La décision émiratie d’interdire les femmes tunisiennes d’entrée sur leur sol a suscité une immense vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Nombreux sont celles et ceux qui protestent à corps et à cris sur l’honneur bafoué de la femme tunisienne. Les réactions, souvent chauvines voire xénophobes, révèlent à quel point les femmes en Tunisie sont encore prises en otages par le nationalisme. La rhétorique de « l’exception tunisienne » tant mobilisée ces derniers jours, porte en elle tout ce qui fait l’impasse des femmes tunisiennes dans leur lutte contre le patriarcat.
L’arbitrage économique, ou l’arbre qui cache la forêt
Le projet de loi organique de réconciliation dans les domaines économique et financier devrait être examiné à l’Assemblée des représentants du peuple à la rentrée parlementaire, à partir du 27 août prochain. Si, comme le prédit désormais Rached Ghannouchi, « la loi passera après quelques amendements », la force de frappe de la nouvelle majorité parlementaire (près des trois quarts théoriques des députés) cache mal un isolement croissant de certaines élites politiques sur cette question précise, épineuse, et éthiquement polémique.
Au nom des libertés : Les éléments de langage de Rached Ghannouchi, Tahar Ben Hassine et les autres !
C’est du déjà vu. Des politiques qui prêchent «la loi de la jungle» pour soutenir le parti pris éhonté des médias dominants contre la HAICA. Sous couvert de défense de la liberté d’expression et de l’information et du pluralisme, voilà que des groupes d’intérêt nous serinent des éléments de langage qui ne trompent que les nostalgiques de l’ancien système.
Ce n’est que Caïd Essebsi
Samedi 4 octobre, il est minuit, les colleurs d’affiches d’Ennahdha et Nidaa Tounes, les deux favoris des législatives, sont déjà déployés en nombre et s’activent devant les murs et les panneaux d’affichage. Mais Nidaa part avec un handicap : le dernier dérapage en date de son vieillissant leader ne passe pas. Sexisme, méconnaissance du contenu de son propre programme, superstition et contes de mausolées… le style et les idées de Béji Caïd Essebsi lassent jusque dans les rangs de son parti.
Reportage : A l’Assemblée nationale constituante, la rentrée tarde encore
A l’intérieur de l’Assemblée Nationale Constituante, un comité de coordination et un front parlementaire ont été formés pour discuter des articles, entre autres ceux relatifs au Tribunal Constitutionnel et au Conseil Supérieur de la Magistrature, pendant que les 60 députés en retrait continuent de manifester sur la Place du Bardo, pour la dissolution du gouvernement Laaridh. Entre temps, la pression continue de plus belle pour que le Président de l’ANC reprenne son poste suspendu depuis le 6 août.
Meherzia Labidi publie sa déclaration d’impôt et de patrimoine sur le site marsad.tn
L’association Al Bawsala vient d’ajouter aujourd’hui un nouvel onglet sur son site Marsad.tn relatif à la transparence des députés au niveau de leurs rémunérations et de leurs biens. En effet, des députés tels que Karima Souid ou Meherzia Labidi ont même commencé à donner des informations concernant leurs patrimoines.
La polit-Revue : Un forum plus mondial que social
C’était prévisible étant donnée l’ampleur de l’évènement : la vie politique tunisienne fut éclipsée par la tenue du premier Forum Social Mondial en territoire arabe, comme suspendue aux modalités de son déroulement. Si le FSM se veut théoriquement apolitique, tout ou presque y est politique, et l’édition 2013 n’a pas échappé à ce paradoxe.
Journée de la Femme : La charge du parti Ennahdha contre la CEDAW
Le 8 mars, il y a quatre jours à peine était célébrée la journée internationale de la femme. Le lendemain le ministre des Affaires Religieuses, présent dans un débat, a estimé que la CEDAW est un texte « inadapté aux principes de souveraineté de l’Etat, à son identité, à sa constitution et à ses textes législatifs. »
Femmes tunisiennes : pourquoi s’engagent-elles en politique ?
A l’occasion du 8 mars et alors que beaucoup en Tunisie se remettent à douter de l’intérêt que l’engagement en politique peut avoir, il a semblé intéressant de donner la parole à quelques femmes qui sont dans le domaine. Ghada Louhichi, Mehrezia Labidi, Zeineb Turki et Emna Menif expliquent pourquoi elles ont voulu s’engager et pourquoi les femmes doivent être présentes dans ce domaine.