On le savait déjà, notre classe politique affectionne les reports et les atermoiements. Sauf qu’au lendemain d’un assassinat politique de la pire espèce, chaque report d’une remise à plat gouvernementale est perçu comme un report de trop, à juste titre
La polit-Revue : Chokri Belaïd au panthéon de la gloire
En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.
La Polit-Revue: L’impasse
Difficile de rendre compte en une chronique de l’état de chaos qui règne sur l’ensemble de la classe politique en Tunisie. Ambiance de fin de règne pour une troïka où les démissions répondent aux menaces de retraits et autres ultimatums, tandis que la violence politique reprend de plus belle en ciblant désormais les meetings de l’ensemble des partis d’opposition.
La polit-Revue : Le remaniement ne sera pas télévisé
La semaine du 20 au 27 janvier promettait beaucoup en termes de reconfiguration des diverses forces politiques en Tunisie. Au final, des bémols sont systématiquement venus décevoir les attentes des observateurs : le front politico-électoral al Joumhouri – Nidaa Tounes – al Massar est quasiment un non évènement en l’absence d’al Jabha, toujours réticente.
La polit-revue: Vers une fausse joie
Peut-on célébrer l’anniversaire de la révolution ? « Oui, mais pas avec tout le monde », répondrait Desproges ! La veille du deuxième 14 janvier d’après révolution, si le climat politique se détend, officiellement, avec un semblant d’initiative de dialogue national à Carthage, il se crispe, voire se para-militarise en coulisses, comme le révélait Nawaat cette semaine, ce qui nous vaut au passage un deuxième Nawaatgate en deux mois.
La polit-revue: 2013, Une entame sur les chapeaux de roues
Le pouvoir le sait : la période du 17 décembre au 14 janvier est synonyme d’entrée dans une zone de turbulences. Même s’il est l’émanation d’une Assemblée élue, l’actuel gouvernement n’échappe pas à la poussée de fièvre révolutionnaire coïncidant avec une période chargée en symboles…
La Polit-Revue: Faucons, colombes et pigeons
Avons-nous assisté à une nouvelle domestication en règle de l’UGTT durant l’intense semaine politique qui vient de s’écouler ? L’Histoire dira si la semaine du 10 au 15 décembre fut celle d’un « apaisement responsable » où plutôt d’une réconciliation forcée, entre deux belligérants ayant agité précipitamment leurs dissuasions nucléaires respectives.
La Polit-Revue: Ennahdha VS UGTT; quand l’idéologie reprend le dessus
Derrière une lutte acharnée de deux titans du paysage politique post-révolution, ce sont aussi des idéologies qui s’affrontent de façon plus classique, plus authentique, dans un pays où le débat d’idées a été étouffé pendant des décennies.
La Polit-Revue: Siliana, « bassin miné » du gouvernement
En une semaine de gouvernance désastreuse, le gouvernement Jebali a-t-il définitivement creusé sa tombe ? Une série de décisions toutes plus désastreuses les unes que les autres en matière de choix politiques, sécuritaires et de communication de crise….
La Polit-Revue: « Les mal-aimés »
La semaine politique qui vient de s’écouler pourrait être celle des indésirables. Tandis que la crise des grèves de la faim parmi les détenus salafistes reposait avec insistance la question du vivre ensemble, Ennahdha passait à l’offensive contre les ex RCDistes, près de 22 mois après la révolution, et le nom de Slim Chiboub, interdit d’antenne, se trouvait associé à la liberté d’expression
La Polit-Revue: Le « Nawaatgate »
Taoufik Ben Brik attaquant Nawaat.org depuis Business News, un ministre de la Justice, juge et parti, qui nous menace de nous assigner en justice, et Rached Ghannouchi qui dénonce le fanatisme religieux, en réaction à la mort de deux salafistes des suites de leur grève de la faim. Le monde à l’envers ?
La Polit-Revue: La fin d’une époque
On a tendance à l’oublier, mais au-delà de simples régimes défaits, les révolutions arabes sont une rupture avec une certaine conception de la gouvernance. Il aura fallu presque 2 années, mais ce à quoi nous assistons avec l’affaire Letaief, c’est précisément la révélation et par conséquent l’évincement des derniers foyers d’autoritarisme.
La Polit-Revue : Une semaine « No pasarán ! »
Pour les journalistes qui ont couvert les affrontements de Douar Hicher ayant marqué le début de semaine et le congrès d’al Joumhouri le weekend, le slogan scandé dans la salle du Colisée à Tunis peut faire sourire, tant le chaos et le sifflements des balles dans les quartiers chauds contraste avec l’ambiance policée d’une réunion de jeunes centristes.
Tunisie démocratique, an 1 : Retour sur une transition douloureuse
Le bilan du gouvernement est indissociable de celui de l’Assemblée constituante dont il émane. Pendant les deux mois de tractations du partage du pouvoir à huis clos, puis 10 mois d’un mandat gouvernemental qui court encore, les électeurs auront assisté au spectacle d’une ANC procédant telle une assemblée nationale…
La Polit-Revue : La violence politique tue
La violence politique a ceci de commun avec une addiction mortelle que l’on admet qu’elle tue toujours trop tard, au moment où cela nous arrive. Alors que l’on en parle depuis des mois, beaucoup feignent d’être surpris ou sont abasourdis par la mort de Lotfi Naguedh, première victime d’une forme de violence qui n’a fait que s’amplifier après une révolution à moindre coût humain.
La Polit-Revue: Une Tunisie en situation pré-insurrectionnelle ?
Le pays est-il virtuellement en phase de pré-insurrection ? Il y a tout lieu de le penser : comme en 2010, c’est la région de Sidi Bouzid qui donne le la, en bastion de l’insoumission. Un symbole aux allures de déjà-vu, et dont un gouvernement aux abois n’avait pas besoin.
La Polit-Revue : La République violée
Rarement affaire n’aura autant accaparé la semaine médiatique nationale. Le drame fait même les gros titres de quelques médias internationaux. « La troïka m’a violer* », pouvait-on lire samedi encore, Place des Droits de l’Homme, au rassemblement de soutien à la jeune fille violée par des agents de police.
La Polit-Revue : Troïka, le début de la fin
Il y a désormais un avant et un après 14 septembre 2012. Une date à marquer d’une pierre blanche comme étant celle du faux-pas de trop pour le gouvernement Jebali. La débâcle sécuritaire du vendredi noir est le tournant qui coûte à la troïka au pouvoir la perte ce qui lui restait de légitimité sur le plan national, et accessoirement la confiance de ses alliés internationaux.