Jeunes 189

Gafsa: Still waiting for the Revolution to happen

Gafsa. Too far south to catch our interest, too central to attract tourists. The capital of the mining sector is painful to behold. The skies are leaden and the ambiance is sad. A small gathering of job-seekers looking for work in the city center bears witness to ongoing tensions and demands that are far from being met. Among the forsaken are Amor and his family. He and his brothers tell of their past, their present, and their dreams for the future. Hearing the stories echos throughout this family is eye-opening, revealing the human experience’s different faces, fleshing out each identity, and magnifying differences.

Tunisie : Culture et décentralisation culturelle.

Par Amira Chebli – On ne peut pas parler de révolution en Tunisie sans parler de culture et de décentralisation culturelle, parce que la marginalisation qui s’est faite pendant deux dictatures successives n’était pas que économique et sociale mais elle était aussi et surtout culturelle. […]

Dépénalisation du cannabis

La Tunisie, à travers son histoire récente surtout celle lors de la construction d’un Etat moderne et tourné vers l’avenir durant la période post-coloniale a toujours pris des initiatives et une législation avant-gardiste pour instaurer un modèle de société en phase avec son environnement naturel et bâtir un pays très innovateur qui ne rame pas contre le courant du progrès […]

Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…

“Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…“, 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c’est ce sentiment qui domine le quotidien. Ici, il n’y a pas de “jasmin”, mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu’aujourd’hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.

Tunisie : Le 14 Janvier tel que je l’ai vécu

Par Nizar Gribâa – J’ai cherché à maintes reprises des témoignages écrits sur ce qui s’est passé le 14 Janvier et même avant, mais il n’en existe que très peu. J’ai donc pensé qu’il serait utile de partager avec vous ce que j’ai vécu, car c’est notre mémoire collective que l’on se doit de transmettre aux générations futures, pour qu’elles n’oublient pas que des gens sont morts pour que nous puissions vivre en liberté.

Qui aurait pu imaginer…

Par Farouk Fekih Romdhane – De 0 à mon âge actuel, j’ai vécu, comme tous les Arabes, en stand-by, attendant qu’un dictateur meure, car la mort d’un dictateur est toujours une bonne nouvelle pour l’humanité. Mais rien ne se passait. On attendait des décennies sans que rien se passe. Puis, ces dernières années, on n’attendait plus.