L’un des aspects le plus remarquable de ces élections, ce n’est pas tant l’alternance du n°1 parmi les victorieux de ces élections. Le plus remarquable, c’est plutôt la manière avec laquelle cela est en train d’avoir lieu. En l’occurrence -et sauf incidents mineurs- les rapports pacifiques entre les partisans des uns et des autres dans les lieux publics. Durant toute la campagne, nous avions déjà relevé cet aspect. Lequel aspect devient d’autant plus remarquable suite aux résultats provisoires de ces législatives tombant heure après heure, chambardant littéralement le paysage politique tunisien […]
Au temps des catastrophes : terrorisme et violence politique dans la Tunisie postrévolutionnaire
À présent, la violence politique dans la Tunisie postrévolutionnaire accompagne comme un double hideux le progrès de la culture démocratique et elle apparaît comme un réel défi de société. En effet, la violence politique qui s’est déclarée en Tunisie après l’assassinat de Mohamed Brahmi, frappe par son ampleur les observateurs.
Tunisie : De la violence au djihadisme. Chronologie d’une dérive.
Comment comprendre et interpréter ce phénomène et ces évènements, quels agencements entres eux et quelle lecture peut-on faire de leur déroulement dans le temps ainsi que dans leurs relations bien sûr avec la situation politique du pays voire dans le contexte régional
Reportage : À Sidi Bouzid, Ennahdha a du mal à trouver sa place
Nous étions à Sidi Bouzid, berceau de la Révolution tunisienne. Nous cherchions le bureau régional d’Ennahdha. Chassé d’un endroit à un autre, le parti islamiste ose de moins en moins afficher ses enseignes…
Un groupe d’individus profère des insultes devant le siège du Front populaire
L’équipe de surveillance présente sur les lieux a été surprise par une dizaine de personnes venant exprimer par des injures leur soutien à la “légitimité”. Les leaders du Front ont été qualifiés par les intrus de “bande d’athées”, de “perfides” et de “responsables d’un futur putsch”, selon les militants présents.
À la croisée des chemins
Le pays a été soudain rattrapé par l’actualité régionale, guidée par une nouvelle orientation géopolitique; ainsi, si l’oncle Ben décide que cet élan révolutionnaire qu’a constitué le printemps arabe doit s’éteindre, et bien ainsi soit-il !
La Tunisie post-révolutionnaire : l’enjeu et l’impératif
Aujourd’hui, la place occupée par la violence, au vrai dire par les violences, n’a jamais était aussi systématique et importante. Elle apparaît comme la préoccupation principale de la société tunisienne car elle est vécue comme une fatalité, aboutissant à la fois à une résignation à l’ordre établi et à la fascination d’un voyeurisme de masse.
Pour sauver la Tunisie : il faut annuler les élections !
Terrorisme en plein boom, conflits au sein de l’institution sécuritaire, armée essoufflée, et des tunisiens dépités de voir leurs politiciens (toutes tendances confondues) dans un jeu de rentre-dedans stérile qui devient lassant et qui nous emmène lentement mais surement vers une catastrophe annoncée…
FIDH / REMDH – Tunisie : le droit au rassemblement pacifique doit être respecté
FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme REMDH – Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme Communiqué de […]
La Tunisie postrévolutionnaire : Où va-t-elle ?
Mohamed Brahmi, le fondateur du « Attayar Achaâbi » et le leader du front populaire, a été assassiné le jour de la fête de la République, le jeudi 25 Juillet 2013 à 13 h, par balles devant son domicile de Tunis. Cet assassinat est le troisième du genre après celui Lotfi Nagdhet de Chokri Belaïd, tué également par balles en février devant chez lui.
Après l’assassinat de Brahmi : être juste de voix et de voie !
L’heure n’est plus aux atermoiements ni aux calculs politiciens et encore moins à la trop fameuse langue fumeuse faite de bois et d’arrière-pensées.
La Polit-Revue : Le Républicide
La République et le vivre ensemble peuvent-ils endurer un deuxième assassinat politique non élucidé ? Moins de 6 mois après le meurtre de Belaïd, cette fois c’est un « élucide » qui vient ébranler la foi en un processus de transition déjà bien mal en point, au pire moment qui soit. Mohamed Brahmi est mort sous les balles de la lâcheté, qu’elles soient celles du mercenariat ou du « mandat divin ».
Pourrons-nous vivre ensemble ? Tous contre la violence dans la Tunisie postrévolutionnaire
La violence, aujourd’hui, s’est fortement renouvelée dans les significations de ses expressions les plus concrètes, et nous insisterons ici, pour l’essentiel, sur les changements qui l’informent depuis la Révolution Tunisienne.
Les ballons de la liberté : La Lil Onf. Non à la violence
Le dimanche 17 mars, étant le 41ème jour de l’assassinat de Chokri Belaïd, un collectif de journalistes et d’artistes tunisiens, organise entre 11h30 et 12h30 sur l’esplanade d’El Menzah VI, un lâcher de 1000 ballons. L’opération s’intitule « Les ballons de la Liberté- La lil Onf, non à la violence ».
La violence politique dans la Tunisie postrévolutionnaire : Vers où ?
L’avocat Chokri Belaïd, figure de l’opposition tunisienne et leader du Parti Démocratique Patriotique (Watad), a été victime d’un attentat, mercredi 6 février 2013. Alors qu’il sortait de son domicile, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, allié au Front populaire, a été visé par des tirs. Ce crime touche au centre de gravité de la vie politique dans la Tunisie postrévolutionnaire puisqu’il met sous le microscope de l’analyse l’apparition de la violence politique sur la scène publique. Le concept recouvre de nombreuses activités comme les tentatives isolées d’assassinats, la guérilla locale ou à petite échelle, la rébellion armée, le terrorisme politique et l’état de terreur.
Thierry Brésillon: Mon témoignage à propos des violences devant le siège de l’UGTT
Il s’agit d’un message privé sur FB, écrit vers 14h30 à une amie qui me pose la question : comment ça a commencé ? Ma réponse porte sur un instant précis. Elle ne décrit ni ce qui précède, ni ce qui va suivre, ni la nature plus générale de la situation.
La Polit-Revue : La violence politique tue
La violence politique a ceci de commun avec une addiction mortelle que l’on admet qu’elle tue toujours trop tard, au moment où cela nous arrive. Alors que l’on en parle depuis des mois, beaucoup feignent d’être surpris ou sont abasourdis par la mort de Lotfi Naguedh, première victime d’une forme de violence qui n’a fait que s’amplifier après une révolution à moindre coût humain.