لا يمكن لمقال صحفي أن يُفصّل مشروع الإصلاح الزراعي في تونس ولا يحقّ لكاتبه الادعاء بتقديم وصفة جاهزة دون الاحتكام إلى دراسات جماعية وتشاركية أكثر عمقا للواقع الريفي التونسي الاجتماعي والاقتصادي والسياسي. لكننا نرنو بهذا النصّ استئناف نقاش ما لبث يعلو طورا ويخفت برهة حول التغيير الهيكلي للقطاع الفلاحي التونسي قصد اعتماده قاطرةً لبناء الاقتصاد الوطني ووضع أولى لبنات مسار فك الارتباط.
قيس سعيّد أمام امتحان السيادة الغذائية: خطابات دسمة أم سياسات أقوم؟
أعلنت الصفحة الرسمية لرئاسة الجمهورية، الأربعاء 11 أكتوبر 2023، عن لقاء جمع رئيس الجمهورية قيس سعيّد بوزير الفلاحة عبد المنعم بلعاتي. اللقاء تعرض لمحاور مختلفة من بينها احتكار توريد العلف ومعاناة صغار الفلاحين وجهود تحلية المياه، قبل المرور إلى مسألة الحفاظ على البذور – خاصة بالنسبة للقمح الصلب – باعتبارها ثروة وطنية.
أزمة الحبوب في تونس: كيف أينعت سنابل العجز؟ (الجزء الثاني)
”العام عجرودة“. هكذا يصف التونسيون الموسم الزراعي عندما يكون المحصول هزيلا خاصة عندما يتعلق الأمر بالقمح والشعير. التقديرات الأولية -والتي انطلقت منذ بداية الربيع الفائت- تؤكد أنّ صابة الحبوب (قمح لين، قمح صلب، شعير) في تونس لموسم 2022 – 2023 ””عجرودة“، إذ يُتوقّع ألاّ تتجاوز خمسة أو ستة مليون طن نصفها فقط قابل للتجميع والتسويق. كميات الحبوب المجمّعة سنويا متقلبّة بين سنوات الوفرة النسبية والسنوات ”العجرودة“ ويمكن تقدير المعدّل السنوي بحوالي 7 – 8 مليون طنّا خلال العشرية الأخيرة.
أزمة الحبوب في تونس: كيف أينعت سنابل العجز؟ (الجزء الأول)
بدأت مؤشرات العجز في قطاع الحبوب تظهر منذ أواخر سبعينات القرن الفائت إلى أن أصبحت واقعا بحلول التسعينات وكابوسا حقيقيا في السنوات الأخيرة. لكن بذور هذا العجز زُرعت قبل ذلك بكثير.. منذ قرابة قرنين من الزمن.
Reportage : A Ferjaniya, préserver les semences locales coûte que coûte
Dans le petit village de Ferjaniya, les agriculteurs semblent avoir échappé à l’importation massive, dans les années 80, des semences hybrides. Ici, les semences locales circulent depuis toujours. Et c’est visible à l’œil nu. Reportage.
Reportage : A Hajeb El Ayoun, la permaculture prend racine
En 2013, la famille Abassi s’installait au centre de la Tunisie, dans une zone semi-aride, pour y pratiquer la permaculture. Entre petites victoires et déceptions, quel bilan 10 ans plus tard ? Reportage.
Les graines paysannes en Tunisie, un enjeu de souveraineté nationale
Face à une réglementation qui favorise les semences hybrides et les pressions des lobbies semenciers industriels, défendre la liberté d’accès et de reproduction de semences, pour préserver la biodiversité et l’autonomie alimentaire des populations, est devenu une nécessité pour de nombreux agriculteurs. Dans un contexte marqué par la sécheresse et la crise alimentaire internationale, il s’agit désormais d’un enjeu de souveraineté alimentaire nationale.
Produits bio en Tunisie : pourquoi la consommation ne décolle pas ?
Le bio n’a pas intégré les pratiques quotidiennes en Tunisie. Sa consommation reste minoritaire, en dépit de la multiplication par 1000 de la superficie de ses surfaces cultivables, durant ces 25 dernières années. Certains culpabilisent le consommateur, d’autres pointent l’Etat ? Mais qu’est-ce qui ne marche pas ?
