Médecine tunisienne : le coup de grâce

On est réellement dans une impasse dont personne ne voit l’issue, et ce qui devait être une banale affaire de justice traitée dans la sérénité, dans le total respect de la spécificité de la pratique médicale, en recourant aux conclusions des expert médicaux, est en train de se transformer en un malheureux bras de fer entre le secteur judiciaire et le secteur médical, aux conséquences désastreuses sur la santé de millions de patients et sur l’image de marque de la justice et de la médecine tunisiennes.

Médecins : les raisons du ras-le-bol

Jamais le corps médical n’a été aussi unanime et uni. Des secteurs public et privé, jeunes et moins jeunes, tous les syndicats, l’ordre… Tous les médecins de Tunisie, hors urgentistes, ont fait grève le 8 février dernier… Il y aura désormais un avant et un après.

CNAM : Où en est le projet de carte électronique ?

Annoncée pour 2008, puis 2009 puis reportée à maintes reprises depuis, la mise en place de la carte à puce serait imminente selon des sources de la CNAM. Pourtant dans les faits, rien ne laisse présager cette “imminence” : pas de communication officielle, aucune concertation avec les éditeurs de logiciels de gestion de cabinets médicaux, d’officines ou de structures sanitaires privées ou publiques, aucune implication des organismes représentatifs des différents prestataires de services.

Affaire des stents périmés : des questions troublantes !

Aux dernières nouvelles, l’enquête diligentée par l’inspection médicale de la Caisse Nationale d’Assurances Maladies (CNAM) n’aurait permis de déceler qu’une dizaine de cas de stents périmés implantés chez des patients (péremption d’un mois selon nos sources) au cours d’ angioplasties coronaires, autant dire rien, au vu de l’ancienneté de cette pratique et selon certains, il semblerait qu’il y ait une volonté de « noyer » le poisson et d’arrêter là les frais.

La dernière de la CNAM !

La CNAM a profité d’une conjoncture particulièrement chargée pour sortir en catimini un circulaire pour ses services de contrôle aux conséquences très graves en terme de santé publique, qui stipule en résumé, que dorénavant certaines prescriptions, aussi banales que les demandes de scanners ou de kinésithérapie sont désormais du seul ressort des médecins spécialistes et sont interdites aux médecins de famille.

Santé privée : Ministre es-tu là ? …Suite et fin

Loin de nous toute idée de polémiquer sur un sujet, somme toute, futile, comparé aux énormes problèmes du secteur de la santé, mais puisque les faits avaient été évoqués par les concernés de manière prêtant à équivoque dans une émission TV à une heure de grande écoute, on s’est vus obligés d’apporter ces précisions afin que chacun se fasse son idée.

Santé privée : Ministre es-tu là ?

Pour Mr. le ministre de la Santé, les fiançailles d’un animateur TV sont plus importants que le congrès du syndicat représentant tout le secteur libéral, pourtant tant de fois sollicité par ses services pour aider à la recherche de solutions aux épineux problèmes du secteur et qui octroie la moitié des prestations de santé aux Tunisiens.

Projet de Loi de finances 2016, pourquoi les médecins s’inquiètent ?

S’il est un secteur qui a fait des avancées considérables en matière de transparence fiscale, c’est bien celui de la médecine privée en Tunisie. En effet, depuis l’avènement de la CNAM en 2007 et le conventionnement de plus de 98% des médecins libéraux, la contribution fiscale moyenne d’un médecin du secteur privé a presque triplé de 2007 à 2015, comme le prouvent les chiffres du ministère des Finances, qui annoncent une contribution fiscale moyenne de 4708 D/an/médecin en 2013, soit des revenus moyens déclarés de 25 000 D/An/médecin (cette contribution serait de près de 6 000D/An en 2015).

CNAM – Prestataires de services : Et si on parlait de déconventionnement ?

Dans le monde médical, c’est l’effervescence. Galvanisés par les déclarations va-t-en guerre des membres du bureau exécutif du SPOT (syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie) dans les différents médias, les médecins tunisiens « CNAMisés » (conventionnés avec la CNAM) discutent avec insistance de l’attitude à adopter et des différents scénarios envisageables en cas de déconventionnement du SPOT.

