منذ بضع سنوات أصبحت الدراجة الهوائية تكتسب شعبية في تونس، ولكن مايزال مستخدمو العجلتين معظمهم من الرجال. وطالما أنهن غالبا ما حُرمن من ركوب الدراجات أثناء طفولتهن، فإن النساء اللواتي التقينا بهن في مدرسة تعليم سياقة الدراجات التي نظمتها جمعية “Vélorution” كن متحمسات لتعلم قيادة هذه الوسيلة والتجول بطريقة مختلفة في المدينة.
”السيدة كليمونتين“ لأمل خليف: نصّ مؤنّث أم كتابة نسويّة؟
”السيّدة كليمونتين“ للكاتبة التونسيّة أمل خليف، صدر عن دار النشر المصريّة ”هنّ“ في ديسمبر 2017. ”هنّ“ هي دار نشر نسوية لصاحبها رجائي موسى الذي استلهم فكرة بعث مؤسسة تُعنى بالكتابة النسويّة من رواية الكاتبة الإيرانيّة آذار نفيسي ”أن تقرأ لوليتا في طهران“، والتي جاءت على ذكر وجود دار نشر نسويّة في فرنسا بسبعينات القرن الماضي. يبدو كلّ شيء مناسبا كي تحتفل أمل بديوانها الثاني بعد ”قلب على رأس إبرة“ (2015) وتعلن عن نضوج تجربتها. في ”السيدة كليمونتين“، تنفلت أمل من صرامة الضوابط اللغويّة لتكتب نصوصا حرّة ذات خصوصيّة مؤنّثة. بإمكان القارئ وبغضّ النظر عن جنسه، أن يتماهى مع أمل، أن تنصهر ذاته مع ذوات قبيلة النساء التي يغصّ بها حلقها، أن يعاشر نصوصها، يقتحم حميميّتها، ويتجوّل في خيالها الشيزوفرينيّ.
“Chouftouhonna”: feminist art festival takes over Tunisia’s National Theater
September 7-10, the International Feminist Art Festival of Tunis, Chouftouhonna, took place at the National Theater in the capital’s old neighborhood of Halfaouine. The former palace of Grand Vizier Khaznadar, rarely open to the public, was transformed for the event into a living museum: for four full days, every corner of the palace, its renovated theater, gallery rooms, courtyard, dim hallways and bright stairwells were occupied by art installations, performances, workshops and debates animated by women. Since the first edition in 2015, the festival has grown three-fold, drawing not only new participants, but artists and activists from near and far who affirm that they are in it for the long-run.
Débat féministe : que faire de Alaa Chebbi ?
Le débat sur l’émission Andi Ma Nqolek [Quelque chose à te dire] après le passage d’une mineure violée par trois hommes de sa famille élargie est encore d’actualité. Entre les satisfaits de la sanction de la HAICA et ceux qui veulent porter plainte, les avis des féministes divergent. Un débat qui oppose, comme c’est souvent le cas, les différentes méthodes de militantisme féministe mais aussi le rapport de la société civile aux médias.
« Diva Mother F… » de Jihène Charrade : la modernité du burlesque
Fin août, Jihène Charrade publie son premier livre « Diva Mother F… ». Un recueil d’histoires drôles de jeunes femmes tunisiennes racontées dans un style burlesque qui défraye la chronique. Personne n’avait peint avec autant d’humour le comportement de la jeunesse féminine tunisienne. L’auteure développe une singularité qui, en aucun moment de ses chroniques, ne la quitta et ne la dévia d’un pas de ses satires jubilatoires envers ses compatriotes du même sexe.
Fawzia Zouari, du féminisme à rebours
Que faire au chevet d’une mère hospitalisée, agonisant à petit feu ? Dans son dernier roman, « Le corps de ma mère » (mars 2016), la réponse de Fawzia Zouari joue avec les deux faces d’une même médaille idéologique : en faisant parler sa mère, son récit insinue que féminisme et tradition sont inconciliables. Ce parti pris idéologique ne colle-t-il pas à une psychose coloniale qui se vomit à gros bouillons ?
Egalité dans l’héritage : les hommes du Front populaire ont décidé que ce n’était pas le moment
Une réponse autonome, c’est-à-dire localisée, contextualisée, populaire, à la question de l’inégalité dans l’héritage pourrait être apportée. Elle pourrait devenir une arme au service de la révolution et non pas un handicap ou un simple hochet que l’on agite selon les « moments » pour des objectifs qui n’ont rien à voir avec les droits des femmes.
Parce que le féminisme n’est pas réservé aux femmes
« Comment jugez-vous la situation actuelle de la femme tunisienne ? » C’est ainsi que l’association TOUNISIYETT a commencé la table ronde organisée samedi 31 janvier 2015 à Tunis et dont je faisais partie. Cet évènement fait partie du programme « The Women Policy Center » (WPC) connu sous le nom de « HEYA pour soutenir la femme leader ».
Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !
Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.
Affaire Amina : ce que l’on sait sur son arrestation et les charges qui pèsent contre elle
Depuis son arrestation dimanche 19 mai à Kairouan, où devait se tenir le congrès d’Ansar al-Charia, la jeune Femen Amina fait de nouveau la une de l’actualité. Un « buzz » médiatique qui entraîne avec lui un impressionnant cortège de rumeurs et de suppositions.
Tunisie : Après sa fuite, Amina raconte sa séquestration et son combat féministe
La première activiste tunisienne de Femen a enfin pu s’exprimer via internet dans une vidéo filmée par l’activiste Shevchenko après plus mois de spéculations, confirmant son enlèvement dans un café à Tunis, orchestré par son oncle et son cousin.
Amina, de Femen Tunisie, n’a pas été internée dans un hôpital psychiatrique
Contrairement aux rumeurs, Amina, le jeune membre de Femen disparue des plateaux de télévisions depuis quelques jours, serait chez elle. “Elle est saine et sauve, elle va bien.” nous a confirmé aujourd’hui son avocate Bochra Bel Haj Hmida qui a affirmé que Amina n’a pas été internée dans un hôpital psychiatrique.
Pornographie, Censure et Féminisme en Tunisie
Par Khaldi Adnène Indubitablement la censure est abjecte, le régime dictatorial de Ben Ali en a abusé et l’a même […]
Tunisienne, tu n’as pas choisi ton sexe, change donc de destin.
Par Ons Bouali – Il y a comme un consensus qui voudrait qu’on attende le 8 mars, Journée Internationale de la Femme ou encore le 13 août, date-anniversaire de la promulgation du Code du statut Personnel, pour évoquer la cause féminine […]