Une enquête menée par des résidents du service de santé mentale de l’hôpital Mongi Slim a mis en évidence l’impact psychotraumatique résultant de l’exposition des Tunisiens aux images de la guerre à Gaza.
Gaza vue de France : Les franco-tunisiens entre le marteau et l’enclume
Depuis le déclenchement des opérations à Gaza, le 7 octobre 2023, les Tunisiens et franco-tunisiens vivant en France sont soumis à rudes épreuves. « Une campagne d’incrimination a visé tous ceux qui ont osé condamner la réaction brutale d’Israël et le bombardement aveugle des villes et des camps palestiniens », déclare le politologue Salam Kawakibi.
Sophie Bessis : « l’histoire n’a pas commencé le 7 octobre et Israël est en train de perdre la guerre médiatique »
Sophie Bessis a sans cesse été attentive à l’histoire politique et culturelle de la Tunisie avec des livres indispensables comme Les valeureuses (2017). Elle a aussi exploré les décombres de la modernité dans le monde arabe avec La double impasse (2014), où elle réfléchit sur « le désordre d’un monde qui forge sans relâche les outils de sa perte ». Propagande, religion, normalisation : dans un entretien avec Nawaat, l’historienne franco-tunisienne livre un point de vue lucide sur la guerre à Gaza et ses répercussions majeures sur le débat public tunisien.
Quid de la photo de Bouden avec le président de l’entité sioniste ?
Une photo de la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, discutant en marge de la COP27 en Egypte, avec un politicien présenté comme étant le président de l’entité sioniste, Isaac Herzog, a été largement partagée sur Facebook et Twitter.
Quid des échanges commerciaux tuniso-israéliens ?
Au cours de l’année 2021, les échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël auraient dépassé les 28 millions de dollars, soit l’équivalent de 89 millions de dinars tunisiens. C’est ce qu’ont soutenu des médias internationaux et locaux, sur la base d’un rapport diffusé par le site “Comtrade”, relevant des Nations Unies, et qui compile des données économiques au niveau mondial.
Palestine. L’instant de tous les possibles
En réaction aux arrestations massives des Palestiniens d’Israël, les membres du réseau des Médias indépendants sur le monde arabe publient ensemble cet article de Majd Kayyal, écrivain et journaliste d’Haïfa. Il appelle à l’unité de tous les Palestiniens contre les coups de boutoir sécuritaires et idéologiques du gouvernement Israélien.
WhatsApp, une appli israélienne comme le prétend Borhen Bsaies ?
«L’application israélienne WhatsApp est une petite partie du dispositif technologique qu’Israël utilise dans ses violations de données », a déclaré Borhan Bsaies sur les ondes de la radio Ifm, le 17 septembre 2020. Cette déclaration est-elle correcte ? Et quel est le contexte régional qui a favorisé la circulation de telles «informations»?
La Tunisie ciblée par une campagne de désinformation israélienne
La Tunisie n’est clairement plus épargnée par les campagnes massives de désinformation à l’ère du trollage et des fake news. Objectif : semer la division, défigurer l’espace public et influencer les électeurs potentiels via des campagnes clandestines menées sur les réseaux sociaux.
Est-il vrai que des pays occidentaux ont menacé la Tunisie de lourdes sanctions en cas d’adoption d’une loi contre la normalisation avec lsraël ?
Depuis les élections législatives de 2014, deux propositions de lois au sujet de la normalisation avec Israël ont été présentées, l’une en 2015, l’autre en 2018. Ces deux propositions de lois émanent des députés du Front Populaire, coalition réunissant des partis de gauche et des partis nationalistes-arabes. Aucune d’elles n’a dépassé le stade de la discussion en commission parlementaire.
Al-Qods : Autopsie de l’estocade
Le Monde Arabe s’est dernièrement ébranlé suite à la récente décision de Donald Trump de faire de Jérusalem la capitale politique d’Israël. Comme à chaque fois qu’il s’agisse de la Palestine, les peuples arabo-musulmans se sont indignés et ont envahi les rues et les réseaux sociaux de slogans. Comme à chaque fois depuis 70 ans, les réactions à chaud ont fusé, les réactions haineuses se sont déchainées, à croire que le monopole de la violence est primordiale et la cause accessoire. Les réactions éphémères ont dominé la prise de parole en public. Quant à la réflexion, elle est restée aux abonnés absents.