De grands et petits Mammifères se raréfient en Tunisie. Laxisme des autorités, braconnage, destruction de leurs habitats naturels, superstition, contribuent à la raréfaction des espèces animales dans notre pays. Une prise de conscience est nécessaire pour tenter d’inverser la tendance.
Tunisie : Ces animaux qui disparaissent (I)
Une crise globale de la biodiversité perdure depuis des années. Et les ressources vivantes de la Tunisie sont aussi touchées. Cet article se penchera sur des cas d’espèces animales en voie de raréfaction sous nos cieux, en tentant d’explorer les causes du phénomène.
Changements climatiques : Manifestations en Afrique du Nord et en Tunisie
Les changements climatiques sont-ils un fait incontesté ou une invention humaine? Quelles sont leurs manifestations et conséquences ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en nous basant exclusivement sur la littérature scientifique. Les lecteurs désireux d’approfondir leurs connaissances peuvent consulter les références jointes à l’article.
Changements climatiques : que peut-on espérer de la COP27?
La Conférence de Charm el-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques, dite COP 27, se déroule du 6 au 18 novembre 2022 en Égypte, dans un contexte très chaud. Avec la guerre en Ukraine, des pays européens renouent avec le très polluant charbon. Or le bouleversement climatique et la sécheresse poussent des millions de personnes notamment en Afrique subsaharienne, à migrer. Et les pays d’Afrique du Nord enregistrent des arrivées record. Pour atténuer ces bouleversements, les Etats affectés exigent des fonds des pays riches. Alors même que ces derniers tentent de payer le moins possible. Que peut-on donc espérer de la COP27 ?
Menaces sur les aires protégées en Tunisie
En Tunisie, la gestion des aires protégées peut être résumée en une formule simple : clôturer et interdire ! Les interdictions ont d’abord affecté les communautés qui ont l’habitude d’utiliser ces espaces avant leur mise sous protection. Des conflits ont éclaté dans certains sites, mais l’administration a imposé son choix aux populations locales. Il y avait pourtant une chance de parvenir à un compromis, mais cela n’a même pas été tenté.
Réchauffement climatique : L’arbre comme dernier rempart urbain
Dans un contexte fortement marqué par le réchauffement climatique, nos villes ont besoin d’arbres susceptibles d’atténuer les températures extrêmes, par l’ombre qu’ils procurent, et le confort thermique qu’ils prodiguent. Encore faut-il sélectionner les espèces les mieux adaptées aux contraintes environnementales tunisiennes.
Faut-il sauver le gommier en Tunisie ?
Les arbres coupés étaient destinés à finir en charbon de bois. Comme si les contrevenants voulaient effacer toute trace de leurs infractions.Le plus préoccupant, c’est que rien ne semble inquiéter les défricheurs.Nous traitons ici du cas du gommier, une espèce caractéristique de ce qui est appelé « Bled Talh ». Les faits relatés sont liés à des observations qui s’étendent sur la dernière décennie.
Ces arbres peu connus en Tunisie (II)
Dans un contexte de bouleversements climatiques, nous avons besoin d’arbres rustiques et résilients, afin de lutter contre les îlots de chaleur notamment en milieu urbain. Certaines espèces peuvent se contenter de peu d’eau, tout en résistant aux fortes chaleurs. Elles paraissent donc particulièrement indiquées pour les régions arides et sahariennes, tant en milieu urbain que naturel. Et il est regrettable que les services compétents ne leurs aient pas accordé l’importance qu’elles méritent.
Ces arbres peu connus en Tunisie (I)
Le peuplier, le saule, le noyer, le pacanier, autant d’arbres parfois introduits, et souvent peu connus du grand public en Tunisie. Ces espèces vivant dans différentes régions du pays ne sont pas toutes à distribution restreinte. Elles méritent que l’on apprenne à mieux les connaitre.
Les steppes en Tunisie, vers un nouveau modèle de gestion ?
Les steppes servent souvent de terrains de parcours pour le petit bétail (ovins et caprins). Comme plusieurs étendues ont été mises en culture, les espaces restants pour le parcours sont de moins en moins vastes et subissent souvent une pression continue du bétail. Il en est résulté une dégradation de la qualité des steppes et une réduction de la diversité des plantes qui les couvrent. Au grand dam des éleveurs.