Tunisiens, experts et expatriés

Chaque année, des Tunisiens bardés de diplômes décident de quitter le bercail. Manque d’opportunités, quête d’un milieu professionnel qui parie sur la jeunesse… Les raisons peuvent êtres multiples. Monaem Ben Lellahom, Mouna Ben Garga, Nacer N’ciri et Mona Sammari sont devenus citoyens du monde. Là où ils posent leurs valises, ils s’imposent par leurs compétences.

14 janvier 2011 : la nuit des longues matraques

Le 14 janvier 2011, le soulèvement populaire gagne l’Avenue Habib Bourguiba. Bravant la peur, les manifestants étaient au seuil du pouvoir de Ben Ali : le ministère de l’Intérieur. Vers 14h30, un camion arrive, longe le ministère de l’Intérieur et s’arrête au niveau de l’horloge du centre-ville. La rumeur court qu’il s’agit du cortège funèbre de Anis Ferhani, tombé sous les balles de la police, la veille, au quartier de Lafayette. Une vague d’émotion saisit les manifestants, rassemblés depuis le matin, qui reprennent les slogans les plus hostiles au régime. Une salve de gaz lacrymogène s’abat sur la foule. Les gens courent dans tous les sens. C’est la panique. Retour sur une longue nuit de répression

Revolution, My Love

On 17 December 2010, a young Tunisian in Sidi Bouzid sets himself ablaze. One by one, the country’s regions rise up. On 14 January 2011, after 23 years of dictatorship, Ben Ali leaves the country. Like so many other Tunisians, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami and Selim Kharrat decide to return home after many years abroad. Four stories that tell of revolutionary fervor, the challenges of transition, and an unshakable faith in the future.

Tunisia’s Parched North

The highlands of Tunisia’s north-west hold the national record for rainfall. And yet the region’s scarcity of potable water is a nightmare for inhabitants. In the governorate of Béja, the National Water Distribution Utility (SONEDE) system stops at the borders of M’chargua, Zaga, Toghzaz, Marja Zweraa and Oulèja. The idyllic scenery–abundant flora, lakes and rivers that stretch as far as the eye can see—is in sharp contrast with the emaciated faces of perpetually thirsty villagers. Nawaat visited the region to investigate one of the most absurd injustices of independent Tunisia.

Révolution mon amour

Le 17 décembre 2010, un jeune tunisien s’immole par le feu. Les régions se soulèvent une à une. Après 23 ans de dictature, le 14 janvier 2011, Ben Ali quitte la Tunisie. Comme tant d’autres tunisiens, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami et Selim Kharrat décident de revenir au bercail. A chacun des raisons, une réinsertion dans cette « nouvelle » Tunisie et un avenir qu’il lui imagine.

Loi 52 : Libération de Ala Eddine Slim, Fakhri Al Ghazel et Atef Maâtallah

Lundi 21 décembre en fin d’après-midi, la Cour d’appel de Nabeul a prononcé un non lieu pour vice de procédure dans l’affaire des trois artistes détenus depuis le 19 novembre. Atef Maatallah plasticien, Fakhri El Ghezal, photographe et Alaeddine Slim, cinéaste avaient été condamné le 8 décembre en première instance à un an de prison et à 1000 dinars d’amende pour possession de stupéfiants.

لقاء مع عفراء بن عزة

حول فريق “نواة” يوم الجمعة 18 ديسمبر 2015 إلى مدينة الكاف حيث إلتقينا بعفراء بن عزة التلميذة بالسنة الثالثة آداب بأحد المعاهد الثانوية بالكاف، والبالغة من العمر 17 سنة. تم إيقافها مساء يوم الإربعاء 16 ديسمبر2015 بينما كانت تجوب مدينة الكاف في إتجاه المعلم الأثري بزاوية سيدي بو مخلوف، حاملة لافتة لتحسيس المتساكنين بقضية التفريط في المقهى المحاذي له. تم إطلاق سراحها مساء الخميس 17 ديسمبر 2015 إلى حين محاكمتها يوم الخميس 31 ديسمبر 2015.
خلال هذا اللقاء المصور روت لنا عفراء سبب إيقافها وظروفه وما تعرضت له من تهديدات ومن تعد صارخ على حقوقها وحرياتها.

Télé-réalité : Le jeu de massacre des droits des femmes

Manne financière pour un patron de chaîne peu soucieux d’éthique professionnelle, casse-tête pour l’autorité de régulation, Andi Ma Nqollik pose problème. En matière de violence contre les femmes, la mise en spectacle de la détresse humaine peut basculer dans l’horreur que le concept de l’émission tend à normaliser. Retour sur un drame passé sous silence.

La soif du Nord

La région est un petit bout de paradis qui donne envie de vadrouiller à l’infini. Paradoxalement, elle est enfer et malédiction pour ses habitants. La verdure abondante, les lacs à perte de vue et les fleuves contrastent avec les visages émaciés des villageois. Nawaat est allé à la rencontre des habitants de la région pour enquêter sur l’une des injustices les plus absurdes de la Tunisie indépendante.

Sous couvre-feu : si vous n’êtes pas un terroriste, vous êtes un zatal

Adnen Meddeb et Amine Mabrouk, membres du comité d’organisation des JCC ont été arrêtés, samedi 28 novembre, vers 21 h20, après la cérémonie de clôture. Malgré leur laissé-passé, ils sont jetés en prison pour infraction au couvre-feu mais aussi pour ivresse sur la voie publique et plus grave, pour intention de consommation d’une matière stupéfiante, à cause d’un paquet de papier à rouler du tabac, retrouvé dans la voiture.

Karim Traoré : de l’insertion à l’expulsion

Depuis dimanche, 29 novembre, Karim Traoré, migrant en Tunisie depuis 2011, a été empêché de quitter la zone internationale de l’aéroport de Tunis-Carthage après un court séjour en France. Sans nourriture, ni contact avec son avocate, le migrant ivoirien ne connaît pas les motifs de son arrestation, ni la décision de son expulsion vers son pays d’origine. Les autorités tunisiennes annoncent, mardi premier décembre, à Samia Jellassi, avocate de Karim, qu’il sera expulsé, sans donner d’explication ou de préavis.

Clash entre la Justice et le ministère de l’Intérieur

L’après-midi du 26 novembre 2015, le ministère de l’Intérieur communique l’identité de l’auteur de l’attentat ayant visé un bus de la garde présidentielle. Grâce à un test ADN, le 13e corps retrouvé sur les lieux de l’attaque est finalement identifié : Houssam Abdelli , résident à Daouar Hicher de la délégation de Manouba. Il avait été arrêté en août puis libéré pour manque de preuve.

Couverture de l’attentat terroriste de Tunis : 30 journalistes agressés

Après les attentats de Paris et la décapitation du jeune martyr Mabrouk Soltani, le terrorisme frappe encore au cœur de Tunis. Mardi 24 novembre 2015, dans une ruelle perpendiculaire à l’avenue Mohamed V, un bus de la garde présidentielle avait explosé, vers 17h, au moment où il s’apprêtait à quitter les lieux. Alors que les regards étaient braqués sur les chaines TV tunisiennes, le lieu de l’attentat a enregistré plusieurs dépassements. Les forces de l’ordre ont agressé et humilié les journalistes, en leur interdisant d’exercer leur travail.

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