Agriculture en Tunisie : Cherche colza désespérément
Le colza devait permettre d’améliorer les performances de l’agriculture tunisienne, de renforcer l’autonomie nationale en huiles et protéines végétales, et de rééquilibrer la balance commerciale. Mais 30 ans après l’introduction de cette culture, la Tunisie n’a toujours pas récolté les fruits escomptés. A qui la faute ?
Souveraineté alimentaire en Afrique du Nord : les ravages du Covid-19
La pandémie et la récession qui l’a accompagnée ont eu un effet dévastateur sur les revenus et les moyens de subsistance des travailleur∙euse∙s dans la région MENA. Les femmes ont été particulièrement exposées en raison du rôle qu’elles jouent dans le travail productif et de leur relative marginalisation dans la société. C’est ce qu’affirme une étude publiée par le Transnational Institute et le Réseau Nord Africain de Souveraineté Alimentaire. En voici une synthèse.
Menaces sur les semences paysannes en Tunisie
A contre-courant de l’industrie semencière, l’Association Tunisienne de Permaculture, créée en 2013, tente de réhabiliter les semences paysannes. Reportage au Kef où se tenait la 4ème Fête des semences paysannes.
La biodiversité, un patrimoine commun ?
Au cours des dernières années, nous avons observé avec consternation l’apparition de certaines pratiques qui ne vont que dans le sens de la raréfaction de nombreuses espèces animales (par le braconnage) ou végétales (par la destruction délibérée d’écosystèmes entiers). Il faut rappeler que le chardonneret n’égaie plus nos campagnes et que la tortue marine continue à être chassée et sa viande vendue par des pêcheurs sans scrupules. Certains rapaces sont exhibés dans certaines localités pour des photographies payantes.
Planter des graines en ville, un acte politique
La ville, antithèse du milieu naturel ? Pas si sûr. De plus en plus d’initiatives cherchent à réintroduire du végétal au cœur des quartiers bétonnés.
Laissez faire, laissez passer… les OGM, affirmait Youssef Chahed
Dans un rapport préparé pour le Département de l’agriculture des États-Unis en 2014, l’ancien spécialiste agricole et l’actuel Premier ministre Youssef Chahed offre aux chercheurs, entrepreneurs, et lobbyistes américains en biotechnologie un résumé du marché, de la production, et des régulations gouvernant le domaine en Tunisie.
Cereals, seed-saving, and food security
Mahmoudi, Beskri, Bidi, Richi, Jneh Khottifa, Rommani, Ouard Bled, Ajlili, Arbi, Ardhaoui, Souhili…many would not recognize the importance of these names, representing but a fraction of the wheat and barley varieties once cultivated in Tunisia. Since the 1940s, the number of local cereal varieties has decreased by 90%, from fifty to five. Having recently examined some of the nutritional and economic implications of cereal production in Tunisia, Nawaat spoke with Amine Slim, researcher at the National Gene Bank, for a closer look at cereals, a glimpse into this vital food source from the inside-out.
Sauver l’Oasis de Nefta
L’oasis de Nefta, aux portes du Sahara, repose sur un écosystème original dont l’équilibre est aujourd’hui menacé. Rencontre avec l’Association de Gestion Durable de l’Oasis de Ras El Aïn qui aide les agriculteurs à réhabiliter leurs parcelles.
La ferme de Chouigui : Mise en valeur de la terre et appauvrissement des agriculteurs
Faouzi Bellamine, exploitant agricole a porté plainte contre des habitants du village les accusant d’avoir abîmé ses récoltes. Les habitants l’accusent, à leur tour, de mauvaise gestion et d’avoir trahi ses promesses d’embauche. Cette affaire rappelle d’autres conflits entre des paysans et des investisseurs privés à cause de leur gestion des terres domaniales. En 2011, les habitants de Chouigui ont déposé une requête auprès des autorités pour rétrocéder les terres exploitées par, Mahmoud Bellamine et ses fils depuis 1991. Mais, « l’État n’a pas donné de suite » explique un des habitants de Chouigui.
Réhabiliter les semences paysannes : un acte de résistance
Nous constatons que les variétés végétales inscrites au catalogue officiel, en 2014, sont pour la grande majorité hybrides et proviennent de géants de l’agroalimentaire, tels que Monsanto (27% du marché mondial), Synganta (9%), le groupe Limagrain (5%), ou encore l’entreprise japonaise Sakata (1,5%) . Selon l’Association pour le Développement Durable (Médenine), l’usage de ces semences ne cesse d’augmenter : Il était de 35% en 1975, de 58% en 1994 et de 75% en 2004.