هذه الأسماء وغيرها بكل ما لها من تاريخ في صفوف التجمع الدستوري تدخل الإنتخابات التشريعية والرئاسية ثلاث سنوات فقط بعد الإطاحة بحزب رعاهم وفضّلهم وخدموه بكل ما أوتوا من وسائل. هذه الأسماء تستمد الثقة من قواعد شعبية لحزب منحل ما زالت تنادي بعودة بن علي “حامي البلاد من الإرهاب” حسب تعبيرها. كل الظروف كانت سانحة للعودة : الإنفلات الأمني، انهيار المؤشرات الاقتصادية، خفوت صوت المدونين والناشطين الذين ساهموا في الثورة، اليأس الذي غلب على التونسيين مع مشاهد الدم والدمار التي يشاهدونها يوميا، وأخيرا الكثير من “الوقاحة” من طرف مسئولين تجمعيين سابقين لفظهم الشعب
بين العنف البوليسي و الإرهاب، “المتضرر الجانبي” هو المجتمع
الجهاز الأمنيّ الذّي كان الأداة الرئيسيّة في يد بن عليّ لفرض سلطته، لم يغيّر من عقيدته في التعامل مع المجتمع المدنيّ والمواطن التونسيّ رغم الحملات الإعلامية التي سوّقت لمرحلة الأمن الجمهوريّ واحترام المؤسّسة الأمنية لقيم الحريّة والكرامة ودورات التأهيل والتكوين التي خضع لها الأمنيّون. فخلال تعاقب الحكومات “الانتقاليّة” الخمس بدءا من محمد الغنّوشي مرورا بالباجي قايد السبسي وحمّادي الجبالي وعليّ العريّض وصولا على مهدي جمعة، سُجّلت عودة قويّة للممارسات القمعيّة في مواجهة التحرّكات الإحتجاجيّة والأصوات المناوئة لكلّ حكومة.
Bénalisation de Nidaa, banalisation d’Ennahdha
C’est fait. Au terme d’un faux suspense, Béji Caïd Essebsi a officialisé vendredi sa candidature aux élections présidentielles. Pour ce faire, il a choisi le magazine Leaders qui titre : « J’irai jusqu’au bout ! »… Tout un programme. A 88 ans, 93 ans en fin de mandat s’il venait à être élu, le nonagénaire irait en effet littéralement jusqu’au bout. Un temps donné pour forfait au profit d’autres hommes du sérail « fréquentables » tels que Kamel Morjène ou Mustapha Kamel Nabli, Essebsi met donc fin à toutes sortes de spéculations.
الإتحاد التونسي للصناعة والتجارة والصناعات التقليديّة: “العرّاب” الجديد للمشهد السياسي والإقتصادي التونسي
ربّما تعوّد المواطن التونسيّ على صور رؤساء الأحزاب في السفارات الأجنبيّة وخصوصا الغربيّة منها، ولكنّ الوفود التي تتالت على مكتب رئيسة منظّمة الأعراف بدت غريبة للعديد من المتابعين خصوصا وأنّ هذه المنظّمة “النقابيّة” لطالما كانت مغيّبة عن الشأن السياسيّ خلال السنوات السابقة عكس الإتحاد العام التونسي للشغل التي انخرط طوعا وأحيانا اضطرارا في المواجهات ضدّ السلطة منذ عهد الرئيس الراحل الحبيب بورقيبة حتّى نهاية حكم عليّ العريّض.
التحسّر على عهد بن عليّ: مغالطات خطاب الحنين إلى “رفاه” الدكتاتورية. الجزء الثالث: ما الذّي تغيّر بين الأمس واليوم
بعد أن حاولنا في الجزء الأوّل أن نقف على حقيقة الوضع الإقتصاديّ بين مرحلة بن عليّ ومرحلة ما بعد 14 جانفي 2011، وفي الجزء الثاني أن نتناول فترة حكمه من الناحية الحقوقيّة والسياسيّة من خلال استعراض جزء من الانتهكات والاعتداءات التي مارسها بمعيّة الجهاز الأمني على المعارضين لحكمه، سنحاول اليوم أن نسلّط الضوء على الواقع الأمني والسياسيّ في البلاد بعد أن غاب الرئيس الأسبق عن الساحة السياسيّة وبعد أن انعتق النّاس من الخوف والانقماع الذّي لازمهم طيلة عقود.