Mais que se passe-t-il au Conseil de l’ordre des médecins de Tunisie ?

Les médecins qui attendaient la composition de leur nouveau conseil ont été surpris par la nouvelle de la suspension d’activité des nouveaux élus après la mise en cause devant les tribunaux de la régularité du scrutin de janvier ! En effet, il s’avère qu’un membre sortant du conseil, candidat malheureux à sa réélection, déçu par le résultat des urnes, aurait invoqué auprès des tribunaux deux griefs

Médecine privée : ces préjugés qui ont la vie dure

A de nombreuses reprises à la télé ou dans les journaux, parfois même, par la bouche de grand leader politique (tel Hamma Hammami dans une émission de Watania 1) n’entendons nous pas, quand on parle d’égalité fiscale que les médecins privés : paient un forfait de 500 D par an, soit moins qu’un ouvrier spécialisé ! Qu’ils contribuent fiscalement moins que leurs homologues du secteur étatique. Qu’ils sont l’exemple même de l’opacité fiscale… Des accusations à l’emporte pièce, qui ne résistent pourtant pas à la vérification objective la plus sommaire, qu’en est-il au juste

CNAM : le rafistolage continu

La CNAM s’apprête à lancer une opération d’envergure visant à changer avant la fin de l’année les carnets jaunes de la filière privée par de nouveaux carnets, rouges cette fois-ci. Pourquoi ce changement, en cette période précise d’encombrement des centres par les changements de filières et de médecins de famille ? La raison invoquée était pour obliger les 500 000 assurés sociaux de la filière privé à joindre l’un des 55 centres, afin de se faire vérifier au cas par cas, l’état de leur plafond des années antérieures, et de subir le chantage habituel en cas de dépassements : tu paies ou tu sera privé du nouveau carnet de soins, l’ancien n’étant plus valide dés le 01 janvier 2015.

Un Départ ordinaire de « Tunis-Carthage »

L’aéroport est le premier et le dernier endroit par lequel transite bon nombre de visiteurs, il façonne leurs derniers souvenirs de vacances, véhicule l’image de marque du pays visité et reflète son degré de développement. Malheureusement chez nous, il semble que l’état de déliquescence dans lequel se complait notre aéroport phare de « Tunis Carthage » ne semble pas troubler outre mesure les autorités.

Le syndicat des Pharmaciens divorce de la CNAM !

Dans une Lettre d’information publiée le samedi 31 mai, le Bureau National du SPOT vient de décider la non reconduction de la convention Sectorielle et la suspension du tiers payant dans les 02 filières : privée et celle du remboursement (Carnets Jaune et carnet Vert) à partir du 08/06/2014. Cette décision constitue un grave problème de santé publique qui risque d’ affecter 33% des assurés sociaux de ces 02 filières de la CNAM, soit plus de 2.5 millions de Tunisiens.

La CNAM tuera –t-elle la filière privée ?

Le conflit entre la CNAM et les prestataires de services de la filière privée arrive à un tournant décisif. En effet, l’ultimatum posé par les pharmaciens, pour régler les problèmes en suspens et reconduire leur convention sectorielle, arrive à échéance le 7 juin prochain, et il semblerait que malgré les différents rounds de négociations, les courriers et même après la réunion du 30 mai au ministère des affaires sociales en présence du nouveau ministre, c’est toujours l’impasse.

CNAM : et si on parlait du plafond

Des milliers d’assurés sociaux viennent de recevoir de la CNAM ces derniers mois des notifications de dépassements de plafond remontant aux 05 dernières années. Les citoyens consternés par cette mesure imprévue en ces temps de disette, voient leur confiance dans la CNAM, ses 2000 fonctionnaires et son système informatique, ébranlée. Ils sont ainsi nombreux à se rendre à leurs différents centres de référence pour demander le relevé détaillé des prestations contestées ou du moins recevoir le minimum d’explications exigées dans de pareilles circonstances.

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