Tunisia’s Parched North

The highlands of Tunisia’s north-west hold the national record for rainfall. And yet the region’s scarcity of potable water is a nightmare for inhabitants. In the governorate of Béja, the National Water Distribution Utility (SONEDE) system stops at the borders of M’chargua, Zaga, Toghzaz, Marja Zweraa and Oulèja. The idyllic scenery–abundant flora, lakes and rivers that stretch as far as the eye can see—is in sharp contrast with the emaciated faces of perpetually thirsty villagers. Nawaat visited the region to investigate one of the most absurd injustices of independent Tunisia.

La soif du Nord

La région est un petit bout de paradis qui donne envie de vadrouiller à l’infini. Paradoxalement, elle est enfer et malédiction pour ses habitants. La verdure abondante, les lacs à perte de vue et les fleuves contrastent avec les visages émaciés des villageois. Nawaat est allé à la rencontre des habitants de la région pour enquêter sur l’une des injustices les plus absurdes de la Tunisie indépendante.

شمال العطش

بعد أن رصدت نواة مشكلة العطش و حوكمة المياه في كل من سجنان شمالا، دوز جنوبا و القيروان والقصرين وسط البلاد، ،عاد فريق نواة هذه المرة للشمال راصدا أحد أكبر المظالم المسلّطة على القرى المجاورة لسدّ سيدي البرّاق التي تسجل مستويات قياسيّة في نزول الأمطار، ومع ذلك فإنّ أزمة مياه الشرب تمثّل كابوسا حقيقيّا للأهالي.

« La plage des Grottes » de Bizerte : Entre agression et invasion !

Le 17 mai 2015 fut une journée singulière à Bizerte. La plage des «Grottes» fut la scène de protestations des Bizertins contre un projet d’aménagement. Un rassemblement inédit qui a uni citoyens, société civile, experts et élus de la région autour d’une même voix […] Cet aménagement de la plage des Grottes de Bizerte a provoqué la fureur des Bizertins. Selon eux, la façade maritime des «Grottes» est complètement détériorée. Au lieu de protéger la plage, le ministère de l’Équipement l’a enroché et enterré…

La décharge de Borj Chakir : Corruption endémique et cadres institutionnels inadéquats

Après nos deux enquêtes sur les impacts sociaux puis environnementaux de la décharge de Borj Chakir, nous nous sommes rendu compte du blackout total autour des exploitants de ladite décharge. Depuis les tuteurs des chiffonniers, qui fonctionnent en cachette et qui sont protégés par les “barbéchas” au péril de leurs vies, en passant par les sociétés exploitantes et arrivant à l’Agence National de Gestions des Déchets (ANGED).

الجزء الأوّل من تحقيق نواة حول مصبّ نفايات برج شاكير: وهم الحياة الكريمة خلف تلال النفايات

مأساة أهالي برج شاكير بدأت منذ أكثر من 15 سنة بسبب المعاناة الصحيّة للسكّان من مصبّ النفايات. هذه البلدة التي تبعد عن العاصمة 8 كيلومترات ويتجاوز عدد سكانها 000 50 نسمة (سكان العطّار، برج شاكر، الجيّارة وسيدي حسين) كانت وجهة نواة لترصد عن كثب مأساوية الوضع الصحيّ والبيئيّ في المنطقة.

Programme environnemental de 100 jours : Une vision populiste

Suite aux déclarations de monsieur Néjib Darouich, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable lors de la conférence de presse, tenue le Samedi 4 Avril 2015, à la Kasbah, nous avons lancé une consultation afin de transmettre les prodromes des environnementalistes de la société civile à propos des 5 priorités du ministre durant les 100 jours. Epluchons-les, point par point.

Reportage : Douz entre sel et ciel, la soif menace population et agriculteurs

Après Kairouan au centre, Sejnane au nord, et Kasserine à l’ouest du pays, nous nous sommes dirigés vers Douz, dans le sud tunisien où l’eau est bien évidement rare en surface. En revanche, elle est fort présente en profondeur dans une réserve d’eau héritée d’un passé lointain. Et pourtant, la crise grandissante de l’eau en Tunisie n’exclut pas le Sud de la soif et de la sécheresse. Un passage rapide sur la ville de Douz et ses oasis suffit à se rendre à l’évidence de la triste réalité : le Tunisien du sud est au-dessous du « stress hydrique » fixé communément à 500m3/an/hab. Encore une fois, l’étrange paradoxe entre la richesse des ressources de l’eau et la soif des habitants et des terres, impose une nouvelle considération de la problématique de l’eau. Reportage.

La décharge de Borj Chakir : Mirage de la « vie décente pour tous »

Borj Chakir, une localité située à 8 km de Tunis. Un village que nous avons connu à travers les médias par les cris de tribulation de ses habitants à cause de la décharge qui leur ruine la vie. Une population de 50 000 personnes (les résidents d’Al’Attar/Borj Chakir, Jayara et Sidi Hassine) galère des conditions précaires et odieuses. Voyage au cœur de ce terreau.

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