Nidaa Tounes, un tigre de papier ?
Que l’on ne s’y trompe pas, la crise que traverse Nidaa Tounes, à huit semaines seulement des élections, est bien une crise existentielle. Le test de la constitution de ses premières listes électorales est venu battre en brèche deux aspects clés qui structurent le phénomène Nidaa : la logique filiale et l’argent politique.
Quand la victime rencontre son tortionnaire : “les Voies du destin”
La plupart des tortionnaires de Ben Ali n’ont toujours pas rendu des comptes, ni à leurs victimes ni à la société. Pire encore, celui qui fut le secrétaire général du parti “grand ordonnateur” de ces atrocités, en l’occurrence, Mohamed Ghariani, se retrouve aujourd’hui assis à côté de Béji Caïd Essebssi, au sein d’une organisation qui aspire à gouverner la Tunisie. Le tout comme si de rien n’était !
La contre-révolution passe-t-elle par les Emirats et la “cellule de crise” ?
Faute avouée est à moitié pardonnée, dit le dicton. Dans l’affaire du don émirati de deux véhicules de luxe à Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes aura tout fait sauf avouer et encore moins faire amende honorable. Vendredi 8 août, le parti publie tardivement un document daté du 2 août, dans lequel le directeur exécutif Ridha Belhaj aurait informé le chef du gouvernement de la présence des deux véhicules dans les services de douanes, une généreuse donation dont on sait qu’elle est arrivée depuis le 24 juillet […]
Présidentielles : ultimes manœuvres avant la dernière ligne droite
Assistons-nous à la grande réconciliation des deux familles cousines, hier frères ennemis, destouriens – Nidaa ? Silence radio des deux côtés, qui parlent prudemment de « simples pourparlers et d’échange de points de vues à propos de la situation délicate que traverse le pays », quoique la contre-révolution n’est pas à une provocation près.
If Pre-Election Consensus in Tunisia Means Converging on the Rules of the Game
The adoption of a charter signifying convergence on the ‘rules of the game,’ is precisely the sort of written agreement recommended by the International Crisis Group for continued, limited consensus that distinguishes healthy political party competition from enmity spurred by the prioritization of personal/partisan gain and power.
La Polit-Revue : « Terrorisme », lassitude et récupération politique
La date du 16 juillet est à ajouter à la spirale de la violence crescendo du bourbier du Mont Châambi. 15 – 1 : c’est le lourd bilan d’une guerre que l’on dit pourtant asymétrique. Côté réactions politiques, tout a un air de déjà vu, des tentatives plutôt grossières de récupération, aux manifs téléguidées par des partis ennemis.
La Polit-Revue : Qui a peur des élections ?
La semaine du 7 au 13 juillet fut celle des salves de Nidaa Tounes en direction de l’ISIE. Jeudi, Lazhar Akremi ira jusqu’à affirmer que « l’ISIE agit comme si son intérêt était dans le non enregistrement des électeurs ». Peu démocratique, voire autocratique à l’intérieur de ses propres structures, le parti de Béji Caïd Essebsi entend donner des leçons de démocratie à l’Instance. Il aspire même à s’y substituer, en exigeant un changement des règles du jeu à mi-parcours.
