« Je regrette le jour où j’ai lancé une pierre sur un policier », lance un habitant de Mellassine. 13 ans après la révolution, les ressentiments envers les policiers ne faiblissent pas pour autant. Plaque tournante du trafic de drogues, la cité s’enfonce dans la délinquance et la misère. L’étranger semble la seule porte de sortie.
Nawaat 360°: Les Amazighs, Mémoires Perdues
De l’indépendance jusqu’aux années 70, de nombreuses communautés issues des villages amazighs du sud tunisien ont été contraintes de quitter leurs terres pour s’installer dans les plaines.
Jeunes en Tunisie : Entre précarité et envie d’ailleurs
Les jeunes tunisiens se détournent de plus en plus de la politique. Ils se focalisent davantage sur leur parcours personnel. Le salut individuel l’emporte ainsi sur le salut collectif. Mais quelle est la situation de ces jeunes ? Comment se projettent-ils dans l’avenir ? Une enquête y répond.
Tunisie : La longue marche de Djerba vers le gouvernorat
Cela fait près d’un demi-siècle que les Djerbiens veulent que leur île devienne un gouvernorat. En 2021, le gouvernement s’est engagé à commencer à étudier leur demande. Trois ans plus tard, cet engagement n’a toujours pas été tenu. Mais cela n’entame en rien la détermination des insulaires.
Divorce en Tunisie : Les non-dits d’une faillite matrimoniale
Les Tunisiens se marient de moins en moins et divorcent de plus en plus. Lors d’une seule journée en juin dernier, 280 affaires de divorces ont été examinées par un tribunal, révèle une avocate spécialisée. L’institution du mariage vacille, secouée par de nombreux facteurs.
Migrants tunisiens : Les rêves déçus d’Eldorado italien
Des milliers de Tunisiens tentent chaque année la périlleuse traversée de la méditerranée pour rejoindre l’Italie. Mais les rêves d’Eldorado italien virent vite au cauchemar. Les travailleurs tunisiens vivent en effet dans une précarité multiforme.
Ecstasy en Tunisie : La face sombre d’une drogue banalisée
La consommation de l’ecstasy s’est banalisée en Tunisie. L’usage de cette drogue et des substances apparentées a été multiplié par sept entre 2013 et 2017, et a doublé entre 2017 et 2021 chez les adolescents âgés de 15 à 17 ans. Et l’apparence festive, cache des facettes plus sombres.
Le long calvaire des bébés nés hors mariage en Tunisie
Le nombre des enfants nés hors mariage en Tunisie a augmenté ces dernières années. Pour les seuls quatre premiers mois de 2023, 300 naissances ont été enregistrées. Ballotés entre les institutions de l’Etat et les associations, le calvaire de ces enfants ne fait que commencer.
Immigration sélective : la Tunisie siphonnée de sa main d’œuvre qualifiée
Ils sont infirmiers, médecins, ingénieurs, universitaires, restaurateurs, et ils s’exilent en masse. La Tunisie se vide de ses compétences au profit des pays européens et des pétromonarchies du Golfe. Et l’hémorragie n’est pas près de s’arrêter.
Sexualité des jeunes tunisiens : Préliminaires d’une bombe à retardement
Les jeunes tunisiens ont des relations sexuelles de plus en plus tôt. Ils s’informent sur le sexe essentiellement via le porno et internet. Leur sexualité est un champ miné de risques, alerte une récente enquête. En témoigne le nombre des avortements et des personnes vivant avec le VIH. L’Etat ne s’en inquiète pas pour autant.
Visa Schengen : Choix européens, trafics tunisiens
Les Tunisiens souhaitant se rendre légalement et temporairement en Europe en général et en France en particulier, font face à des difficultés croissantes : refus de visa, longs délais d’attente pour avoir un rendez-vous, ou au mieux des visas pour des séjours de plus en plus courts. Et des agences tirent profit de ces frustrations pour en faire un commerce juteux.
Mendicité à Tunis : Professionnalisation en marche
A l’entrée des grandes surfaces, devant les mosquées, trainant un carnet de soin et un paquet de papiers mouchoirs, les mendiants sont de plus en plus visibles dans la rue à Tunis. Il s’agit d’ « une professionnalisation de la mendicité », explique un responsable ministériel. Dans son sillage, des cas de traite. Mais elle témoigne aussi de la paupérisation croissante de la population.
Lycéens & drogues en Tunisie : «Fallujah», pas que de la fiction
La consommation du cannabis ou encore des psychotropes chez les lycéens a plus que doublé entre 2013 et 2021. L’usage de certaines drogues se féminise et attire des consommateurs de plus en plus jeunes. Tandis que l’Etat ferme les yeux.
Enfance en Tunisie : L’impact réel des violences virtuelles
Le nombre d’enfants sur les réseaux sociaux a explosé ces dernières années. Face aux écrans, ils sont de plus en plus nombreux à être abandonnés à leur sort, exposés à toutes sortes de violences, dont ils sont à la fois les auteurs et les victimes.
Migration : Apprentissage de l’allemand en Tunisie, un nouveau visa
Des milliers de Tunisiens apprennent chaque année la langue allemande. Pour la grande majorité d’entre eux, un projet migratoire se profile derrière cet engouement linguistique. En 2020, l’Allemagne a promulgué une loi relative à l’immigration de la main d’œuvre qualifiée, ouvrant la voie aux travailleurs originaires de pays non-européens. A condition de maîtriser l’Allemand. Voici donc les Tunisiens se bousculer pour apprendre la langue de Goethe.
Paris sportifs en ligne : Le flou dangereux de la loi tunisienne
Le cadre juridique réglementant les jeux de paris, remonte aux années 70 du siècle dernier. Or avec l’explosion des paris sportifs en ligne, l’Etat a perdu le contrôle qu’il avait sur ce type d’activités. Tenté d’en faire bénéficier le trésor public, il ne cesse pourtant pas de tergiverser. Tandis que les boutiques dédiées à ces activités font l’objet de descentes policières.
L’alcool en Tunisie : Les dangers d’une politique inflationniste
L’alcool coule à flot en Tunisie. Le pays en est le plus gros consommateur parmi les Etats arabes, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’offre et la demande s’accroît. Mais le consommateur est de plus en plus lésé. La hausse des prix met en péril son porte-monnaie et sa santé.
Don d’organes en Tunisie : Des reins pas si solides
Alors que les centres de dialyse sont en crise et que les professionnels de santé multiplient les alertes, 12 mille malades souffrant d’insuffisance rénale sont habitués à subir une dialyse 3 à 4 fois par semaine pour survivre. De quoi nous pousser à nous pencher sur l’état des lieux des transplantations rénales, et du don d’organes en général.