نظّم الائتلاف الوطني الجمعيّاتي ضدّ العنف، الذي يضم أكثر من 70 منظمة، اليوم الجمعة 15 ديسمبر 2017 ندوة عنوانها “من أجل تطبيق القانون الأساسي للقضاء على العنف ضدّ المرأة”. وقد حَضرها خبراء وخبيرات في القانون وأساتذة جامعيّين من بينهم حفيظة شقير ومنية بن جميع ومنية قاري وأحلام بلحاج، وقد دار النقاش حول آليّات تطبيق القانون مع الأخذ بعين الاعتبار -إلى جانب بعده الجزائي- أبعاده النفسيّة والوقائية.
JCC 2017 : « La Belle et la Meute » de Kaouther Ben Hania, mal vu mal dit
Faut-il trop s’emballer devant « La Belle et la Meute » ? L’actualité lui étant favorable, il se dote non sans raison d’un certain potentiel de séduction. Mais on est plutôt déçu de découvrir dans nos assiettes un film qui se pare des attributs « coups de poing », plutôt dans le ventre qu’en pleine figure. Car il y a fort à redouter d’un cinéma en prise avec de gros sujets bien collants, guetté par le risque du sensationnel ou par sa surenchère racoleuse. Projeté en avant-première mercredi 8 novembre au Colisée, il est en lice dans la compétition officielle des longs métrages de fiction, dans le cadre de la 28ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC).
Le difficile combat contre des mentalités anachroniques
Les différents organes de presse, comme la plupart des observateurs et membres de la société civile sont unanimes pour saluer la nouvelle loi organique (qualifiée d’intégrale) relative aux violences faites aux femmes qui vient d’être adoptée à l’unanimité par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) le 26 juillet 2017. On ne peut bien évidemment que joindre notre voix à la leur pour se féliciter de cette nouvelle avancée enregistrée par la Tunisie dans le domaine de la défense et de la consolidation des droits de la femme. Mais, ce faisant et pour garder un minimum de lucidité et ne pas tomber dans une euphorie démesurée, disons tout de suite que les problèmes visés par cette loi (aussi importante et précise soit elle) sont loin d’être définitivement réglés. Car si les lois sont nécessaires et indispensables, elles ne sont hélas jamais suffisantes pour éradiquer les délits et infractions auxquels elles s’attaquent.
التلفزة في رمضان: جشع الإشهار وتطبيع مع العنف ضد النساء
قامت الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي البصري (الهايكا) بتغطية إحصائية للإنتاج السمعي البصري للنصف الأول من شهر رمضان في التلفزات التونسية، من ناحية مصادر الإنتاج والمضامين. أشارت إحصائيات الهايكا إلى أن نسبة المس من صورة المرأة في الإنتاج الإعلامي التونسي تعد مرتفعة. وفيما يتعلق بالعنف، فقد أكدت الهيئة التعديلية أن المتابع للتلفاز لمدة ساعتين في رمضان يتعرض إلى نسبة عالية من العنف بلغت 227 مشهدا. أما بالنسبة للإشهار، فقد سجلت الهايكا العديد من التجاوزات.
Violence : carton rouge pour le football Tunisien
Il s’agit d’un acte de violence “ordinaire” à l’égard d’une femme, qui en dit long sur le racisme, la misogynie et le manque de savoir-vivre de la société tunisienne contemporaine. Retour sur l’agression dont s’est rendu coupable d’un joueur d’un club de première division, envers une passagère à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, le 19 mars 2017. Une histoire d’autant plus scandaleuse que l’affaire ne donnera lieu à aucune suite.
IVD : Les femmes victimes de la dictature brisent le silence
Ce soir, 10 mars 2017, l’audience publique de l’Instance de Vérité et Dignité est consacrée aux femmes victimes de la dictature. Six témoignages seront présentés par deux militantes de la société civile, deux femmes des familles d’ex-prisonniers et deux victimes de la circulaire 108, interdisant le port du voile sous le régime de Ben Ali.
Politics aside, civil society pushes for an end to violence against women
In anticipation of International Women’s Day on March 8, Tunisian civil society organizations are campaigning for the expedient adoption of legislation concerning the elimination of violence against women. The Tunisian Association of Women Democrats (ATFD), the Tunisian League for the Defense of Human Rights (LTDH), and other non-governmental associations who are the first recourse for women victims of violence, are pushing for the adoption of a pending draft law, even while one of their primary critiques regarding the text is its failure to recognize the essential role played by non-governmental actors.
L’impunité du viol : ambiguité de la justice et laxisme du Parlement
Des militants se sont rassemblés, mercredi 14 décembre, devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo, afin de demander l’abrogation de l’article 227 bis du Code pénal. Un article qui permet au violeur d’épouser sa victime pour échapper à la prison. Les manifestants se sont mobilisés suite à l’annonce du mariage d’une fille de 13 ans avec son violeur, par une ordonnoce du tribunal de première instance du Kef.
Culture du viol : héritage national ou patriarcat universel ?
Toute tentative de justifier, expliquer, « réconcilier » un viol promeut la culture du viol qui n’est qu’une invitation au viol. Ce délit n’est pas un acte isolé comme le répète Alaa Chebbi mais est résultat d’une culture qui le tolère, l’excuse et le banalise, une culture influencée par les médias que Alaa Chebbi représente.
Enti fin Si Alaa ?
Aussi, nous espérons que cette fois les autorités concernées prendront ce dérapage au sérieux. Nous espérons également que les organisations de la société civile sortent de leur tour d’ivoire. Et pour cause, en présence de sujets aussi difficiles, certains médias ont pu dépasser le buzz dans le traitement des sujets de société pour élever les consciences. Enti fin Si Alaa ? [ Vous en-êtes où M. Chebbi ?]
Amina sur El Hiwar Ettounsi Tv : Quand la stigmatisation atteint le sadisme
Chassée par la censure et la stigmatisation telle une sorcière du Moyen Âge, Amina Sboui alias Amina Femen a été invité à une émission où la peopolisation de l’insignifiant a servi de passerelle au conservatisme débridé, au point de virer au lynchage public.
Oubliées d’hier et d’aujourd’hui
Le projet de loi organique adopté, le 13 juillet 2016 dernier, par le Conseil des ministres criminalise toutes les formes de violence contre les femmes, serait soumis à l’ARP pour approbation. Deux catégories ont été oubliées : les handicapées et les travailleuses.
Samira Merai sous influence anti-féministe
Jeudi 12 mai, Samira Merai, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance , a annoncé avoir, enfin, déposé le projet de loi intégrale contre la violence faite aux femmes au conseil des ministres. En réalité, cela fait un mois que le projet de loi est bloqué au conseil des ministres. D’après nos sources, plusieurs ministres le contestent et la ministre concernée cherche des soutiens dans le mauvais camp.
La loi intégrale sur la violence faite aux femmes : La société civile mise à l’écart ?
Le projet de loi intégrale sur la violence faite aux femmes sera bientôt approuvé par le gouvernement et présenté à l’Assemblée des représentants du peuple. Samedi, 12 mars, nombreuses associations féministes et d’autres ONG des droits de l’homme se sont réunis afin d’éclairer l’opinion publique sur les enjeux de ce projet de loi.
Télé-réalité : Le jeu de massacre des droits des femmes
Manne financière pour un patron de chaîne peu soucieux d’éthique professionnelle, casse-tête pour l’autorité de régulation, Andi Ma Nqollik pose problème. En matière de violence contre les femmes, la mise en spectacle de la détresse humaine peut basculer dans l’horreur que le concept de l’émission tend à normaliser. Retour sur un drame passé sous silence.