La Polit-Revue : Repentance commode, abstention persistante et triomphalisme précoce de Nidaa Tounes
Semaine du 30 juin au 6 juillet, actualité sociale chargée avec plusieurs grèves dont on retiendra la plus grotesque, celle […]
La Polit-Revue : Les limites de la gauche libérale – libertaire
La semaine politique du 23 au 29 juin a connu les répliques du mini séisme du putsch interne au dernier Conseil national Nidaa Tounes. Le parti de Béji Caïd Essebsi affine sa position sans convaincre les plus crédules parmi ses alliés, tandis que la gauche tunisienne hors Front Populaire joue désormais « le maintien », telle une formation sportive qui sait qu’elle a raté la saison en cours et qui doit se préparer pour les échéances ultérieures. Il faut dire que même la gauche de cette gauche, le PSG, s’était résignée à front chapeauté par Nidaa.
Growing International Networks, Disintegrating National Consensus in the Countdown to Tunisia’s Elections
Even consequential economic woes pale slightly as the announcement of fixed election dates has solidified the finite temporality of transition, the imminent fork in the road and the uncertainty of the path towards which the ‘consensus’-driven country is steering—that of gradual progression through reform or stagnancy and gradual regression?
انتخابات أم توافقات ؟ القايد السبسي يمسك بخيوط اللّعبة
اقترحت الهيئة العليا المستقلة للانتخابات في تونس، الاثنين الماضي، إجراء الانتخابات البرلمانية في 26 أكتوبر 2014 والجولة الأولى للانتخابات الرئاسية […]
La Polit-Revue : Le « consensus », cette peur de la démocratie
Fait marquant de cette semaine politique, l’Union Pour la Tunisie se désintègre en plein vol. Ironiquement, c’est peut-être là l’une […]
La Polit-Revue : Partage du pouvoir à huis clos
Au terme des travaux du 5ème Conseil national de Nidaa Tounes, la montagne accouche d’une souris. Si l’on considère cependant la séquence consistant en la convocation de législatives antérieures aux présidentielles, décidée au dialogue national, conjuguée à la réaffirmation de la candidature de Béji Caïd Essebsi à la fonction suprême, c’est un authentique partage du pouvoir, à peine dissimulé, qui vient d’avoir lieu en amont cette semaine entre Ennahdha et Nidaa.
La Polit-Revue : « Mi-Ennahdha, mi-Nidaa »
Sur l’échiquier politique tunisien, y a-t-il une vie en dehors du duo Ennahdha / Nidaa Tounes ? L’hyperactivité du bipartisme qui se dessine prouve cette semaine encore que tout le reste n’est que littérature. Alors que la Constitution prévoit un régime de gouvernance mixte, Nidaa Tounes continue de raisonner en futur parti au pouvoir sous régime présidentiel.
La Polit-Revue : Midnight Express à happy ending, suicide de Nidaa, et austérité économique
S’ils n’ont pas permis d’ouvrir un débat de société sur la question de la dépénalisation du cannabis, les 11 jours de détention d’Azyz Amami ont été l’occasion de jauger les forces en présence dans le dossier lié et plus large qui oppose la jeunesse anarchiste-révolutionnaire à ce qui est devenu « les syndicats » des forces de l’ordre. Le tardif vote cette semaine à l’Assemblée de l’instance Vérité et Dignité pourrait mettre un terme à l’impunité des auteurs d’exactions, une IVD elle-même entachée par la présence de la figure controversée de Khémais Chammari.
عندما يقرر الغنوشي والسبسي بقاء حكومة مهدي جمعة بعد الإنتخابات
في حين يتساءل عدد من أعضاء المجلس التّأسيسي ومن بينهم سامية عبو المنشقة عن حزب المؤتمر من أجل الجمهوريّة عن الجهة التي تقف وراء تعيين مهدي جمعة وحكومته إثر إجبار حكومة الترويكا على الإستقالة، تتردّد مؤخّرا تصريحات تفيد بإمكانيّة مواصلة حكومة جمعة لمهامّها بعد الإنتخابات القادمة، الأمر الذي لم يجد له العديد تفسيرا مقنعا خصوصا وأنّ أغلب الاطراف السياسية تنتظر الإنتخابات القادمة لتحاول الفوز بكراسي السّلطة بدعوى قدرتها على إنقاذ البلاد من الأزمات التي تمرّ بها.