie utilisée par cette chaîne d’informations n’est pas anodine. Elle exprime une position politique. Nous avons visionné 15 reportages diffusés par la chaîne qatarie entre le 26 juin et le 23 juillet. Focus.

Après l’attentat de Sousse, quand la guerre contre le terrorisme rime avec restriction des libertés

Dans une démarche plus qu’attendue, le président de la République, Béji Caid Essebdi a décrété, le 4 juillet dernier, l’état d’urgence suite à la dernière attaque terroriste perpétrée à Sousse. Avant lui, Habib Essid, Premier ministre, a annoncé des mesures exceptionnelles de sécurité dans ce que les deux ont appelé « une guerre ouverte contre le terrorisme ». Le Parlement, de son côté, promet d’accélérer les discussions sur la nouvelle loi anti-terroriste afin de l’adopter dans les prochains jours. Entre temps, la société civile tire la sonnette d’alarme et prévient le pouvoir du danger de la répression généralisée sur les droits et les libertés fraîchement acquis en Tunisie.