Printemps arabes 36

La révolution tunisienne, Essai d’autopsie (Première partie)

Le 14 janvier 2011 se sont écoulés 23 ans de dictature, de mainmise d’une famille qui a exploité à satiété la richesse nationale. Un fasciste démesuré a su odieusement conduire le pays vers une faillite économique, sociale et culturelle. Il est fondamental donc qu’un bilan soit dressé pour mieux comprendre la conjoncture et mettre la lumière sur le CAS tunisien, déclencheur du « Printemps arabe » et précurseur d’une nouvelle ère de protestation sociale et politique mondiale.

La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie III)

Dans le domaine économique, et pendant les années de décolonisation, des « spécialistes » ont décrété l’incompatibilité de l’Islam avec le Capitalisme, thèse que Maxime Rodinson s’est employé à réfuter dans un ouvrage portant le même titre. Aujourd’hui, le libéralisme devient la panacée qui permet aux yeux de ses promoteurs de faire sortir l’Islamisme de son carcan fondamentaliste.

L’Aube est-t-elle si proche ?

Le monde arabe allait vivre sa mutation, se libérer de l’autoritarisme et accéder à la pluralité, à plus de justice et de liberté. Néanmoins, la question éthique se trouve totalement occulté comme objet complexe d’étude inséparable de l’analyse du mouvement révolutionnaire.

Dites bonjour à l’i-slam en Tunisie !

Contrairement à ce que pensent certains esprits encore éblouis par la modernité occidentale pourtant évanouie, le fait religieux est plus vivant que jamais. Le retour du religieux est même la marque majeure de la postmodernité, notre époque actuelle. Et cela est vérifiable partout dans le monde sous des formes diverses.