A contre-courant de l’industrie semencière, l’Association Tunisienne de Permaculture, créée en 2013, tente de réhabiliter les semences paysannes. Reportage au Kef où se tenait la 4ème Fête des semences paysannes.
La biodiversité, un patrimoine commun ?
Au cours des dernières années, nous avons observé avec consternation l’apparition de certaines pratiques qui ne vont que dans le sens de la raréfaction de nombreuses espèces animales (par le braconnage) ou végétales (par la destruction délibérée d’écosystèmes entiers). Il faut rappeler que le chardonneret n’égaie plus nos campagnes et que la tortue marine continue à être chassée et sa viande vendue par des pêcheurs sans scrupules. Certains rapaces sont exhibés dans certaines localités pour des photographies payantes.
Planter des graines en ville, un acte politique
La ville, antithèse du milieu naturel ? Pas si sûr. De plus en plus d’initiatives cherchent à réintroduire du végétal au cœur des quartiers bétonnés.
Laissez faire, laissez passer… les OGM, affirmait Youssef Chahed
Dans un rapport préparé pour le Département de l’agriculture des États-Unis en 2014, l’ancien spécialiste agricole et l’actuel Premier ministre Youssef Chahed offre aux chercheurs, entrepreneurs, et lobbyistes américains en biotechnologie un résumé du marché, de la production, et des régulations gouvernant le domaine en Tunisie.
Cereals, seed-saving, and food security
Mahmoudi, Beskri, Bidi, Richi, Jneh Khottifa, Rommani, Ouard Bled, Ajlili, Arbi, Ardhaoui, Souhili…many would not recognize the importance of these names, representing but a fraction of the wheat and barley varieties once cultivated in Tunisia. Since the 1940s, the number of local cereal varieties has decreased by 90%, from fifty to five. Having recently examined some of the nutritional and economic implications of cereal production in Tunisia, Nawaat spoke with Amine Slim, researcher at the National Gene Bank, for a closer look at cereals, a glimpse into this vital food source from the inside-out.
Sauver l’Oasis de Nefta
L’oasis de Nefta, aux portes du Sahara, repose sur un écosystème original dont l’équilibre est aujourd’hui menacé. Rencontre avec l’Association de Gestion Durable de l’Oasis de Ras El Aïn qui aide les agriculteurs à réhabiliter leurs parcelles.
La ferme de Chouigui : Mise en valeur de la terre et appauvrissement des agriculteurs
Faouzi Bellamine, exploitant agricole a porté plainte contre des habitants du village les accusant d’avoir abîmé ses récoltes. Les habitants l’accusent, à leur tour, de mauvaise gestion et d’avoir trahi ses promesses d’embauche. Cette affaire rappelle d’autres conflits entre des paysans et des investisseurs privés à cause de leur gestion des terres domaniales. En 2011, les habitants de Chouigui ont déposé une requête auprès des autorités pour rétrocéder les terres exploitées par, Mahmoud Bellamine et ses fils depuis 1991. Mais, « l’État n’a pas donné de suite » explique un des habitants de Chouigui.
Réhabiliter les semences paysannes : un acte de résistance
Nous constatons que les variétés végétales inscrites au catalogue officiel, en 2014, sont pour la grande majorité hybrides et proviennent de géants de l’agroalimentaire, tels que Monsanto (27% du marché mondial), Synganta (9%), le groupe Limagrain (5%), ou encore l’entreprise japonaise Sakata (1,5%) . Selon l’Association pour le Développement Durable (Médenine), l’usage de ces semences ne cesse d’augmenter : Il était de 35% en 1975, de 58% en 1994 et de 75% en 2004.
L’alimentation OGM en Tunisie : « Un poison subliminal »
En Tunisie, par manque de ressources, l’évaluation de l’état des biotechnologies laisse ressortir que les recherches en biotechnologie ayant lien avec les OGM ne se sont pas développées au moment propice dans les laboratoires et unités de recherche dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’environnement et de l’agroalimentaire.
Vers un nouveau modèle agricole à Hajeb El Ayoun
Tout lâcher et se consacrer à la terre, c’est le choix d’une famille franco-tunisienne qui s’est installée dans une petite ville rurale pour expérimenter la permaculture. Reportage, chez eux, à Hajeb El Ayoun.