Le parc national d’El Feidja, pour ceux qui ne le connaissent pas, se situe dans la région de Ghardimaou (Jendouba). Il a été créé en 1990 autour d’une réserve de 417 ha (qui lui est attenante), créée en 1963 pour protéger une population de cerfs élaphes . Il couvre une superficie de 2632 ha. La réserve existe toujours, mais la partie qui lui a été ajoutée pour former le parc national n’existe pratiquement plus, comme nous allons le développer dans le présent article. Le parc comprend aussi un enclos d’observation des cerfs, situé à côté de son entrée, derrière l’administration.
Chênes zeen abattus: Quelles options pour nos forêts ?
Le cas de la forêt d’Aïn Zana est particulièrement inquiétant, car dans certains secteurs, plus de la moitié des arbres ont été abattus. Mais la plus grave des menaces demeure le feu qui détruit tout sur son passage. Les incendies de 2017, malgré l’ampleur de leurs dégâts, n’ont pas été suivis par des mesures visant à les prévenir dans l’avenir.
Journée de l’Environnement : Les leçons du Covid-19
Le monde célèbre, le 5 juin de chaque année, la Journée de l’Environnement. L’occasion de s’interroger sur nos avancées et nos reculades à la lumière des leçons tirées de la crise du Covid-19 qui secoue le monde depuis quelques mois.
Gazelles dama en Tunisie : les racines d’une disparition
La disparition des gazelles dama (Figure 1) du parc de Bou Hedma (zone 3) a provoqué un émoi chez certains. Pourtant, leur disparition était prévisible depuis quelques années.
Aïn Draham : Retour sur un massacre à la tronçonneuse
Pourquoi les coupes d’arbres ont-elles pris cette ampleur ? S’il est certain que le chêne zeen a été utilisé pendant la période coloniale pour la confection des traverses des chemins de fer, cette pratique a cessé depuis. Or les artisans de la région travaillant le bois n’utilisent pas celui du chêne zeen.
Vers la disparition du petit monarque ?
Ce papillon a été le premier à avoir été représenté, il y a environ 3500 ans, sur une tombe de la vallée des rois en Égypte. Il a été signalé en Tunisie depuis 1953, mais l’espèce est menacée par la destruction de son habitat.
En finir avec l’extractivisme ?
Les modèles extractivistes préconisent l’intensification des cultures irriguées, même dans des régions arides. Cela implique une exploitation outrancière des réserves d’eau souterraines, pour des cultures très gourmandes et exigeant le recours à des intrants souvent nocifs à l’environnement et à la santé des ouvriers agricoles. Or le retard de développement que vivent de nombreuses régions du pays compliquent la donne.
Espèces en péril, dans l’attente de mesures urgentes
Tous les grands mammifères herbivores sont en sursis. Certains oiseaux chanteurs ont presque complètement disparu de nos contrées. Tandis que l’extension phénoménale de nombreuses espèces exotiques et envahissantes passe quasiment inaperçue. D’où l’urgence de réclamer des comptes aux structures en charge de l’environnement dans le pays.
Un nouveau parti vert en Tunisie, est-il indispensable ?
Dans un contexte caractérisé par une pléthore de partis politiques en Tunisie (plus de 200 partis), est-il sensé de lancer l’idée d’un nouveau parti politique ? Le positionnement “vert” est jusqu’ici vacant dans l’échiquier politique malgré l’existence de quelques partis qui se revendiquent de cette tendance.
Nouvelle en Tunisie, l’hermine est-elle native ou invasive ?
L’hermine (Mustela erminea) est un petit mammifère carnivore. Elle se distingue de sa congénère, la belette, avec laquelle elle risque d’être confondue, par le bout de la queue présentant une touffe de longs poils noirs. Une population d’hermine a été découverte en Tunisie centrale il y a peu de temps. Dans le texte qui suit, nous présentons les caractéristiques écologiques de l’espèce et nous nous interrogeons sur ses origines possibles.