Grâce à Cactus Prod, Belhassen Trabelsi et son associé Sami Fehri ont amassé des millions de dinars issus des caisses de la télévision publique. Saisie après la révolution, elle est restée une « idée » exclusive de son représentant légal précédent Sami Fehri. Jusqu’aujourd’hui, il utilise les studios et le matériel de Cactus pour produire les émissions d’El Hiwar Ettounsi. Depuis les premières plaintes déposées à son encontre en avril 2011, le feuilleton judiciaire, qui dure depuis plus de 6 ans, n’a pas encore connu sa fin. Les pressions politiques n’ont pas été en reste sur ce dossier, aussi bien sous Ennahdha que sous la coalition dirigée par Nidaa Tounes.
Reportage: Jihed, 15 ans en détention depuis 369 jours
Jihed Najlaoui, 15 ans, de Tajerouine, est détenu depuis le 4 février 2016 au centre de rééducation de Medjez el Bab. Il suivait une formation professionnelle au Kef pour devenir technicien en climatisation. Ses frères, Aymen, 17 ans, ouvrier et Ragheb, 21 ans, bachelier, sont en détention à la prison du Kef depuis la même date. Tous les trois sont les plus jeunes des 74 détenus de Tajerouine, accusés de vol d’un supermarché et de désobéissance civile suite à la vague de protestation consécutive à la mort de Ridha Yahyaoui à Kasserine. Les frères Najlaoui comparaissent aujourd’hui devant le Tribunal de première instance du Kef.
Mouvements sociaux : procès en cascade
La Cour d’appel de Nabeul a reporté au 15 février 2017, le procès des jeunes de Kélibia, condamnés par contumace à 14 ans et un mois de prison ferme pour « provocation d’incendie dans des locaux non habités » et six autres chefs d’accusation. Hier, les ouvriers des chantiers, les discriminés politiques et la coordination nationale des mouvements sociaux déclarent une semaine de protestation sociale par des rassemblements, des manifestations et une désobéissance civile à Meknassi. Les prémisses d’un janvier chaud que les médias dominants ont déjà commencé à criminaliser.
Assassinat de Chokri Belaid : 14 ans de prison pour les manifestants à Kélibia
11 jeunes de Kélibia ont été condamnés par contumace à 14 ans et un mois de prison ferme suite aux violentes manifestations consécutives à l’assassinat de Chokri Belaid. Depuis 2013, d’autres jeunes ont été condamnés pour des faits similaires à Nassrallah ( gouvernorat de Kairouan ) Gafsa, Douz, Redayef, Mednine, Kef, Monastir ou Ben Guerdane. Mais le jugement rendu par le tribunal de première instance le Nabeul le …17 octobre 2016, est des plus « sévères», selon l’avocat de la défense.
Mouvements sociaux : arrestations et procès à Sidi Bouzid et Kasserine
Jeudi 27 octobre, la société civile conteste à Sidi Bouzid l’arrestation des deux militants, Jamel Sagherouni et Khaled Bakari qui comparaissent devant le Tribunal de première instance, ce 1er novembre. Mardi 25 octobre, à Kasserine, Lawahedh Samaali, a été interpellée par la police dans un parc alors qu’elle lançait une campagne appelant à des élections législatives anticipées.
La justice trébuche au début de l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaid
Deux ans et cinq mois après l’assassinat de Chokri Belaid, le premier procès de ses présumés assassins s’est déroulé, le 30 juin, au Tribunal de Première Instance à Bab Bnet avec une présence sans précédent de plus de 300 avocats. Quelques centaines de militants du Front Populaire, de la société civile et d’autres partis politiques se sont rassemblés devant le tribunal pour revendiquer la « révélation de toute la vérité ».
Affaire Y. Ayari reportée au 20 janvier 2015 : «Je crains […] le début d’un acharnement continu contre les libertés !», selon l’un des avocats.
Devant le tribunal militaire de Bab Saadoun, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées pour contester le procès de Yassine […]
EL Berka : l’exemple parfait de la marginalisation du bassin minier !
Dix ans de prison avoir revendiqué les droits fondamentaux de son village. Restituer une partie des sources d’eau, intégrer les jeunes dans les usines et dédommager les dégâts causés par la Société des Phosphates de Gafsa au niveau des terrains agricoles, depuis des dizaines d’années. Ces condamnations judiciaires iniques ont touché quasiment toute la communauté. Au total, cent familles ont été condamné pour les mêmes motifs. Depuis un an, la lutte des habitants s’est orientée vers la simple demande de libération des prisonniers, malgré l’exacerbation de la misère dans le village.
