Politique 100

Ennahdha : Le grand bluff

Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.

La Polit-Revue: L’impasse

Difficile de rendre compte en une chronique de l’état de chaos qui règne sur l’ensemble de la classe politique en Tunisie. Ambiance de fin de règne pour une troïka où les démissions répondent aux menaces de retraits et autres ultimatums, tandis que la violence politique reprend de plus belle en ciblant désormais les meetings de l’ensemble des partis d’opposition.

Tunisie, la fin des incertitudes

Deux ans après la révolution du 14 janvier, accompagnée pas-à-pas, le pays sillonné « zanga zanga», ‎le paysage tunisien, tant social que politique me fait mal. J’en ai les tripes nouées. Des années de ‎militantisme contre la dictature de Ben Ali pour une semaine d’euphorie, guère plus !

Démocrates ! Réveillez-vous !

On amadoue certains dirigeants de l’opposition par des postes ministériels alléchants. Mais changer les employés en gardant le même patron, les mêmes machines et le même plan de travail ne servira à rien. Les démocrates doivent bouger, pas dans la rue mais par l’action.

La Polit-Revue: Faucons, colombes et pigeons

Avons-nous assisté à une nouvelle domestication en règle de l’UGTT durant l’intense semaine politique qui vient de s’écouler ? L’Histoire dira si la semaine du 10 au 15 décembre fut celle d’un « apaisement responsable » où plutôt d’une réconciliation forcée, entre deux belligérants ayant agité précipitamment leurs dissuasions nucléaires respectives.

Le message de Siliana : pour une politique régionale définie localement et démocratiquement

Les heurts récents à Siliana, face au mécontentement vis-à-vis de la situation sociale en générale et de l’état de sous-développement de la région en particuliers, portaient parmi leurs principales revendications la démission du gouverneur. Cette revendication ne manque pas d’étonner : comment imaginer que l’éviction d’un haut fonctionnaire pourrait résoudre une situation de dénuement économique et social ?