Le « Hizb al Tahrir » représente l’expression politique la plus radicale du courant conservateur. Né, après la chute de l’Empire ottoman, il porte au paroxysme le traumatisme subséquent à la disparition des anciens modes de gouvernement et d’organisation économique et sociale.
La thérapie de choc ou la maïeutique néolibérale
Nous sommes les témoins et les acteurs d’une époque charnière caractérisée par l’éclipse des repères et par l’éfritement des échelles de valeurs. C’est ce vide insupportable régi par le chaos que viennent investir avec la violence d’un ouragan les obsessions mortifères de tous ces hallucinés de la pureté originelle.
Soutien de la demande de grâce présidentielle de Jabeur Mejri
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, avec l’initiative de jeunes et d’associations, organise un évènement le 06 juillet à […]
Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie
Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.
Une Tunisie postmoderne
L’esprit de la Tunisie aujourd’hui est baroque et postmoderne. Michel Maffesoli, le pape de la postmodernité, assure lui-même que notre pays donne une illustration basique de la marque majeure de notre époque. En adepte de la sociologie compréhensive et de l’imaginaire, j’ajouterais même que la Tunisie est en train d’actualiser la théorie postmoderne et de remonter aux sources de ses mythes fondateurs en une mythodologie telle que magistralement théorisée par G. Durand.
La vision économique du Hizb al Tahrir (Partie II)
Ce qui distingue Takieddine Annabhani, le fondateur du « Hizb al Tahrir », c’est son souci constant de chercher, pour toute question, ce qu’il appelle « la preuve légale », c’est-à-dire la preuve scripturaire, figurant dans le Coran ou dans le Hadith.
Mounir Baâtour : un jugement nul et non avenu
Notre justice, supposée révolutionnaire, s’illustre de nouveau par un jugement abracadabrant en condamnant le président du Parti Libéral Tunisien à la prison ferme pour homosexualité. Certes, la peine n’est que de trois mois et elle est considérée comme insuffisante par les ayatollahs de la morale; pourtant, elle est déjà bien excessive, heurtant non seulement la légitimité de l’ordre juridique, mais carrément la légalité, tout en étant contraire à la morale islamique authentique.
Les questions économiques selon Hizb al Tahrir (Partie I)
Takieddine Annabhani, le fondateur du « Hizb al Tahrir » considère que la crise des musulmans contemporains, réside dans la passion qu’ils éprouvent pour les idées « capitalistes » et dans leurs tentatives de les concilier avec l’Islam, voire de les suivre telles quelles. De là, il voit qu’il revient « au missionnaire de l’Islam, d’examiner les fondements des prescriptions et des solutions capitalistes, de montrer leur faux caractère et de les abattre.
Citoyenneté dans le Monde Arabe : Mal définie, mal enseignée
Le Think Tank Carnegie Middle East Center a sorti une étude sur l’éducation à la citoyenneté dans onze pays arabes. D’une nation à l’autre, l’éducation à la citoyenneté, premier jalon de la démocratie, peine encore à faire on chemin.
Les profanations de mosquées se multiplient en France
Croix gammées, tags islamophobes et injurieux, têtes de cochon… Depuis le début de l’année 2013, 18 mosquées ont été profanées en France. Dernière en date : celle de la mosquée de Narbonne .