La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une réponse à la crise ?
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
Retour de manivelle : Quand la police et la justice s’acharnent contre les jeunes de la révolution tunisienne !
Des centaines de jeunes passent devant les tribunaux pour délit de résistance et de révolution. En suivant, de près, ce retour de manivelle, les avocats et les activistes ont recensé 130 dossiers d’accusation sur tout le pays. Les poursuites ont été intentées entre 2011 et 2012 et jusqu’à 2013, souvent, pour les mêmes motifs : formation d’un gang, diffamation, trouble à l’ordre public et violence contre la police.
Des condamnations à 10 ans d’emprisonnement à l’encontre de 14 personnes originaires d’Oum Larayess
Grave précédent judiciaire : le tribunal de première instance de Gafsa a prononcé le 21/05/2014 des condamnations à 10 ans d’emprisonnement à l’encontre de 14 personnes originaires d’Oum Larayess. Ces condamnations iniques et répressives font suite aux revendications sociales basiques exprimées par les populations de la région
Azyz Amami refuse le test de dépistage devant le juge
Azyz Amami a affirmé devant le juge, qu’il refusait le test de dépistage, estimant que cela portait atteinte à son intégrité. Par ailleurs, l’activiste a accusé les policiers, qui l’ont inculpé, d’une machination contre lui, rappelant qu’il avait pointé du doigt à plusieurs reprises leurs pratiques « violentes » et « illégales ». Il a ainsi demandé au juge d’ouvrir une enquête sur la base de déclarations télévisées où il accusait les policiers de la Goulette d’avoir incendié leur propre poste.
Procès iniques de la jeunesse : le désenchantement de la révolution tunisienne
En décembre 2010, quand des centaines de jeunes ont investi les rues de la Tunisie, brulé des fourgons et des postes de police, et jeté des pierres, le régime de Ben Ali a choisi la répression comme réponse, et il a perdu. La leçon a été retenue et la jeunesse a cru avoir été reconnue et prise en compte, sans doute pour la première fois, dans ce pays. Les images de la révolte ont fait le tour du monde, et ce que le président déchu avait qualifié de « terrorisme » ou encore de « trouble de l’ordre public » est devenu processus révolutionnaire et résistance.
Affaire des policiers accusés de viol : le procès encore une fois reporté
Le procès des trois policiers accusés de viol est encore une fois reporté au 31 mars 2014. À la demande de la défense des accusés, le juge du tribunal de première instance à Tunis a décidé de reporter le procès pour laisser le temps à la défense d’examiner de nouveaux éléments survenus dans l’affaire.
Coalition civile pour la défense de la liberté d’expression : Non aux procès d’opinion et à la mainmise sur la justice !
Tunis, le 19 octobre 2013 La Coalition civile pour la défense de la liberté d’expression se félicite de la décision […]
La Polit-Revue : L’avant dialogue national, ou la grande guéguerre pour le pouvoir
Le coup d’envoi effectif du dialogue national n’engage plus que ceux qui y croient encore. Plus de 2 mois de blocage, des belligérants qui se tournent le dos et même une intervention américaine en coulisses feraient presque passer la crise tunisienne pour un nouveau casse-tête type Proche-Orient. Une lueur d’espoir est cependant venue apporter samedi la promesse de mettre fin aux querelles politiciennes.
M’saken : Le procès d’Amina reporté au 29 juillet 2013
Amina a comparu aujourd’hui, 22 juillet, devant tribunal d’Msaken pour “outrage à un fonctionnaire public“ et de “diffamation” selon l’article 245 du code pénal. Le procès a finalement été reporté au 29 juillet 2013.
Abdelawahab Meddeb se rend à Tunis pour soutenir sa fille, accusée d’outrage à un agent de police
Arrêtée à la suite du procès Weld 15, Hind Meddeb, fille de l’islamologue et écrivain Abdelwahab Meddeb doit comparaître lundi 17 juin devant le juge avec six autres personnes, accusée d’outrage à un agent de police et de trouble à l’ordre public. Son père a annoncé par e-mail son soutien à sa fille.