Politics 2312

Gouvernement provisoire ou dictature transitoire ?

Par Fairouz Boudali – Lorsqu’il donna sa première conférence de presse au début de son arrivée au pouvoir, un journaliste français posa une question à Mr Béji Kaid Essebs. Il lui demanda ‹‹ Qu’est-ce qui vous fait croire qu’ils vont vous suivre ? ›› A ce moment-là, les spectateurs tunisiens n’ont pas compris cette question, puisque le sit-in de la Kasba venait juste de lever le camp en fête, suite à la satisfaction de toutes leurs demandes.

رسالة مفتوحة إلى السيد وزير الداخلية الحبيب الصيد

سيدي الوزير، تحية و بعد … لا شك أنكم تعلمون جيدا أن ثورة 14 جانفي جاءت لتقطع مع النظام البائد و رموزه، و رغم ذلك قبلنا و صمتنا حين تم تعيينكم على رأس وزارة لا تحمل الذاكرة الشعبية عنها سوى أبشع الصور و الذكريات و كنتم قد شغلتم مهاما عديدة في عهد المخلوع أبرزها خطة […]

في مدلول النضال السياسي ضمن أفق بديل

ليس من الهين وفي أعقاب الانقلاب الجذري الذي عاينته القيم الناظمة للفعل السياسي بعد ثورة قامت من أجل استرداد ما هُدر من كرامة أن يحدّد التونسي بوضوح وضمن واقع السجال الحامي والمحاذير الأمنية والاقتصادية التي تترصد البلاد الخط السياسي الذي يتعين عليه النضال من أجله. فبعد مائة يوم من حصول ذلك الصدع تفرّق التونسيون شيعا قد تربو في مقتبل الأيام عن السبعين فرقة ناكفت بعضها البعض عبر الاحتكام إلى جملة من القيم والضوابط المشتركة لا يفصل بينها عمليّا سواء الانتصار إلى المحافظة أو الدعوة إلى التحرّر.

Tunisie : Pour qui voter ?

Les prochaines élections sont politiques. Ils ne cessent de nous le répéter. Le 24 juillet, on élira les membres de la constituante chargés de définir la future constitution qui régira notre vie pour les prochaines vingt, trente années. Pour cela, les partis qui présenteront des candidats à l’élection de la constituante n’ont pas besoin de présenter de programmes économiques ni sociales, nullement besoin puisque les prochaines élections seront politiques !

Pour mémoire, la dernière sortie de Borhane Bsaïs sur Al-Jazeera [Vidéo Janv. 2011]

Pour mémoire, voici un extrait de la dernière prestation de Borhane Bsaïs sur Al-Jazeera. C’était quelques jours avant la fuite de celui que ledit Bohtane défendait avec tant d’ardeur. C’est curieux du reste, à quel point Faïçal El-Kacem semblait si proche des Tunisiens malgré la distance, alors que ledit Blaïs, pourtant vivant parmi eux, fut dans la négation totale du drame tunisien, malgré le nombre déjà important des victimes. C’était le dernier acte d’un opportuniste des plus zélés !