Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.

La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?

En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.

Des visages, des ONGs et des enjeux : Regard subjectif sur la 6e édition du Forum de la presse arabe.

Des visages, des ONGs et des enjeux : Regard subjectif sur la 6e édition du Forum de la presse arabe.

Au-delà de l’objet même du Forum, c’est aussi une des rares occasions durant lesquelles se réunissent quelques-uns parmi ceux qui ont à cœur le devenir de la profession ainsi que son indépendance. Derrière ce combat pour la liberté de la presse, il y a d’abord des femmes et des hommes, mais également des ONGs qui font un travail forçant le respect depuis des années. Durant ce Forum, les membres de Nawaat ont eu l’occasion d’évoquer, d’une part, les incidences de la situation économique désastreuse de la presse arabe et, d’autre part, la place des nouveaux médias ainsi que le cadre juridique porteur de cette menace permanente, de droit, qui pèse sur les journalistes. Ces derniers pouvant être, à tout moment, privés de leurs libertés sans jamais avoir été condamnés par un tribunal compétent.

Tunisie d’hier, Tunisie d’aujourd’hui. Et si nous étions wahhabisables

14 janvier 2011. Pas tout à fait trois ans et pourtant on dirait une éternité ! Et cette impression se trouve renforcée lorsqu’on met côte à côte les images actuelles de la Tunisie et celles d’hier. Ce qui frappe de prime abord, c’est le changement radical de l’image de la foule, certains diront de « la rue tunisienne ». Alors que jusqu’aux grandes manifestations du 14 janvier 2011, la foule ne se distinguait pas beaucoup d’autres foules

L’islam, la philosophie et la liberté

Utiliser une pensée appartenant à une autre “sphère civilisationnelle”, est-ce là un coin qu’on enfoncerait à l’intérieur de la foi musulmane ? Ou plutôt, y-a-t-il un risque flagrant de dénaturer notre propre vision de l’Unicité et des Attributs de Dieu ? Et donc d’une perte chez les musulmans de ce qui fonde leur identité propre ?

Carnets De Tunisie (Partie I)

Tout a commencé par les suites rocambolesques de mon arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage, le 9 août 2013. Ayant loué une voiture (climatisée bien sûr !, la chaleur d’été d’Afrique du Nord pouvant friser l’étouffement), je m’apercevais que le loueur que j’avais sélectionné sur Internet n’avait plus de comptoir depuis fort longtemps.

Interview avec Hafida Chekir : La levée des réserves sur la CEDAW n’a pas été notifiée aux Nations Unies

La CEDAW a été ratifié par la Tunisie en 1985 mais des réserves ainsi qu’une déclaration générale y ont été ajouté. Le 16 août 2011 un conseil des ministres adoptait un décret-loi qui levait les réserves. Sauf que cette levée n’a toujours pas été notifié au secrétariat général des NU, comme l’explique Hafida Chekir dans une interview accordée à Nawaat.