Rap 86

Klay BBJ, impassioned artist

In spite of censorship by mainstream media, the impassioned rap of Klay BBJ has stirred the enthusiasm of youth far beyond working-class neighborhoods and provoked the animosity of law enforcement officials. Upon the release of «وقتاش» («When?») in January 2012, the Union of Customs Agents filed a complaint against Klay BBJ and Hamzaoui Med Amine. His mother claims that while the rapper was performing in Morocco in February 2013, two men came to her home in the hopes that she might convince her son to stop writing political songs.

Klay BBJ, artiste enragé

Alors qu’il devait se rendre à Hammamet pour y jouer, Klay BBJ est interpellé par la police devant son domicile à Bab Menara, la nuit du 17 octobre 2015. Avec Sniper, lui aussi rappeur, ainsi qu’un autre jeune homme, ils sont amenés au poste de police de la Kasbah avant d’être placés au centre de détention de Bouchoucha. Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Walid Louguini, cette arrestation répond à une demande du ministère public.

Klay BBJ, en ligne de mire

Alors qu’il devait se rendre à Hammamet pour y donner un concert, Ahmed Ben Ahmed Aka Klay BBJ, devant son domicile à Bab Menara, se fait interpeller par la police, la nuit du 17 octobre 2015. En compagnie de Sniper, lui aussi rappeur, ainsi qu’un autre jeune homme. Ils sont transférés au centre de détention de Bouchoucha. Klay BBJ n’a cessé de dénoncer les violences policières contre les jeunes des quartiers. Dans ce reportage tourné en janvier 2015, par deux documentaristes, Marisa Holmes, américaine et Bruno Giuliani, italien, le rappeur parle à sa manière de son rapport au quotidien avec « El 7akem ».

Manich Msamah : De l’art à Mass’Art

Street Poetry et Zwewla ont organisé, vendredi 18 septembre, à 18h, une rencontre artistique à l’espace culturel Mass’Art dans le cadre de la campagne Manich Msamah. Se sont reproduits sur scène, les groupes Khatt , Fn’Art , Rap Mass’Art , Marwen Meddeb, Taieb Bouallag et de jeunes slameurs de Street Poetry. Devant l’espace, les tagueurs de Zwewla qui ont eu maille à partir avec la justice, annoncent la couleur avec un graffiti illustrant le slogan du mouvement Manich Msamah. Premier événement artistique sera suivi par d’autres événements culturels dans les régions, selon les organisateurs.

Médias : Kafon et Balti à Carthage, les chaînes tv à l’ouest

Trois chaînes tv, c’est tout. Parmi une dizaine, elles ont été les seules à couvrir le concert donné par Kafon, Balti et leurs acolytes, le 16 août dernier, au Festival International de Carthage. A part le faible intérêt accordé à l’événement, le traitement qu’elles lui ont réservé a été désastreux. Elles confondent rap et reggae, underground et mainstream, le hip hop en tant que mouvement culturel et le rap comme genre musical.

إستنساخ صوفية صادق… تمخض عنه كافون

مؤشرات الإنتكاسة الفنية للراب تتلاحق حيث فرحنا وتوسمنا خيرا في أغنية مغني الراب بي بي جي كلاي “لسنا للبيع” لكن سرعان ما سرق فرحتنا الصحفي أمين المطيراوي فأي منطق يجعلنا نستوعب تناقضه، فقد شاهدنا مشاركته في أغنية “لسنا للبيع” ثم إنتهى به الأمر في أحضان حزب نداء تونس والأكيد أن له كامل الحرية في دعم من يشاء من الأطراف السياسية ويقفز فرحا لفوزها، المهم ألا يعتدي ويشوه الراب التونسي. مغني الراب “الجنرال” هو سجين نجاح أغنية “رايس البلاد” بعدها لم يهتدي لنجاحات تحسب له والأكيد أن مساندته لمحمد منصف المرزوقي في حملته الإنتخابية مثلت ربطة عنق خنقت الراب التونسي.

هل هي انتكاسة فن الراب التونسي

إنحصرت مؤخرا مواضيع الراب في خندق “شتم الحكومة”، “شتم البوليس” و “إستهلاك مادة الزطلة” لدى الشباب وكأنها أصبحت تأشيرة الدخول لعالم فن الراب. وهذا يدل على الوقوع في تكرار نصوص مفرغة من الإبداع. هذا الأفق الضيق للمواضيع التي يتطرق لها مغني الراب جعلته يفقد ثقة الجهة المنتجة، وحجة هؤلاء أنهم لن يستثمروا في هذا الفن المشجع على إستهلاك مادة الزطلة.

Weld El-15 et El-Haqed parmi les 7 candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit”.

L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen […]

« Boulissia Kleb » n’en finit pas de faire enrager les policiers : les poursuites contre l’artiste Dhafer Ghrissa

L’acharnement de la police sur les artistes qui critiquent le système, l’injustice et la violence policière n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter, surtout dans un contexte sécuritaire complexe et délicat. Après le rap, le graffiti et l’engagement de la société civile, la police s’acharne, à présent, sur le théâtre sous prétexte de protéger le prestige de l’État. Même en admettant que leur motivation soit sincère, il n’est pas acceptable d’adhérer à cette conception surannée du «prestige» qui nie les droits et les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus et nous nous battrons encore.