Lorsque l’on prend connaissance d’un centre tel que celui du Centre Culturel de Wessaïa, dans la région de Sbeïtla, nous sommes immédiatement interpellés, surtout présentement, où l’on entend plus parler de ces contrées et territoires montagneux que pour signaler multiples dangers ou décompter le nombre de martyrs, quotidiennement assassinés lors d’affrontements avec des terroristes, ou explosés sur des mines.
Les amants de Nador ou servons la cause des libertés en nous embrassant en public !
Il y a quelques jours, le 12 octobre, la jeunesse marocaine organisait à Rabat, devant le siège du Parlement, un kiss-in(g) géant pour défendre l’amour, la liberté d’aimer et de s’embrasser librement en public. Il s’agissait de leur part d’un baiser symbolique pour défendre la liberté de trois adolescents marocains accusés d’atteinte à la pudeur.
La Marsa : des jeunes militants enlevés, maintenus arbitrairement et condamnés en 24 heures !
NDLR : Nous avons reçu ce message par mail de la part d’une activiste nous informant d’un cas d’agression contre des militants. Nous allons faire suite de l’affaire. Nous avons enlevé toute référence pouvant identifier les personnes en question y compris l’émissaire du message.
Le Bardo : un sit-in underground
Quand on voit que les festivaliers investissent massivement le sit-in du Bardo avec la même nonchalance et la même mondanité que celle qu’ils auraient montré dans un concert à Carthage, quand on pense que pour équilibrer cet élitisme, les organisateurs sont obligés d’employer la démagogie religieuse, on se dit que le chemin reste à faire pour que ce genre de manifestations cruciales soient dignes.
Journée mondiale de la population, pour que chacune compte
Comme chaque année, le 11 juillet marque la célébration de la Journée Mondiale de la Population. C’est l’occasion de rappeler que les questions de population sont au coeur de la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement durable et des droits humains.
La jeunesse tunisienne, génération T de la transfiguration politique
Que serait au vrai cette génération T, me demandera-t-on? C’est une génération qui évolue bien mieux que quiconque dans le sens de l’histoire, étant la génération du temps T de notre époque postmoderne.
Zarzis : Coup de pouce économique pour les harragas qui rentrent
Après la révolution de nombreux jeunes ont quitté la Tunisie sur des barques de fortune pour tenter leur chance en Europe. Mais après quelques temps en Italie ou en France la désillusion a été forte pour beaucoup d’entre eux qui ont fini par rentrer en Tunisie de leur plein gré ou suite à un renvoi.
Association Kairouannais pour la culture de la citoyenneté
Kairouan, une des villes les plus conservatrices du pays, une ville dont on entend peu parler. Pourtant même ici les jeunes prennent les choses en main et s’organisent en association. Les membres de l’association Kairouannais pour la culture de la citoyenneté travaillent sur plusieurs fronts pour que chacun se sente citoyen.
Tunisie : Problème de génération
Les déboires récents de Ayoub Massoudi dans le procès qui l’oppose à l’institution militaire est symptômatique d’un autre clivage qui a été jusque-là mis en sourdine : le conflit de générations. Au-delà des subtilités juridique dont j’ignore profondément les arcanes, on est en face d’un affrontement larvé entre deux générations.
La “street poetry” : “Klém cheraà” de la jeunesse tunisienne
Loin de la monotonie des habitudes ramadanesques tunisiennes, qui oscille entre les séries télévisées et les salons de thé de la banlieue nord de Tunis, des jeunes ont préféré prendre un autre chemin via l’événement hebdomadaire “Klém cheraà”/”street poetry” qui se tient chaque mercredi soir durant le mois de ramadhan.