Jeunes 117

“Et toi, que veux-tu changer ?” – Série de vidéos par les Haut-Parleurs

“Et toi, que veux-tu changer ?”, une série de reportages sur des jeunes engagés pour le mieux vivre en Tunisie. Une série réalisée par de jeunes reporters, aux quatre coins du pays, produite par Fablabchannel. Au programme: la mobilisation politique, la formation des secouristes, la lutte contre la pollution ou encore l’éveil culturel des enfants. A travers leurs témoignages et des images de leurs actions, c’est un portrait de leur génération qui se dessine. Rédaction en chef à Tunis : Haythem El Mekki et à Paris : Hélène Seingier.

Climat et engagement des jeunes, pour quand la mobilisation en Tunisie ?

Il est notoire que les changements climatiques constituent un fait contesté uniquement par les plus gros pollueurs de la planète. En tête, les Etats-Unis qui, après l’élection de l’actuel président, ont remis en question les accords de Paris lors de la COP 21. Ces accords prévoient de réduire le réchauffement climatique au-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, d’ici la fin du 21ème siècle.

Nuit de traque aux tagueurs au centre-ville de Tunis

La campagne #WeldekFiDarek a investi la rue, hier mardi, après avoir enflammé les réseaux sociaux dès samedi. La police a rapidement réagi en arrêtant Ghassen Bouazzi et Hamza Nasfi, deux jeunes militants de gauche convertis en tagueurs. Plus tard dans la nuit, Lina Ben Mhenni et Khalil Lahbibi, deux militants du collectif Manich Msamah ont été arrêtés aussi avec des affiches et de la colle comme pièces à conviction. Libérés le soir même, ils font tous l’objet de poursuites judiciaires.

Tunisiens, experts et expatriés

Chaque année, des Tunisiens bardés de diplômes décident de quitter le bercail. Manque d’opportunités, quête d’un milieu professionnel qui parie sur la jeunesse… Les raisons peuvent êtres multiples. Monaem Ben Lellahom, Mouna Ben Garga, Nacer N’ciri et Mona Sammari sont devenus citoyens du monde. Là où ils posent leurs valises, ils s’imposent par leurs compétences.

À peine j’ouvre les yeux : un film contre l’amnésie et la nostalgie

Sorti en salles à la veille du 5ème anniversaire de la fuite du général Ben Ali, le premier long métrage de Leyla Bouzid, À peine j’ouvre les yeux, vient d’achever une honorable carrière nationale de dix semaines, avant de continuer son chemin dans le monde, du Liban au Canada, en passant par les festivals de San Francisco et de Tribeca (New York). Les jeunes protagonistes du film sont emblématiques de toute une génération qui poursuit son chemin. Leurs esprits ont commencé à se libérer, il leur reste à libérer leurs corps et ceux de leurs parents. Vaste chantier, qui engage toute la société et pas telle ou telle classe sociale seulement, n’en déplaise aux porte-paroles du peuple.

De l’or et de la jeunesse : Un cas symptomatique d’exclusion !

[…] Souvent nous évoquons sur Nawaat la question de la gestion et du partage équitable des richesses de ce pays. Hélas, très souvent, la perception de ces richesses est limitée aux ressources naturelles. Or, le drame des jeunes, c’est qu’ils sont également exclus de tout un circuit de situations jalousement acquises. Parmi ces richesses, citons l’accès aux devises, l’accès à l’or, l’accès au commerce frontalier, l’accès équitable à la fonction publique, etc [….]

Ces pratiques honnies qui perdurent !

Nous assistons, démunis, à la libération de personnes jugées dangereuses, alors que des jeunes sont poursuivis en justice pour des faits beaucoup moins graves, comme la consommation de cannabis. Les contrebandiers et les corrompus de tous bords ne sont pas inquiétés, car il semble que les mesures prises en matière de lutte contre le terrorisme ne les concernent tout simplement pas.