Violences contre les femmes 46

«Les femmes entre violences et résistances», entretien avec Rihab Boukhayatia

Les chiffres sur les violences contre les femmes explosent. Dans les faits, en moyenne une femme est assassinée chaque mois par son époux. Les migrantes sont également exposées à toutes sortes de violences (sexuelles, économiques…) en Tunisie. Quelles sont les conséquences de ces violences ? Quelles sont les formes de résistance visant à endiguer la propagation de la haine ? Cette résistance parviendra-t-elle à établir une société plus égalitaire et libre pour les femmes ?

L’impact des cyberviolences sur la santé mentale des femmes: interview avec Nada Ben Jemaa

60% des utilisatrices d’internet sont victimes de violence basée sur le genre, révèle l’étude du Fonds des Nations unies pour la population (UNPA), réalisée en partenariat avec le ministère de la Santé. Nawaat a interviewé Nada Zeineb Ben Jemaa, chargée du volet société civile du programme « Violences basées sur le genre » à l’UNFA pour plus d’éclaircissements concernant les résultats de leur étude.

Violences faites aux femmes en Tunisie : Précarité de l’ultime refuge

Le nombre de femmes victimes de violences a plus que doublé en 2022. Dans 74% des cas, l’époux est l’auteur des violences. Certaines victimes finissent par quitter leur foyer avec leurs enfants. Avec pour seul refuge : les centres d’hébergement des femmes violentées. La gestion de ces centres est complexe, et nécessite un budget conséquent et une vision politique. Deux conditions qui ne sont pas toujours au rendez-vous.

Sexisme en Tunisie : Il y en a marre !

Depuis 2011, plusieurs femmes sont publiquement victimes du conservatisme patriarcal et des préjugés sociaux. Et voici qu’une magistrate est aujourd’hui clouée au pilori. Or il n’est pas question de renoncer à des libertés individuelles, toujours menacées, ni de regretter la dictature policière de Ben Ali. Mais comment défendre la société tunisienne contre le bon vouloir de ses dirigeants ?

استكشاف العنف الأسري: ما خفي كان أعظم

من الإنجازات الملحوظة التي تحققت في تونس منذ تبنيها ”القانون رقم 58 بشأن القضاء على العنف ضد المرأة“ في عام 2017 أنه كسر الصمت بشأن العنف الأسري. إلا أنّ الاهتمام الكبير الذي حظي به العنف الزوجي حجب أشكالاأخرى من العنف الأسري.وتبقى آثار العنف الأسري المتعددة الأوجه على النساءنوعا من الأسرار العائلية. اليوم العالمي للمرأة هو فرصة لتسليط الضوء على هذا البعد من العنف ضد المرأة.

L’arbre qui cache la forêt : Exploration des violences familiales

L’adoption de la loi n° 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en 2017, a remarquablement permis de rompre le tabou concernant les violences domestiques en Tunisie. Même si la violence conjugale a fait couler beaucoup d’encre, on peut la considérer comme l’arbre qui cache la forêt : les violences familiales et leurs diverses implications pour les femmes à l’âge adulte demeurent une sorte de secret de famille. Il est temps de mettre en lumière cette facette de la violence à l’égard des femmes.

حوار مع الممثلة عفاف بن محمود – فيلم ”أطياف“

المصعد الاجتماعي المعطل، الميز الطبقي الذي تمارسه الدولة، التعسف البوليسي، المسألة الجندرية، علاقات الهيمنة التي يفرضها المجتمع على المرأة … يتطرق فيلم “أطياف” للمخرج مهدي الهميلي، الذي يعرض حاليا في قاعات السينما بتونس، إلى عدة مواضيع حارقة من خلال الخوض في الهامش. نواة حاورت الممثلة عفاف بن محمود، التي نالت جائزة أحسن ممثلة في مهرجان القاهرة السينمائي من أجل تقمصها الدور الرئيسي في “أطياف”.

نواة في دقيقة :العنف السياسي ضد النساء، أينفع الاعتذار فيما أفسده الدهر؟

كشف النائب المجمد بشر الشابي خصاله الميزوجينية خلال تجمع باريسي تزامنا مع ذكرى 14 جانفي. تجمع استهدف فيه خصومه السياسيين بتشويه غاية في السقوط يجمع بين التمييز الجنسي والعنف المستهدف للنساء السياسيات. فهل ينفع نصف اعتذار تكتيكي في إعادة مساحيق التزييف السياسي؟

Femmes en postes de responsabilité : loin de la figurante… la sorcière

Le féminisme d’Etat affiché comme faire valoir démocratique avait pour corollaire un sexisme anti-femme pratiqué à une large échelle dans la vie publique et distillé régulièrement dans les journaux contrôlés par les officines du ministère de l’Intérieur. A l’intérieur de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), certains membres masculins avaient du mal à accepter une femme à leur tête. Le délit d’indépendance est celui qu’on pardonne le moins. J’en ai fait l’expérience.

Ebullition associative et mobilisation citoyenne au Kef

Ghofrane lutte contre la violence et pour les droits des femmes, Aymen encourage l’économie sociale et solidaire, tandis que Slim a retapé un ancien théâtre qui attire les passionnés de la culture. Yathreb a rencontré ces trois jeunes activistes du Kef et a échangé avec eux sur leur motivation, l’impact de leurs actions et la façon dont ils imaginent le Kef de demain.